« Eclosion », l’album du trio Forge avec Sebastien Dewaele |
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Jeudi, 20 Novembre 2014 17:51 |
Sur scène, difficile de ne pas le remarquer avec sa longue crinière et son visage inspiré. Le foisonnement musical créatif des années 70 nourrit son répertoire et ce n'est pas un hasard si on l'a vu, lors du dernier festival « Jazz Roncq'n Roll », incarner un Jimi Hendrix incandescent. Sébastien Dewaele, Dunkerquois de 33 ans, professeur à l'Ecole Municipale de Musique dans le département des musiques actuelles et jazz, est pourtant d'un tempérament plutôt réservé. Diplômé du Conservatoire de Lille (classe de jazz) en 2005, influencé par le Rock ou le Métal depuis son adolescence, le Jazz l'a aidé dans la professionnalisation de sa trajectoire artistique. « Ce qui m'a vraiment plu dans le Jazz, c'est l'improvisation, cette pulsation assez souple de faire swinguer le rythme », confie-t-il. L'idée de « sortir quelque chose, de réaliser un album » a toujours trotté en lui. « J'ai commencé à écrire de mon côté, à me demander quelle formation me plairait le mieux et je me suis arrêté au trio piano/contrebasse/batterie », reprend-il. Pas de souci pour le contrebassiste, ce sera Sébastien Dochy, un partenaire musicien de longue date rencontré en 2000 au Conservatoire de Lille. Pierre Cretel sera le pianiste, avec qui il a joué quelques années plus tôt. Et début 2013, c'est dans l'enthousiasme que le trio « Forge » répète ensemble en vue de sortir un album. Après trois jours d'enregistrement à domicile, dans une cave, l'album est enfin sur les rails : neuf titres autoproduits dont sept de Sébastien Dewaele. Sorti récemment et estampillé « Eclosion », il ne demande plus qu'à vivre, avec l'énergie des rythmes survitaminés et le flot d'improvisations à partager en live. Pour cela, le trio entend écumer les festivals – avec une inscription au tremplin international « Jazz à Vienne » - et les clubs de jazz tout en espérant remplir quelques colonnes et autres chroniques de journaux spécialisés. Retrouvez le 1er titre de l'album « Eclosion » en cliquant ici Facebook : cliquez ici Pour info :
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Les photos picturales de Laurent Bricard |
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Lundi, 17 Novembre 2014 17:55 |
Surimpressions, réverbérations, contrastes tranchés, lumière magnifiée, les photos de Laurent Bricard prennent des allures de toiles surréalistes, de tableaux où la vie se noie dans des manteaux de brume, sur des routes improbables, dans un écheveau de symétries architecturales quand elle n'éclate pas dans la force des compositions de couleurs. Photographe dans l'âme, Laurent Bricard a l'appareil photo vissé à la main. Dès l'adolescence, il emprunte le Nikon de son père pour se livrer à des cadrages de vie familiale. Le démon le reprendra bien plus tard, au détour d'une vie qui se construit sans respiration. Devenu quadragénaire, il reprend le boîtier après une expérience des plus insolites sur les réseaux sociaux : sur sa page Facebook, il commente alors quotidiennement un cliché qui a attiré son attention sur le web. Nourri de tous ces univers croisés sur la Toile, il décide donc de créer les siens, l'appareil de nouveau en main. Tel un peintre, il capte des atmosphères urbaines qu'il retouche à peine, s'exerce à diverses techniques, part à la rencontre de paysages à la beauté sourde, où l'invisible prend le pas sur le visible. Les lieux nous sont familiers, Euralille, Musée des Beaux-Arts, Esplanade François-Mitterrand… les photos deviennent des rencontres. Depuis un an, Laurent Bricard va « au contact » en se montrant plus intrusif pour capter des situations de rue. Aller au plus près avec un appareil plus discret pour saisir avec force ce que nos regards usés ou formatés ne voient plus. Une démarche qui lui a notamment permis de remporter le concours 2013 « TGV Nord-Lille » organisé par la SNCF. Exposition d'une trentaine de photos d'art de Laurent Bricard aux heures d'ouverture de l'Annexe-Mairie du 22 novembre au 10 janvier 2015 Site de Laurent Bricard : http://www.photosbylo.jimdo.com |
« Vous êtes ici », de la Cie l’Ouvrier du Drame |
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Mercredi, 12 Novembre 2014 16:35 |
Dans le cadre du dispositif « Les belles sorties » de Lille Métropole, le spectacle « Vous êtes ici » de la compagnie l'Ouvrier du Drame, salle de cinéma Gérard-Philipe, le 20 novembre, a séduit les 70 personnes venus assister aux numéros de clowns pas vraiment comme les autres... Moulu et Tên-Tên, deux clowns à la dérive, tentent de comprendre où s'achève l'Univers… Vagabonds et débrouillards, ils élaborent sur le vif, ici et maintenant, une conférence vertigineuse et drolatique. Ce spectacle de clowns créé par « Le Prato » a enchanté le public de la salle Gérard-Philipe par son ton décalé, sa poésie et son message. Des clowns qui n'ont pas hésité à rendre le public très complice...
