« Pauline et Thomas » : des variations très chorégraphiques sur le couple |
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Jeudi, 15 Novembre 2018 10:42 |
Dans le cadre des « Belles sorties » 2018, spectacles proposés par la Métropole Européenne de Lille dans 63 villes de moins de 15 000 habitants à un prix attractif, « Le Gymnase/Centre de Développement National de Chorégraphie » de Roubaix a proposé le 14 novembre un spectacle de danse contemporaine à la salle Catry devant un public séduit. Jan Martens, véritable performeur belge, a monté ce spectacle mettant en regard deux duos. Sa chorégraphie alterne douceur et vivacité, nervosité et sérénité. Le public a d'abord assisté à une reprise de « A small guide on how to treat your lifetime companion », où cinq moments clés de la vie d'un couple ont été dévoilés, à l'instar du film “5x2” de François Ozon. Placés dans un espace étroit, aveugles et sourds au public présent, les danseurs ont interprété sur quelques mètres carrés de scène le rituel d'une vie à deux. Mais un duo homme/femme doit-il uniquement parler d'amour ? Etre à deux, en couple ou non, se séparer, se retrouver, laisser une place au monde extérieur, ou rester au contraire uniquement tourné vers l'autre… C'était le défi de ce spectacle que de susciter la réflexion autour de ces questions. Pauline et Thomas, originaires de Marseille et Lyon, après avoir travaillé de quatre à cinq semaines sur ce spectacle, ont traversé ainsi une multiplicité d'états de corps, accompagnés par des musiques fortes : celles des White stripes, de Fleetwood Mac (deux groupes formés par des couples !), d'Olafur Arnalds et de Perfume Genius, dont l'album « Learning » est déroulé dans son intégralité pour la deuxième partie du programme. Dix morceaux, comme dix tranches de vie, à la fois simples et complexes, ténues ou explosives. (Photos Thierry Thorel)
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Exposition des œuvres de Claudy Gielczynski aux Anciennes Ecuries du 16 au 25 novembre |
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Jeudi, 15 Novembre 2018 01:00 |
Claudy Gielczynski est né dans le Nord de la France en 1950. Autodidacte, Claudy va trouver en la peinture un moyen d'expression : « J'ai pris conscience que l'art pouvait être une manière d'exister, de se construire, de regarder avec un autre oeil. Car l'art se révèle aussi un terrain favorable au questionnement. » Sa rencontre avec Ladislas Kijno sera déterminante et d'une grande motivation. Aujourd'hui peintre reconnu tant au niveau régional que national, Claudy Gielczynski est un coloriste très attaché au trait. Sa peinture et ses dessins sont en mouvement perpétuel, donnant une dimension de vie à ses oeuvres, l'humain restant le moteur essentiel de son travail… « Depuis toujours je suis dans le trait, observe le plasticien, pour moi le trait est le support de tout ». L'enfant d'immigré polonais du Valenciennois, fils et petit-fils de mineur de fond, avait misé sur le dessin industriel. Mai 68 en a décidé autrement. Educateur spécialisé, mis précocement au contact d'enfants en difficulté – des gamins cassés par la vie, dit-il -, confronté à la violence de l'échec social, à la déconstruction d'une jeunesse en errance, il a très vite compris l'extraordinaire potentiel de l'art, lieu d'expression, de rencontres et d'échanges. Plus tard éducateur de rue à l'Alma Gare, dans les années 70 à Roubaix, Claudy Gielczynski a flirté avec ce qu'il appelle, désenchanté, le « social street art ». Plongé au coeur d'une problématique lourde – où s'imbriquent et s'affrontent l'urbain et le social -, il est « entré dans le dur » : « le social, c'est de l'expressionnisme à l'état pur, on est dans le brut ». A l'âge de la maturité, Claudy Gielczynski poursuit son chemin d'amoureux du corps féminin, chantre d'une irréductible harmonie – qu'on pourrait croire conquise sur un champ de ruines. « Le monde n'est pas que brutalité, pose-t-il. « C'est aussi le sein de la mère, le bassin originel ». Immergé dans le désordre familier de son atelier – le cocon du ventre maternel – peut-être continue-t-il de s'avancer dans la recherche des origines. Une longue quête, jamais achevée, qui le pousserait à célébrer de manière quasi-obsessionnelle le corps-berceau de l'humanité. « En dessinant un corps, j'invite l'autre à se projeter dans une relation à l'espace, au trait ».
