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Kevin, jeune adulte autiste, s’investit pleinement aux Archives municipales Imprimer Envoyer
Vendredi, 12 Mai 2017 11:45
kevin3.jpg-vignetteAgé de 29 ans et originaire des Flandres maritimes, Kevin est l'un des dix locataires de la résidence « HabiTED – Le Lavoir » au Blanc-Four, depuis septembre 2015. Comme ses voisins, il vit pleinement les relations de voisinage, de rencontre, de convivialité, d'engagement, de partage au sein de cette résidence. Mais depuis octobre 2016, dans le cadre d'un contrat de bénévolat noué entre la Ville et HabiTED - dispositif d'accès à l'autonomie de jeunes adultes autistes - il consacre pleinement un peu de son temps au coeur du service des Archives municipales de la Ville, sous la responsabilité de Catherine Déjardin. L'expérience dépasse toutes les attentes et Kévin est plus enthousiaste que jamais.
Il est devenu expert de la chaîne archivistique, comme le confirme Catherine Déjardin. Du tri du vrac jusqu'à la cotation et au conditionnement, il sait tout faire. En moins de six mois, à raison d'une demi-journée par semaine, puis de deux demi-journées, il a ainsi ordonné l'ensemble du fonds de l'ancien architecte décédé Urbain Degryse. « J'aimerais en faire plus tant cela me plaît », reconnaît-il en toute modestie, « je n'ai pas l'impression d'avoir perdu mon temps, j'aime aller jusqu'au bout de ce que j'entreprends, j'apprécie l'ordre, j'ai vraiment envie de poursuivre ce type de collaboration ».
Il a même déniché des perles dans ce travail de classement. « On a trouvé par exemple l'un des plans du projet de réalisation en 1913 d'un Hôtel-de-Ville à l'emplacement de l'ancienne Mairie, près de l'église Saint-Piat, c'était magnifique avec un bâtiment doté d'un beffroi », précise l'archiviste de la Ville.
« J'ai accueilli Kevin de la manière la plus naturelle », reprend Catherine Déjardin, « à aucun moment, je n'ai douté de sa manière de travailler, il a aimé tout de suite le classement alors que c'est un travail difficile et fastidieux. Il s'est vraiment investi, avec intérêt et passion. Il a réalisé le traitement de ce fonds en un temps record, c'est une expérience enrichissante ».
 
Insertion sociale, culturelle et professionnelle

Stéphane, administrateur et secrétaire de l'association ISRAA (Innover Sensibiliser Réagir pour l'Avenir des personnes Autistes), papa de l'un des locataires de la résidence HabiTED au Blanc-Four, le rappelle : « une fois qu'on a mis en place l'autonomie des jeunes adultes autistes par l'habitat, on vise ensuite l'insertion sociale, culturelle et professionnelle ». Nul doute qu'à ce titre, Kevin va faire des émules, ainsi que Franck, autre résident roncquois HabiTED qui mène lui aussi une expérience très concluante au Drive d'Auchan où il est préparateur de commandes.
« L'association ISRAA est satisfaite des équipes qui acceptent d'accueillir nos résidents, c'est une belle et fructueuse collaboration qui se nourrit du bien travailler ensemble, il y a de l'envie réciproque », assure-t-il. Prochainement, Kévin accompagnera Catherine Déjardin aux Archives Départementales du Nord pour qu'il découvre l'autre dimension de la mission à laquelle il participe. A la lumière de cette expérience positive, Stéphane se plaît à féliciter la responsabilité citoyenne de la Ville.
 
