Le collège Eluard fait son ciné salle Gérard-Philipe |
|
|
Vendredi, 18 Novembre 2016 15:42 |
Au collège Eluard, une vingtaine d'élèves de tous les niveaux (6è-3è) font leur festival cinématographique. Le projet lancé par Marie-Hélène Jounwaz, enseignante de Lettres, soucieuse de valoriser les expressions artistiques se poursuit pour la 3ème année consécutive. Après un atelier photo mis en place il y a trois ans et encadré par Virginie Laurent, photographe professionnelle, elle a lancé le 7ème art en septembre 2014 avec le concours de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). Le jeudi 24 novembre à 20h, salle Gérard-Philipe, sera projeté la 2ème production de cet atelier, un court métrage intitulé « Les deux clans » avec son making-off de 15 minutes. Après le cinéma muet, le thème abordé a été celui des effets spéciaux avec un soin apporté à l'histoire du cinéma (Méliès…). Un an de travail, des tournages au collège, dans le parc de l'Hôtel-de-Ville, devant le cinéma Gérard-Philipe, au théâtre de la Rianderie à Marcq-en-Baroeul, une distribution de cinq adultes, six élèves, deux figurants et trois membres du personnel du collège (cuisinier, informaticien, femme de ménage) pour un objectif qui va bien au-delà de la réalisation d'un film d'une petite dizaine de minutes. Très vite, une quinzaine de collégiens a adhéré à la démarche qu'ils vénèrent aujourd'hui. Tout a commencé en 2014 avec la réalisation d'un court métrage muet – mais avec une bande son sans paroles - d'une dizaine de minutes intitulé « Tempus Fugit » (« La fuite du temps ») pour lequel une affiche, une bande-annonce et un making-off ont été réalisés avec projection le 22 juin 2015 au cinéma Gérard-Philipe en séance publique, en présence du réalisateur Max René d'«AlphaFilms ».
Un tournage au long cours à la manière de Lars Von Trier
Bis repetita lors de l'année scolaire suivante, toujours avec Max René qui apporte ses compétences et le matériel et Hervé Bodet, enseignant de Sciences Physiques. Les collégiens ont écrit le scénario et l'association de parents d'élèves du collège a même joué le jeu en figurant dans la distribution. On a vu en juin dernier sur le terrain roncquois une équipe de tournage investir divers lieux pour tourner un nouveau court métrage, avec rigueur et application. Ces collégiens apprennent à se responsabiliser – « l'idée, c'est qu'ils soient capables de travailler en équipe, qu'ils soient autonomes et qu'ils aillent au bout de leur projet », souligne Marie-Hélène Jounwaz - avec la mise à disposition d'un matériel professionnel. Pour ce second court métrage, deux élèves, Nathanaël Guidez et Thomas Filez, ont manié les caméras et joué les chefs opérateurs. A raison d'une heure hebdomadaire à laquelle s'ajoute une heure et demie de tournage toutes les deux semaines, ils ont travaillé pendant un an. Pour la réalisation du 3ème court métrage qui sera placé sur le thème de l'adolescence, l'atelier cinéma intégrera des jeux théâtraux et de l'improvisation. « On fera un tournage au long cours à la manière de Lars Von Trier pour explorer d'autres méthodes d'écriture et de tournage », s'enthousiasment les deux enseignants, « on fera également davantage participer les élèves au montage ». Une chose est sûre : cet atelier fait naître des vocations. Ainsi, un élève passe désormais des castings après avoir effectué ses premiers pas d'acteur au collège Eluard ! (Photos Thierry Thorel) « Les deux clans », court-métrage réalisé par l'atelier cinéma du collège Eluard, en séance publique le jeudi 24 novembre à 20h au cinéma Gérard-Philipe, projection gratuite suivie du making-off et d'un débat |
|
Chanter en adoptant le langage des signes |
|
|
Vendredi, 18 Novembre 2016 15:33 |