Lors du vernissage le 16 novembre, Rodrigue Desmet, Maire, s'est montré séduit par ce "street art social" en souhaitant que les enfants des écoles puissent découvrir ce travail pictural si singulier. Jaquelina Fonseca, Conseillère municipale à la culture, s'est félicitée de la mise à l'honneur des femmes dans ce parcours pictural. "La ville de Roncq ne m'est pas inconnue, j'y ai travaillé avec Cédric Bacqueville du temps où cette galerie était ouverte rue de Lille", a rappelé Claudy Gielcszynski, "il y a aussi l'une de mes oeuvres dans le hall d'accueil des Anciennes Ecuries. L'art est pour moi un vecteur de communication essentiel, il rapproche les êtres humains". L'expressionisme de cet artiste est à découvrir sans modération aux Anciennes Ecuries. (Photos Thierry Thorel et Patrick Bonte) Exposition des peintures et sculptures de Claudy Gielczynski aux Anciennes Ecuries, du 16 au 25 novembre |
Créa-conte à la Bibliothèque : les enfants font comme l’oiseau ! |
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Mercredi, 07 Novembre 2018 18:44 |
Le 7 novembre, un atelier créa-conte était organisé à la Bibliothèque sur le thème des origamis.
En début d'après-midi, un air d'automne semblait souffler au centre culturel. Le premier groupe d'enfants, les 7 – 10 ans, se sont attachés à la confection d'un hérisson. Différentes décorations étaient à leur disposition : des marrons, des pommes de pin, des feuilles … de quoi satisfaire les artistes en herbe du jour qui ont laissé s'exprimer leur imagination débordante.
Puis, les plus petits ont confectionné un oiseau haut en couleur. Très inspirés, ils se sont amusés à le faire voler dans la bonne humeur. La lecture du conte a clos ce joli moment. Les enfants sont repartis fièrement, le sourire aux lèvres et leur création à la main, preuve du succès de ces créa-contes organisés par l'équipe d'animation de la Bibliothèque. |
Comment les enfants regardent les œuvres de Christian Chibout ? |
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Mardi, 16 Octobre 2018 16:50 |
Jusqu'au 21 octobre, vous pouvez aller admirer les oeuvres de Christian Chibout aux Anciennes Ecuries, tous les jours de la semaine de 10h à 12h et de 14h à 18h30, samedi et dimanche de 15h à 19h. Plusieurs classes des écoles visitent cette exposition comme celle des grands de Mme Laurence Varlet de l'école maternelle Kergomard. Face à tant de couleurs, les enfants ont réagi avec pertinence. Après avoir expliqué qu'il peignait avec un pinceau mais aussi avec un couteau ou encore une bombe, Christian Chibout a attendu la lecture de ses oeuvres par les enfants avant de donner la sienne. Ainsi, ils ont vu assez facilement des personnages jouant de la musique mais aussi des silhouettes ou encore des appartements quand la toile évoque une côte grecque ou des éléphants près de la mer quand ceux-ci pataugent dans l'eau. L'imagination des enfants est sans aucune limite dès lors qu'il s'agit de décrypter des toiles plus abstraites. L'artiste est toujours là pour leur rappeler sa vision des choses. L'échange a été enrichissant et presque toujours passionné. N'hésitez pas vous aussi à aller à la rencontre de l'univers pictural de Christian Chibout où le quotidien et les voyages font souvent bon ménage. (Photos Romane Turpin)
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Christian Chibout aux Anciennes Ecuries jusqu'au 21 octobre |
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Lundi, 15 Octobre 2018 01:00 |
C'est le vendredi 12 octobre que Christian Chibout a eu l'honneur d'ouvrir son exposition dans la salle des Anciennes Ecuries. Une soirée bien remplie pour la ville de Roncq, avec la nuit des piscines et le spectacle de flamenco un peut plus tard.Mais Rodrigue Desmet, le Maire, a assuré sa présence à ce vernissage très convoité : "Monsieur Chibout est un artiste passionné, son exposition inspire au voyage ; j'aime bien ces artistes qui font partager leur talent".Il salue l'initiative du peintre et lui souhaite une bonne semaine à Roncq. La Directrice d'Auchan Roncq, Manon Barrier, était présente dans l'assemblée ; rappelons que l'hypermarché est partenaire de la ville pour accueillir les artistes et leurs expositions dans la ville."Cette exposition est un peu un carrefour entre la peinture figurative assez contemporaine et l'abstrait. J'ai voulu accrocher toutes mes oeuvres, la prochaine expo sera sans doute plus uniforme" nous explique Christian Chibout. Il évoque la vie dans ses toiles, privilégie les couleurs aux dessins et dédie son exposition à son ami et guide disparu. Exposition des peintures de Christian Chibout aux Anciennes Ecuries, du 12 au 21 octobre 2018, ouverture les samedis et dimanches de 15h à 19h, en semaine de 10h à 12h et de 14h à 18h30
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Inscrivez-vous aux ateliers musicaux de l’EMM des vacances de la Toussaint |
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Jeudi, 04 Octobre 2018 16:30 |
Les inscriptions pour les stages proposés par L'EMM pendant les vacances de la Toussaint sont ouvertes jusqu'au 19 octobre.
