Mercredis à La Source : le plaisir des mots conté aux enfants |
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Jeudi, 12 Mars 2020 17:27 |
Le 11 mars, dans le cadre du Printemps des poètes, un créa-conte s'est tenu à La Source autour du plaisir des mots.
Une fois n'est pas coutume, des contes numériques ont été proposés aux enfants, mêlant narration et jeux. Les 7/10 ans ont découvert « Pipo le lutin » qui met en scène un personnage peureux et maladroit. Pipo devient ici le héros d'une histoire loufoque inversant les codes des contes de fée. Pour rester dans l'esprit farfelu du conte, les enfants ont ensuite créé des « cadavres exquis », un jeu d'écriture collectif. Le principe est simple : tirer des mots qui n'ont rien à voir ensemble et en former une phrase. Les textes obtenus ont provoqué l'hilarité des enfants. Pour les 4/6 ans, place au conte « les petites choses ». Avec cette application inspirée du film d'animation de Benjamin Gibeaux, les plus-petits sont entrés dans un monde poétique composé de mini-jeux et de surprises. Très inspirés par la lecture, ils ont ensuite dessiné des oiseaux à la gouache à partir de l'empreinte de leurs mains. Une belle après-midi créative ! |
« Je dis tu à Prévert » par le théâtre « La virgule » à la salle Gérard-Philipe le 12 mars |
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Lundi, 09 Mars 2020 01:00 |
Dans le cadre du printemps des poètes, Jean-Marc Chotteau interprétera avec Eric Leblanc la pièce qu'il a adaptée et mise en forme, intitulé « Je dis tu à Prévert ». Cette représentation théâtrale se déroulera le jeudi 12 mars à 20h à la salle de cinéma Gérard-Philipe. « Je dis tu à ceux que j'aime » écrivait Prévert. Jean-Marc Chotteau et Éric Leblanc ont décidé de tutoyer Prévert en disant une sélection de leurs textes préférés du grand poète. Une rencontre en toute simplicité et en toute convivialité autour de poèmes, de chansons, d'extraits de films où souffle dans le rire et la tendresse l'esprit de la liberté. Jacques Prévert (1900-1977) demeure l'un des auteurs français les plus populaires auprès du public. On garde de lui l'image d'un poète et d'un parolier dont les chansons, mises en musique par Joseph Kosma, ont marqué les mémoires : L'Inventaire chanté par les Frères Jacques, Les Feuilles mortes immortalisée par Yves Montand,… Il a également marqué le cinéma par ses collaborations avec Marcel Carné pour qui il écrit Quai des Brumes, Drôle de drame ou Les Enfants du Paradis, et on doit aussi à sa plume entre autres le scénario du Crime de M. Lange de Jean Renoir.
« Je dis tu à Prévert » le jeudi 12 mars à 20h, salle de cinéma Gérard-Philipe à La Source, 293 rue de Lille. Adaptation et mise en forme : Jean-Marc Chotteau, avec Jean-Marc Chotteau et Eric Leblanc du théâtre « La virgule ». Tarif : 8€, billetterie ouverte au Guichet Unique de l'Annexe-Mairie |
Les BD du Festival d’Angoulême empruntables à La Source |
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Vendredi, 31 Janvier 2020 01:00 |
Le Festival de la BD d'Angoulême est le principal festival de BD francophone et le deuxième le plus important d'Europe. Dans ce cadre, du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février, une sélection de BD présentées au festival cette année seront empruntables à la Bibliothèque.
À l'accueil de La Source retrouvez les créations de Yukito Kishiro et Robert Kirkman. Dans la salle des arts, une sélection de BD en lisse pour les "fauves" (récompenses du festival) et Catherine Meurisse.
et enfin dans le salon, une exposition sur les BD jeunesse.
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La BD inspire les enfants des Mercredis à La Source |
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Mercredi, 29 Janvier 2020 16:41 |
Le 29 janvier, le Festival de la BD d'Angoulême a commencé avant l'heure pour les enfants des Mercredis à La Source. Le thème de ce rendez-vous incontournable a réuni une vingtaine d'enfants en deux séances. Le succès des Mercredis à La Source ne se dément pas. Toutes les semaines, de nombreux enfants convergent vers La Source afin de laisser libre court à leur créativité et à leur imagination. L'équipe de la Bibliothèque met tout en oeuvre pour offrir des ateliers créatifs en lien avec l'actualité. Et le mercredi 29 janvier, les BD ont fait écho au Festival d'Angoulême. Dans un premier temps les enfants se sont attelés à la création d'un personnage cher à leur coeur : un minion.
La lecture de conte a ensuite réservé une surprise : le classique « Hansel et Gretel » avait perdu tous ses dialogues. Charge aux enfants d'en réécrire l'histoire. C'est avec enthousiasme qu'ils se sont prêtés au jeu. En fin de séance, les apprentis artistes ont colorié des onomatopées, ce qui les a beaucoup amusés.