Murielle Vandenouc dirige la chorale des enfants de l'Ecole Municipale de Musique. Jamais, dans sa carrière, elle n'avait eu à apprendre aux enfants une chanson…signée. C'est ce qui s'est passé durant l'automne suite à la demande de la Mairie de participer à l'opération de sensibilisation du handicap en répétant une chanson – « La ballade nord-irlandaise » de Renaud – qui sera présentée lors du concert de Noël à l'église Saint-Piat le 9 décembre. Alexia Jouvenez, présidente de l'association « Signons avec Zélie », a appris à la chorale le langage des signes et le résultat a dépassé l'attente comme l'explique Murielle Vandenouc : « c'est complètement nouveau, j'ai appris ce langage en même temps que les enfants très enthousiastes. Ils ont une capacité d'assimilation incroyable, ils l'ont fait avec joie et bonne humeur. C'est d'autant plus une belle manière d'ouverture au handicap que cette chanson parle de paix et de fraternité à l'heure de Noël, c'est tout simplement formidable ». (Photos Thierry Thorel) Vous pourrez retrouver un reportage-vidéo sur cette opération de sensibilisation au handicap avec ce moment fort dès le 14 décembre sur www.roncq.TV |
Foyer Michelet : coquillages et crustacés… |
|
|
Vendredi, 18 Novembre 2016 10:56 |
87 convives avaient pris place autour des tables du foyer Michelet le 17 novembre pour permettre aux résidents de se retrouver autour d'un repas « crustacés » d'anthologie. Avec le groupe Lou Clark pour mettre l'ambiance et on n'a pas été déçu. Ce joli moment convivial et festif a été, comme d'habitude, organisé de main de maître par l'association présidée par Angelo et toute son équipe ! |
A l’école Jaurès, des enfants de CP apprennent le langage des signes |
|
|
Jeudi, 17 Novembre 2016 18:03 |
Comment mieux sensibiliser des enfants de CP au handicap qu'en les invitant à se mettre in situ et de façon ludique ? C'est la démarche qu'a développée le 17 novembre à l'école Jaurès Alexia Jouvenez, maman d'une enfant atteinte de surdité et présidente de l'association « Signons avec Zélie ». Après s'être présentée en quelques signes, elle a amené les enfants à formuler des mots et les lettres de l'alphabet uniquement en ayant recours au langage des signes, un langage à part entière. Sous l'oeil attentif de Peggy Robert, Conseillère Municipale au Handicap, à l'accessibilité et à la mobilité réduite, les élèves ont pu ainsi se mettre dans la peau d'enfants sourds qui ne cessent de développer la vue et l'ouïe pour se faire comprendre et communiquer. Plusieurs enfants on pu faire écrire leur prénom au tableau rien qu'en épelant les lettres avec… des signes. « J'explique aux enfants ce que c'est être sourd et comment ressentir des vibrations et des sons autrement que par l'oreille », explique Alexia Jouvenez, « s'ils rencontrent une personne sourde dans la rue, c'est important qu'ils sachent dire lui bonjour tout simplement avec un signe. Les enfants sont très sensibles à cet autre moyen de communication parce que c'est simple à apprendre, ils posent des questions très pertinentes sur la surdité ». Vous pourrez retrouver cet apprentissage des signes dans un reportage vidéo consacré à la sensibilisation à différents handicaps sur www.roncq.TV dès le 14 décembre prochain |
Le tome 3 de « Si Roncq m’était conté… » est sorti |
|
|
Jeudi, 17 Novembre 2016 17:49 |
Le Club Roncquois d'Histoire Locale poursuit sur sa lancée sous la forme d'une saga. Voilà quelques années, les membres du club avaient édité un premier recueil de cette série consacrée à des témoignages et des interviews de « témoins de l'histoire quotidienne à Roncq depuis un siècle », précise Bernard Delval, secrétaire de l'association, « nous sommes cette fois allés à la rencontre de témoins de l'histoire artisanale, industrielle ou associative ». Et cet opus passionnera les férus d'histoire roncquoise, celle tissée d'anecdotes et de parcours de vie parfois des plus exemplaires ou étonnants. La galerie de portraits présentée par Bernard Delval mais aussi Francis Lebrun et Pierre Delvoye est assez croustillante quand elle couture la vie d'une commune par des personnages qui ont fait date. On y retrouve la vie agricole avec Louis Hennion qui raconte sans détour sa traversée du XXème siècle, la vie textile avec la famille Delahousse pas épargnée par les horreurs de la guerre et qui a trouvé un héros en la personne de Lucien Anselme, engagé volontaire en 1912, officier au combat et mort pour la France en 1917 (la photo exceptionnelle du blockhaus où il est décédé en Belgique figure dans l'ouvrage). André