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L’art lyrique, superbement désacralisé à l’église Saint-Piat |
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Mardi, 11 Novembre 2014 15:09 |
C'est à un grand rendez-vous lyrique auquel était convié le public roncquois, voire venu d'ailleurs, le 10 novembre en soirée, sous la nef de l'église Saint-Piat. Plusieurs centaines d'aficionados du chant lyrique ont applaudi à tout rompre la maestria du trio d'artistes internationaux venus à Roncq comme s'ils étaient en représentation sur l'une des scènes mondiales les plus prestigieuses.
Car leur démarche en toute simplicité n'avait d'autre objectif que de « désacraliser » l'art lyrique, en venant investir le choeur d'une église d'une ville de province. Jean-Vital Petit, ténor à l'opéra de Paris, Ariane-Olympe Girard, Soprano de niveau international, et Reiri Taniguchi-Letourmy, pianiste concertiste, ont fait étalage pendant une heure trente d'une virtuosité vocale exceptionnelle.
Le programme s'est nourri d'amour, de « Roméo et Juliette » de Gounod à « Carmen » de Bizet en passant par « La Traviata » de Verdi ou « Tosca » de Puccini. Un enchantement pour les mélomanes et autres amoureux du bel canto.
Dans une interview accordée avant le spectacle, les trois artistes faisaient état de leur passion née dès leur plus tendre enfance, que ce soit en France, au Puy-en-Velay ou dans la Drôme, ou dans une petite ville japonaise pour la pianiste. Pour eux, venir à Roncq - « cette magnifique commune où il faudrait s'arrêter plus longtemps » - c'était comme un retour aux sources, un retour à leurs racines provinciales. Et c'est pourquoi le public où figuraient Vincent Ledoux et de nombreux élus, s'est régalé, partageant même une complicité avec ces artistes lyriques si proches des gens ! (Ph. Thierry Thorel)
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Les 135 bougies de l’Harmonie du Blanc-Four en tenue de gala |
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Dimanche, 05 Octobre 2014 18:15 |
Fondée en 1879, héritière d'une longue tradition et forte d'un passé d'une grande richesse, l'Harmonie du Blanc-Four a su conserver son dynamisme par la qualité de son répertoire et l'engagement de ses musiciens. Dimanche 5 octobre, elle a fêté dignement ses 135 années d'existence, en tenue de gala et dans une église Saint-Roch pleine et généreuse, rassemblée pour partager ce joli moment musical oecuménique. Comme toute harmonie, elle est composée d'instruments à vent et d'instruments de percussion. Plus qu'un simple groupe de musiciens, l'harmonie du Blanc-Four est surtout une formidable machine d'amitié, regroupant des personnes de milieux socio-professionnels différents, mais qui ont en commun la passion de la musique. Elle accueille autant les musiciens en herbe que les confirmés, le seul critère de sélection étant l'envie de jouer et de faire toujours mieux ! Voilà ce qu'est aujourd'hui l'Harmonie du Blanc-Four : un Orchestre d'Harmonie riche d'une longue histoire et heureux de partager avec son public les partitions d'hier, d'aujourd'hui et demain.... Pour son 135ème anniversaire, elle a organisé le 5 octobre un concert sous les voûtes de l'église St Roch, en présence de 50 musiciens placés sous la direction de François-Xavier Pennel. A cette occasion, elle avait invité 135 voix, celles des chorales St-Roch, « Musique et Joie » de Neuville-en-Ferrain, «Les Jeudis qui Chantent» de Neuville-en-Ferrain, et «Lys-en-Choeur» de Bousbecque. Etait programmé un savant mélange de classique et de musiques plus récentes. Le public a répondu présent en investissant abondamment l'église du Blanc-Four où la prestance des choristes et des musiciens a fait honneur à l'anniversaire de cette vieille dame plus que centenaire ! (Ph. Thierry Thorel) www.harmonie-du-blanc-four.fr |
L’atelier reliure redonne vie aux livres de la Bibliothèque |
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Jeudi, 18 Septembre 2014 11:54 |