Une sélection de BD présentée dans le cadre du festival de la BD d'Angoulême sera disponible dès le jeudi 30 janvier à La Bibliothèque. |
Gabrielle Tuloup, romancière, se confie sans concession à La Source |
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Mardi, 28 Janvier 2020 12:09 |
Gabrielle Tuloup, professeure de lettres agrégée, championne de France de Slam en 2010, s'est lancée dans l'écriture en 2017. En 2018 elle publie son premier roman : « La Nuit Introuvable », l'histoire d'un chassé-croisé entre une mère et son fils. Elle s'est confiée sur son livre bouleversant et son travail d'écrivaine le 25 janvier à La Source. « Elle aurait aussi bien pu être morte. » C'est ainsi que s'ouvre « La Nuit Introuvable ». Un roman chargé de sens, qui relate une histoire familiale comme on en connait tous. C'est d'ailleurs son propre questionnement qui a servi de source d'inspiration à l'auteure. « J'avais 33 ans. Je me posais la question de la transmission, qu'est-ce-que nos parents nous ont transmis, qu'est-ce-que je pourrais moi-même transmettre à mes futurs enfants. J'ai eu de longues discussions avec ma mère à ce sujet, en toute transparence, sans tabou ni secret, et je la remercie », raconte Gabrielle Tuloup. Devenir auteure n'était pas la vocation première de la jeune femme. Amoureuse de la langue française, elle est journaliste pour l'hebdomadaire « Le 1 », lorsqu'un éditeur frappe à sa porte. S'ensuit cette belle aventure qui se solde par la publication de son premier roman récompensé au festival du 1er roman de Chambéry. Dans « La Nuit Introuvable », Gabrielle Tuloup raconte la difficile reconnexion du lien familial entre Marthe et son fils Nathan. La maladie d'Alzheimer de Marthe ne sert que de prétexte pour ouvrir la relation entre les deux êtres. Avec des mots justes et une certaine pudeur, Gabrielle Tuloup réussit à évoquer ce sujet lourd avec beaucoup de tendresse. Lors de cette rencontre, deux lecteurs du théâtre « La Virgule » ont donné une âme au texte en lisant quelques extraits du livre. Une démarche qui a beaucoup touché l'écrivain. « C'est extraordinaire de voir les personnages, c'est la 1er fois que j'entends la voix de Nathan. » Cette rencontre a constitué un authentique moment de partage entre passionnés de la littérature. La Source propose toutes les 6 semaines « le Samedi et vous ? », rendez-vous qui permet d'échanger autour des nouveautés littéraires, et proposera d'autres rencontres avec des auteur(e)s. Actualité à suivre sur la page Facebook. |
« Crash test » : le 1er festival francophone d’un an du court métrage |
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Lundi, 27 Janvier 2020 16:01 |
La Source va-t-elle inventer le 1er festival francophone d'un an du court métrage ? C'est en tout cas l'expérimentation menée depuis novembre dernier et qui sera ponctuée le 19 juin prochain par la remise des prix aux meilleurs films sélectionnés d'abord par un jury de spécialistes – professionnels du cinéma, de la communication, du graphisme, de la musique et d'amateurs passionnés de cinéma et d'art – puis par le public qui assistera à la soirée du 19 juin 2020 destinée à clore ce « Crash test ». A l'origine, c'est la rencontre entre Humberto Da Silva, directeur artistique et cinéaste de « Frame club » avec Jaquelina Fonseca, élue roncquoise à la culture, et un lieu, la salle Gérard-Philipe, qui a fait éclore cette initiative prometteuse.
Humberto Da Silva ne s'en cache pas : il veut réaliser des films. Son parcours traduit son objectif : licence d'arts à la Faculté catholique de Lille et Conservatoire Libre du Cinéma Français à Paris, la plus vieille école de cinéma de la capitale. « Réaliser un film, c'est 90% de management, le collectif est essentiel », assène-t-il, « après mes études, j'ai créé l'association « Frame club » pour répondre à la question : faire du cinéma à l'heure de la démocratisation des outils numériques (réseaux sociaux, caméras omniprésentes…), à qui ça s'adresse et comment faire ? L'idée de « Frame club » est d'aider les cinéastes en devenir à sortir d'internet pour réaliser des images animées autrement et avec d'autres outils. Le « Crash test » - ou comment filmer autrement un crash test de voiture ? - organisé à La Source s'inscrit dans cette démarche en amenant des réalisateurs de courts métrages francophones à sortir du carcan des conventions. Cela s'adresse à celles et ceux qui veulent faire du cinéma ou à s'y essayer. Pour cela, il faut lier les professionnels et les personnes qui souhaitent suivre cette voie sans entrer dans le moule des études de cinéma. »
Des jurys composés de personnes averties avant la soirée de remise des prix