Couvreur, artisan coiffeur rue de Lille, Bernard Lamblin, tenancier du « Central Tabacs », Roger Bayart qui créera ensuite « Roncq Ambulance », Jean-Marie Broquart et Georges Wallecamps, figures du Blanc-Four, Pierre Filez de l'entreprise de vins éponyme, Joseph Leys de la brasserie elle aussi éponyme, Serge Denève ou encore Polydore Joseph Vansteenkiste racontent au fil des pages passionnantes leur Roncq, celui qui appartient au passé mais qui fonde l'identité locale d'aujourd'hui. Un ouvrage dédié à la vie tout simplement, celle qui a jalonné ce XXème siècle aux multiples visages et évolutions, et qui se bonifiera à n'en pas douter au fil du temps comme un bon vin. « Si Roncq m'était conté… témoignages de familles », tome 3, en vente dans les deux librairies roncquoises, « Dictée Récré » dans le Centre-Bourg et « Montecristo » au Blanc-Four, au prix de 10 euros, ou encore le jeudi après-midi à partir de 14h30 auprès du Club Roncquois d'Histoire Locale, au 40, rue Henri-Barbusse. Vous pouvez encore vous procurer les deux premiers tomes auprès du CRHL |
« Je grandis, tu grandis » : plantation d’une quarantaine d’arbres |
|
|
Mercredi, 16 Novembre 2016 11:26 |
Le 16 novembre, dans l'attente de la traditionnelle manifestation « Je grandis tu grandis » qui se déroulera le 26 novembre salle Catry, les mains vertes du service embellissement de la Ville ont planté une quarantaine d'arbres le long du Bd de Roncq entre le giratoire de l'Europe et la becque de Neuville. Il s'agit de deux variétés d'Acer, à feuilles vertes et à feuilles pourpres. Le principe est simple : pour chaque naissance, un arbre est planté dans la ville, ce qui représente depuis 2001 un millier d'arbres mis en terre en différents points de la ville. Ces plantations s'inscrivent cette année dans la continuité de ce qui avait été mis en oeuvre l'an passé, à savoir la plantation de 36 arbres le long de la RD 191, face au parc d'activités du XXIème siècle Pierre-Mauroy. L'idée est de valoriser l'une des entrées de la ville tout en apportant une touche végétale à l'heure de la COP 22 ! |
Oiseaux et biodiversité à Roncq : l’inventaire du GON |
|
|
Mardi, 15 Novembre 2016 19:10 |
Dans un document de synthèse, le Groupement Ornithologique et Naturaliste des Hauts de France (GON) détaille les inventaires réalisés à Roncq destinés à déterminer les espèces d'oiseaux présents dans la ville et faire un état des lieux de la biodiversité en place. Les inventaires ont été réalisés par 11 points d'écoute les 17 mai et 29 juin derniers ou ont été plus spécifiques. A noter que les habitants ont contribué à l'amélioration de la connaissance des oiseaux via une adresse mail mise à leur disposition pour l'occasion –
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
57 oiseaux nicheurs ont été observés dont huit peuvent être considérés comme « espèces à enjeu » : des oiseaux des villes comme le martinet noir, l'hirondelle de fenêtre ou rustique, des oiseaux des haies comme la fauvette grisette, la chevêche d'Athéna, l'hypolaïs polyglotte, la linotte mélodieuse, des oiseaux des champs comme l'alouette des champs. La chevêche d'Athéna est une espèce considérée comme en déclin sur les territoires français et belge, elle fait donc l'objet d'un plan d'actions. On trouve un noyau important de population de cet oiseau dans les communes voisines du bord de Lys. En ce qui concerne les oiseaux des milieux urbains, deux colonies d'hirondelles de fenêtre qui hivernent en Afrique ont été localisées en différents points de la commune. Avec 22 nids, c'est l'une des colonies les plus importantes des environs. Par ailleurs, une colonie d'hirondelles rustiques a été trouvée avec au moins 15 nids fraîchement utilisés. La pose de nichoirs permet aux hirondelles de s'installer plus facilement ou plus rapidement lors de conditions défavorables (printemps très sec ou très pluvieux). Un nid de martinet noir a été découvert à l'intersection des rues de Lille et Henri-Barbusse. Il est probable que d'autres nids soient localisés rue Barbusse, des traces de fientes ont été repérées. Le moineau domestique n'a pas été contacté aussi régulièrement qu'espéré.