Pour les familiers et les adhérents de la Bibliothèque municipale sise au rez-de-chaussée du Centre culturel, difficile d'imaginer le travail mis en oeuvre pour restaurer les ouvrages. Car, à force de passer entre les mains de nombreux lecteurs, ils s'usent et plus rapidement qu'on ne le croit. Rose-Lyne Aernout, relieuse, s'emploie à redonner une jeunesse à ces milliers de pages racornies et autres couvertures qui ouvrent les portes de nos imaginaires. A raison d'une trentaine d'ouvrages par mois, le chantier est d'ampleur et l'opération souvent spectaculaire : c'est bien un nouveau livre qui revient sur les rayonnages de la Bibliothèque après avoir été démembré, reconstitué, recollé, refaçonné. Un long et patient travail de restauration qui exige la maîtrise de chaque geste. Les pages sont recoupées, assemblées, mises sous presse pour assurer l'adhérence des collages, rien n'est laissé au hasard, y compris lorsque Rose-Lyne vient délicatement poser in fine les couvertures d'origine pour redonner au livre son vrai visage au bout de cette formidable cure de jouvence. « Cette restauration sert également à reconstituer des séries bibliographiques quand on n'a plus la possibilité de racheter des ouvrages au tirage épuisé », souligne Odile Courbois-Jansen, directrice de la Bibliothèque Municipale, « et puis on aime bien aussi profiter du travail de Rose-Lyne pour mettre en couverture les jaquettes vendues avec le livre, souvent plus attractives ». Rien n'est laissé au hasard. Vous pourrez découvrir les étapes de ce travail mené dans l'ombre grâce à une vidéo qui sera projetée dans le cadre de la Nuit des Bibliothèques qui se déroulera au Centre culturel de Roncq, le samedi 18 octobre de 14h à 21h. (Ph. Th. Thorel) |
L’«Influence Nature » de Geneviève Deligne |
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Vendredi, 12 Septembre 2014 10:24 |
Autodidacte, passionnée depuis l'enfance par le dessin et la peinture, Geneviève Deligne, originaire de la métropole lilloise, a attendu l'âge de la maturité pour commencer à peindre des huiles. Dès 1994 et pendant une décennie, elle s'inspire des paysages de Cézanne et des couleurs vives et tranchées des peintres impressionnistes. Une immobilisation liée à un accident du travail va lui permettre de mettre le pied à l'étrier d'une trajectoire plus singulière. Elle reproduit alors sur la toile des photos aériennes de la Terre et des macro-photos de divers aspects de la Nature. Le résultat est étonnant : des entrelacs et autres lacis colorés dépeignent un cristal de roche vu au microscope électronique, une écorce d'arbre, un désert lybien ou un fleuve islandais vu du ciel. Elle s'ouvre désormais à diverses techniques, collage, calligraphie, gravure… et multiplie les expositions, des « Fenêtres qui parlent » (Lambersart, Roncq, Villeneuve d'Ascq) aux portes ouvertes des Ateliers d'artistes en passant par d'autres temps forts, à la Maison du Patrimoine de Comines, à Sainghin-en-Weppes, Wattignies… Exposition de diverses huiles de Geneviève Deligne sur le thème « Influence Nature », aux heures d'ouverture de l'Annexe-Mairie du 20 septembre au 8 novembre
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Stéphane Denève nommé directeur musical du Brussels Philharmonic |
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Lundi, 30 Juin 2014 11:40 |
Stéphane Denève, Roncquois d'origine âgé aujourd'hui de 42 ans, est devenu l'un des grands chefs d'orchestre français reconnus pour leur rayonnement international. Après avoir fait ses gammes à l'Ecole Municipale de Musique mais aussi au sein de la Philharmonie de Roncq, puis après être entré au Conservatoire de Tourcoing avant de sortir diplômé et lauréat du Conservatoire de Paris, Stéphane Denève a dirigé les plus grands orchestres que compte la planète, du Philharmonique de Munich à celui de Los Angeles en passant par l'orchestre symphonique de Londres et bien d'autres, de Vienne à Edimbourg. Après une carrière aux Etats-Unis, Stéphane Denève est nommé en 2004 au poste de directeur musical de l'Orchestre national royal d'Écosse. Cet orchestre a enregistré sous sa direction plusieurs oeuvres d'Albert Roussel. Son contrat a expiré à la fin de la saison 2011-2012. Il est actuellement le chef de l'Orchestre Symphonique de la Radio de Stuttgart. Il vient d'être nommé 1° chef invité de l'Orchestre de Philadelphie (USA). Et en septembre 2015, il dirigera en plus le Brussels Philharmonique à Bruxelles, et deviendra la 1° Directeur d'une nouvelle institution le Cffor, le Centre for future orchestra repertoire. En 2015, le Cffor entamera sa mission par la création d'une base de données disponibles en ligne. Ce nouveau site internet, accessible à tous, offrira la liste et les informations essentielles de toutes les oeuvres symphoniques créées depuis l'an 2000. Cet outil permettra au Cffor de lancer un grand débat international au sujet des compositions les plus à même de devenir les nouveaux piliers du répertoire symphonique du 21° siècle. Cet été il dirigera plusieurs festivals aux USA, avec les Orchestres de Boston, Philadelphie, Los Angelès, San Francisco.
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