Réunir des passionnés de cinéma et plus globalement d'audiovisuel et d'art autour d'un même événement ne relève pas de la gageure. « Le but est de mêler différents avis pour dégager une critique constructive », reprendre Humberto Da Silva, « en combinant l'avis plus ou moins technique d'un professionnel et celui plus ou moins émotionnel d'un amateur amène à déterminer ce qui se dégage réellement d'un projet audiovisuel. » C'est ce qui se déroule chaque mois comme le 30 janvier prochain à 19h salle Gérard-Philipe, où un jury composé de personnes averties (pas plus d'une dizaine généralement) débat des qualités et défauts des projets présentés visualisés, sans porter pour autant une critique définitive. « Le 19 juin, les courts métrages sélectionnés préalablement chaque mois, d'une durée n'excédant pas 25 minutes, aux images ni trop artistiques, ni trop violentes ou choquantes, seront projetés en soirée salle Gérard-Philipe, par séries de cinq, à l'issue desquelles seront décernés des prix. Ce sera un vrai festival du court métrage organisé durant une période d'un an, les réalisateurs pourront modifier leur production pendant l'année dans cet esprit d'initiative collaborative », annonce Humberto Da Silva, « les lauréats(es) bénéficieront ensuite d'une promotion par le « Frame club ». Un 1er festival qui pourrait en appeler d'autres si l'expérience s'avère concluante mais les demandes d'inscriptions sont déjà légion ! (Reportage Patrick Bonte) « Crash test », 1er festival d'un an du court métrage organisé salle Gérard-Philipe à La Source, 293 rue de Lille. Si vous souhaitez intégrer le jury pour une ou plusieurs éditions du « Crash test », envoyer un mail à l'adresse suivante :
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
en précisant « Jury » en objet du mail. Les prochaines éditions se dérouleront aux dates suivantes : les jeudis 30 janvier, 13 février, 26 mars, 30 avril et 21 mai 2020 à partir de 19h. Soirée publique, à partir de 12 ans, le 19 juin 2020 à partir de 19h salle Gérard-Philipe, projection des courts métrages sélectionnés durant les diffusions mensuelles et remise des prix par le « Frame club », Humberto Da Silva, directeur artistique, Anthony, directeur technique et Anaïs, chargée de communication
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Le théâtre « La virgule » revisite les chansons de Brel : du grand art |
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Vendredi, 24 Janvier 2020 10:55 |
Le 23 janvier en soirée, au cinéma Gérard-Philipe rempli pour l'occasion, le public a assisté à une lecture imaginée et composée par Jean-Marc Chotteau, avec Carole Le Sone et Éric Leblanc. Cette représentation intimiste à deux voix, à la fois enlevée et ciselée, a fait revivre les textes des chansons de Brel, sous un éclairage nouveau grâce aux interviews et à la biographie écrite par sa fille, France Brel. Avec l'ambition de faire entendre notre langue française dans sa capacité à être à la fois une langue poétique et populaire. Proposé en avant-première à Roncq et pour la 1ère fois en France, ce spectacle magnifiquement interprété a plus que jamais valorisé et réincarné les textes du chanteur iconique. Transporté, le public a vu « rejaillir le feu ». C'est à un tour de force auquel les inconditionnels(les) des chansons de Brel ont eu droit : le réentendre à travers des textes non chantés mais joués, pour en faire ressentir les grandes qualités littéraires et dramatiques et en faire partager les émotions, les sourires et les audaces. Revisiter ainsi les textes écrits de Brel, c'est partager leur force tantôt dramatique, tantôt comique, c'est redécouvrir le chanteur amoureux de la langue, des textes, des histoires, des gens. Car il y a du théâtre dans le répertoire du chanteur. « Non Jef t'es pas tout seul ! », « T'as voulu voir Vierzon et on a vu Vierzon ! », « Au 1er temps de la valse », « Les flamandes, ce n'est pas mollissant », « Je ferai un domaine où l'amour sera roi », « Mon merveilleux amour de l'aube claire jusqu'à la fin du jour », « Ce soir, j'attends Madeleine, j'ai apporté du lilas »… prennent une résonnance nouvelle dans la bouche et le jeu des comédiens Eric Leblanc et Carole Le Son. L'universalité et la modernité des chansons de Brel tiennent à la simplicité de la langue employée, empreinte d'humanité et de poésie. « Celui qu'on appelait Jacky » a su partager un peu d'éternité qu'ont restitué à leur manière les comédiens du théâtre « La Virgule ». Un débat a été organisé à la suite de la représentation. (Photos Thierry Thorel)
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« Vive Bouchon », deux représentations les 1er et 2 février |
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Jeudi, 23 Janvier 2020 09:40 |
La compagnie de théâtre Mandragore assurera les samedi 1er et dimanche 2 février la représentation de la pièce « Vive Bouchon ». « Vive Bouchon s'inspire du Brexit et raconte avec beaucoup d'humour le désir d'indépendance d'un petit village paumé ». Synopsis : Pour sauver son village, Jacqueline, Maire de Bouchon, détourne des subventions à la communauté européenne aidée par sa fidèle secrétaire Odette et par son frère, toujours conciliant quand il s'agit d'argent. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes…jusqu'à l'arrivée de Robert Flapi, inspecteur de l'Union Européenne...
Distribution : Odette – Magali Castro Nicolas – Laurent Garnier Jacqueline – Katarzyna Rutkowska Robert Flapi – Thomas Ghesquière
Tarif : 8€, pas de réservation. Ouverture des portes 30 minutes avant le début de la pièce. |
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