Vous sont proposés des stages sous forme d'ateliers pour aborder autrement la musique de manière ludique, créative ou pédagogique. Ils s'adressent à tout public, élèves ou potentiels futurs élèves de l'école. Le programme proposé s'adresse à tous, débutants compris.
Parmi les ateliers, vous pourrez découvrir en autre la première semaine : l'éveil musical pour les plus petits, la création de chansons pour les pré-ados ou la découverte des percussions corporelles-gumboots pour les adultes. La deuxième semaine : la découverte du cajon, du piano ou encore la création de chanson rap et hip-hop
Les inscriptions se déroulent à l'École Municipale de Musique, 1er étage du centre culturel dans le parc Vansteenkiste. Du lundi au vendredi 14h – 19h et le samedi 10h – 12h
Retrouvez le programme complet* des ateliers proposés en cliquant ici
*Les ateliers de percussions ethniques et musiques du monde (1ère et 2ème semaine) ne seront pas assurés pour cette période.
École Municipale de Musique - Centre culturel - 364 rue de Lille 59223 RONCQ |
Claudy Gielczynski aux Anciennes Ecuries : une vidéo avant l'expo de novembre |
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Mardi, 28 Août 2018 14:27 |
Claudy Gielczynski est né dans le Nord de la France en 1950. Autodidacte, Claudy va trouver en la peinture un moyen d'expression : « J'ai pris conscience que l'art pouvait être une manière d'exister, de se construire, de regarder avec un autre oeil. Car l'art se révèle aussi un terrain favorable au questionnement. » Sa rencontre avec Ladislas Kijno sera déterminante et d'une grande motivation. Aujourd'hui peintre reconnu tant au niveau régional que national, Claudy Gielczynski est un coloriste très attaché au trait. Sa peinture et ses dessins sont en mouvement perpétuel, donnant une dimension de vie à ses oeuvres, l'humain restant le moteur essentiel de son travail… « Depuis toujours je suis dans le trait, observe le plasticien, pour moi le trait est le support de tout ». L'enfant d'immigré polonais du Valenciennois, fils et petit-fils de mineur de fond, avait misé sur le dessin industriel. Mai 68 en a décidé autrement. Educateur spécialisé, mis précocement au contact d'enfants en difficulté – des gamins cassés par la vie, dit-il -, confronté à la violence de l'échec social, à la déconstruction d'une jeunesse en errance, il a très vite compris l'extraordinaire potentiel de l'art, lieu d'expression, de rencontres et d'échanges. Plus tard éducateur de rue à l'Alma Gare, dans les années 70 à Roubaix, Claudy Gielczynski a flirté avec ce qu'il appelle, désenchanté, le « social street art ». Plongé au coeur d'une problématique lourde – où s'imbriquent et s'affrontent l'urbain et le social -, il est « entré dans le dur » : « le social, c'est de l'expressionnisme à l'état pur, on est dans le brut ». A l'âge de la maturité, Claudy Gielczynski poursuit son chemin d'amoureux du corps féminin, chantre d'une irréductible harmonie – qu'on pourrait croire conquise sur un champ de ruines. « Le monde n'est pas que brutalité, pose-t-il. « C'est aussi le sein de la mère, le bassin originel ». Immergé dans le désordre familier de son atelier – le cocon du ventre maternel – peut-être continue-t-il de s'avancer dans la recherche des origines. Une longue quête, jamais achevée, qui le pousserait à célébrer de manière quasi-obsessionnelle le corps-berceau de l'humanité. « En dessinant un corps, j'invite l'autre à se projeter dans une relation à l'espace, au trait ». L'expressionisme de cet artiste est à découvrir sans modération aux Anciennes Ecuries. Exposition des peintures et sculptures de Claudy Gielczynski aux Anciennes Ecuries, du 16 au 25 novembre, vernissage le 18 novembre à 18h30 |
La Bibliothèque fête les papas avant l’heure ! |
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Jeudi, 14 Juin 2018 08:51 |
Le 13 juin après-midi à la Bibliothèque municipale, un groupe d'enfants s'est retrouvé à l'occasion d'un créa-conte placé sur le thème de « La fête des pères ». Ils ont laissé libre cours à leur imagination pour exprimer leur créativité. Les deux groupes d'enfants, âgés de 4 à 6 ans et de 7 à 10 ans, ont réalisé des cadeaux pour leurs papas. Ils se sont appliqués à créer chacun une carte ainsi qu'un mug personnalisé et très coloré. Ces deux ateliers se sont déroulés dans la bonne humeur, les enfants prenant visiblement beaucoup de plaisir à se prêter à ces fabrications inhabituelles. De quoi les faire sourire un peu plus lors de la lecture des contes assurée ensuite par Rose-Marie Buchet, Conseillère municipale à la lecture publique. |
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