Une vision d’avenir pour l’habitat à Roncq


Lors de la séance publique du conseil municipal du 27 mars dernier, les élus ont rendu un avis quasi-unanime (moins une voix) quant à la vision d’avenir d’un habitat harmonieux et équilibré à Roncq. Une vision qui s’intègre dans le cadre du PLH2 (Plan Local de l’Habitat) élaboré par LMCU en lien avec les communes pour la période 2012-2018. Il s’agit d’un outil d’orientation et non de programmation.
A Roncq, on recense 544 demandes de logement dont plus de la moitié exprimées par des Roncquois(es). Dans la métropole lilloise, la croissance démographique s’essouffle depuis 1975 (+0,2%). Le territoire tourquennois a perdu des habitants ces quinze dernières années, période durant laquelle la population ronquoise a stagné. Elle s’élevait à 12 897 habitants au 1er janvier 2012 contre 12 700 en 2000, soit moins de 200 habitants supplémentaires ces dix dernières années avec un gros déficit de jeunes (20/35 ans) et un doublement des séniors (55 ans et plus) entre 1999 et 2006. Dans le même temps, ont été mis en chantier plus de 700 logements neufs, sans boom démographique et dans une intégration urbaine apaisée.
L’actualisation du PLH ne bouleversera pas ce qui a été décidé précédemment :
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Préserver les terres dédiées à l’agriculture et retarder l’urbanisation pour les autres.
« Nous voulons préserver les terres agricoles et retarder le plus longtemps possible celles vouées à l’urbanisation », insiste Vincent Ledoux, Maire de Roncq.
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Refaire la ville dans la ville en densifiant le logement ou en destinant à l’habitat les espaces urbains vacants.
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Maintenir à Roncq, au sein de la métropole lilloise, l’apparence de
« gros village » ouvert et équilibré à la mixité sociale et professionnelle.
Les grandes opérations immobilières pavillonnaires, à l’habitat horizontal - comme l’ont été le Lierre qui a perdu 113 habitants entre 1999 et 2006 ou les Chats-Huants qui a accusé un déficit de 80 habitants durant la même période - ne correspondent plus aujourd’hui aux schémas d’aménagement.
Par ailleurs, Vincent Ledoux, Maire de Roncq, a lancé l’idée d’une 3ème centralité qui s’étendrait globalement du Centre Technique Municipal au versant nord de la rue Destombes, secteur qui dispose d’atouts stratégiques : situation en cœur de ville, proximité des commerces, des services publics et des transports en commun (Lianes 4 et 61), potentiel de gisements fonciers urbains qui permettraient de produire de nouveaux logements et de générer des produits fiscaux supplémentaires.
Le PLH2 est une photographie et un inventaire de ces gisements fonciers. Un peu moins d’une vingtaine de sites pouvant être opérationnels dans la période 2012/2018 ont été identifiés, susceptibles d’accueillir entre 400 et 500 logements nouveaux, ce qui est bien moins que les nouvelles constructions recensées sur le territoire roncquois lors de la dernière décennie. Le foncier du Centre Technique Municipal et d’Actival 2 sera examiné comme une hypothèse de travail. Le maire se montrera solidaire avec les territoires voisins et respectueux des accords passés entre LMCU et les bailleurs sociaux notamment.
Dernier point : il s’agira de concilier les opérations de construction avec les finances communales dès l’instant où la ville est propriétaire des assiettes foncières des projets.