Des oiseaux moins courants observés à Roncq
Le gobemouche gris est un occupant régulier mais inconstant des parcs et jardins. Sa reproduction a été constatée sur le bâtiment du Centre culturel au printemps 2016. En plus de ces oiseaux, une espèce exotique a régulièrement été observée à Roncq : la perruche à collier. Du côté des mammifères, cinq espèces au moins ont été observées dont la belette dans la partie ouest de la ville et le lérot trouvé par un habitant au Blanc-Four. Parmi les papillons rencontrés, le machaon est l'un des plus grands et des plus spectaculaires, observé au parc du Bois Leurent et dans la partie Nord-Est de la commune. 9 espèces de coccinelles ont été recensées à Roncq (à 16 points, à 22 points, des friches). Enfin, cinq espèces d'odonates (libellules et demoiselles) ont été identifiées. Dans leur conclusion, Cédric Beaudoin, Théalie Dhellemmes et Rudy Pischiutta du GON remarquent que Roncq présente une avifaune typique des villes, villages et parcs et jardins associés. De manière plus surprenante, les espèces agricoles sont bien moins présentes qu'attendues, sans doute les effets de la périurbanisation. Les espèces aquatiques sont elles aussi peu présentes. Aucune espèce à valeur patrimoniale élevée n'a été découverte même si des oiseaux un peu moins courants ont été observés comme le gobemouche gris, la bergeronnette des ruisseaux, la chevêche d'Athéna ou le pigeon colombin (dans le parc de la Mairie). Quelques rapaces ont été vus sans savoir s'ils nichent sur le territoire roncquois (Epervier d'Europe, Faucon crécerelle, Buse variable, Chevêche d'Athéna). Et le GON de préconiser des conseils pour maintenir et développer la biodiversité à Roncq : pose de nichoirs, gestion douce des espaces verts, réfection des berges des plans d'eau, maintien de bois mort, maintien et plantation de haies, sensibilisation et information auprès des habitants… |
Fermeture rue du Billemont et circulation alternée Bd de l’Eurométropole |
|
|
Mardi, 15 Novembre 2016 10:33 |
Dans sa partie comprise entre le Bd de l'Eurométropole (RD 191) et la limite de territoire vers Halluin, la rue du Billemont fait peau neuve en cette fin d'année 2016. Des travaux sont en effet placés sous la maîtrise d'ouvrage de la Métropole Européenne de Lille et se déclinent de la manière suivante : reconstruction des trottoirs avec zone de stationnement du côté des habitations, prolongement des trottoirs jusqu'aux passages piétons du Bd de l'Eurométropole, nouveau tapis de chaussée. Ce chantier entraîne la fermeture dans les deux sens de la rue du Billemont aux heures de chantier pendant environ trois semaines. Autre conséquence : le réaménagement du carrefour formé avec le Bd de l'Eurométropole (RD 191) va obliger début décembre la mise en place d'une circulation alternée aux heures de chantier à ce niveau du Bd de l'Eurométropole. Ce secteur sera donc à éviter en priorité, surtout aux heures de pointe. Il sera alors préférable d'emprunter le Bd d'Halluin. |
Sensibilisation au handicap : démonstration de rugby fauteuil le 27 novembre |
|
|
Lundi, 14 Novembre 2016 17:27 |
Dans le cadre de la journée du handicap du 3 décembre, la Ville organise avec divers partenaires associatifs une grosse quinzaine de sensibilisation à divers handicaps. Cela débutera le dimanche 27 novembre à 17h à la salle Jules-Gilles avec une démonstration de rugby fauteuil orchestrée par Jérémy Vanneste, ancien champion de France de la discipline, son frère Jérémy et les athlètes de l'Iris Club lillois où figure notamment Eric Meurisse, fondateur du club et membre de l'équipe de France ayant participé aux Jeux Paralympiques de Londres en 2012. Jéméry Vanneste, Roncquois de 25 ans, qui a participé dernièrement aux Marathons de New-York et de Berlin, a lui aussi fait partie de l'effectif de L'Iris Club lillois dans les années 2008-2012. « On va présenter une opposition pour une démo-spectacle d'environ une heure avant de proposer au public de prendre place dans les fauteuils », précise Jérémy. Le rugby fauteuil – également appelé « Murderball » aux USA - est né en 1976 au Canada de l'idée de trois militaires handicapés souhaitant jouer au basket et qui ont créé cette discipline inspirée à la fois du hockey, du basket, du rugby ou encore du football américain. « Il se pratique à quatre contre quatre sur un terrain de basket avec deux en-buts matérialisés par des plots », explique Jérémy, « il faut marquer le plus possible, il y a des fauteuils de défense et d'attaque. Cela paraît violent à regarder mais il n'y a pas de contacts physiques entre les joueurs, seuls les fauteuils à la fois très lourds et très mobiles vont au contact ». La rencontre se dispute en quatre quarts-temps de 8 minutes. Vous êtes invités à venir assister très nombreux à cette démonstration très spectaculaire et à découvrir ce sport olympique. D'autres animations et sensibilisations sont programmés dans le cadre de cette opération : dans le cadre des TAP dans les écoles roncquoises du lundi 28 novembre au vendredi 2 décembre, à l'Ecole Municipale de Musique en lien avec l'association « Signons avec Zélie » dans le cadre des concerts programmés pour les festivités de Noël les 9 et 10 décembre, avec l'ARPHA (Association Régionale pour la Promotion des Personnes Handicapées Adultes) auprès des enfants primaires de Récré'Anime le 7 décembre sur le handicap visuel, à Vital Gym avec des résidents autistes de la résidence "Le Lavoir", aux Chiens Guides d'Aveugles pour une opération de sensibilisation auprès de différents publics… Le programme de la démonstration de Rugby Fauteuil le dimanche 27 novembre à 17h à la salle Jules-Gilles : arrivée des joueurs à 16h30, début du match d'exhibition à 17h, mise à disposition des fauteuils à 18h pour le public qui souhaiterait « se mettre dans la peau de ». |
|
|