Extension de l’école Kergomard : un pavillon en bois tout en légèreté Imprimer Envoyer
Mercredi, 10 Mai 2017 17:17
bois3.jpg-vignetteDepuis le 10 avril, les techniciens s'affairent à monter les poutres en bois de l'extension de l'école Kergomard. Après la démolition de l'escalier arrière de l'école, les premières fondations, le coulage de la dalle, la réalisation des premiers murs et la pose des piliers en acier, voici venu le temps de la mise en place de la structure en bois. Un jeu de patience et de précision qui nécessite l'utilisation d'une grue capable de lever des poutres de 5 tonnes. Dans le même temps, les couvreurs assurent l'étanchéité du local construit en parpaings. Désormais, ce sont les cloisons de l'étage qui sont hissées et installées pour offrir les murs et les volumes des futures salles.
La nouvelle entrée de l'école Kergomard se présentera sous la forme d'un porte-à-faux ouvert sur un parvis de 210 m2 en béton désactivé aux allures d'agora. L'extension comprendra également deux classes de 58 et 65 m2, une salle de motricité de 96 m2, une extension de la garderie, une salle pour les activités périscolaires de 49 m2, un patio d'accueil et de circulation de 85 m2.
Comme l'explique Damien Surroca, architecte concepteur de ce projet, « c'est la 3ème extension de cet établissement qui est en cours de réalisation depuis le début du 20ème siècle et l'établissement d'origine. Ce chantier de construction d'un pavillon en bois tout en légèreté est mené sur un site occupé. Cette extension fait écho par son volume à la salle de motricité située à l'opposé de l'établissement ».

Habillage en terre cuite dans le respect du patrimoine environnant

Cette extension surélevée et montée sur pilotis est destinée à offrir une nouvelle entrée de l'école sur le parc et l'av. Alphonse-Loeul, dotée d'un petit parvis. « La construction en bois présente beaucoup d'atouts », reconnaît Damien Surroca, « c'est une construction saine et toutes les finitions seront également en bois, la charpente sera visible à terme ». Par ailleurs, grâce à une rampe paysagère, les enfants pourront passer facilement du futur préau à la cour de récréation. Et la façade ainsi végétalisée constituera un pendant au parc Vansteenkiste.
Les délais seront respectés, promet l'architecte, pour que cette extension soit terminée à la rentrée de septembre prochain. Durant l'été, un autre chantier va démarrer cette fois à l'intérieur des locaux de l'école Kergomard. « On va mener pour le coup une opération très rapide de reconfiguration complète des locaux de restauration (office de réchauffage, locaux du personnel) dans le respect de la marche en avant et des normes en vigueur. Avec cette rénovation énergétique (ventilation, chauffage, renouvellement d'air), ces travaux de cloisonnement, d'électricité…, on va apporter un meilleur confort hydrothermique à l'établissement ».
Dernier aspect important de ce chantier dont le coût global s'élève à 1,7 million d'€ : la vêture qui s'inscrira dans le respect du patrimoine avec un habillage en terre cuite. De quoi assurer la pérennité du bâtiment tout en respectant le patrimoine ancien des alentours.

 
Au coeur des classes transplantées à Lou Riouclar Imprimer Envoyer
Mardi, 09 Mai 2017 10:07
jaures4.jpg-vignetteJusqu'au 19 mai, se déroulent pour les 165 élèves de CM2 des écoles publiques et privées de Roncq - y compris la classe ULIS de l'école Neruda prise en charge par Mme Comyn - les nouvelles classes transplantées qui succèdent aux anciennes classes de neige. Le programme établi est des plus séduisants, il a été bâti autour de trois axes comme le souhaitait Thibault Tellier, Adjoint à l'Action éducative, lors de la rentrée scolaire de septembre dernier : découverte du milieu montagnard, écologie et développement durable, histoire locale et du patrimoine. Les enfants sont partis le 9 mai sous le soleil depuis le parking de la gare, accompagnés de 14 membres du dispositif « Mer et Montagne » ainsi que de plusieurs enseignants : M. Dupont pour l'école Saint-François, Mme Delporto pour l'école St-Roch, M. Delannay pour l'école Brel, Mme Di Bartolo pour l'école Jaurès, Mmes Comyn et Pawlyszyn pour l'école Neruda.
Les activités prévues sur place, à Lou Riouclar dans la vallée de l'Ubaye (Alpes de Haute-Provence), vont intégrer ces thèmes : balade patrimoine ou orientation, visite de la Maison du Bois, abeilles et ruches, atelier pain, atelier loup ou p'tites bêtes, astronomie, énergies renouvelables, cadrans solaires, canaux d'irrigation, découverte de la forêt, sortie au torrent de l'Abbéous, ornithologie, traces et empreintes, éco citoyenneté,  lecture de paysage, boussole. A cela s'ajoutent des sorties exceptionnelles avec une journée randonnée en haute Ubaye, une journée excursion autour du lac de Serre-Ponçon ou encore une visite de la ville de Barcelonnette.
 
La commémoration du 8 mai contrariée par la pluie Imprimer Envoyer
Lundi, 08 Mai 2017 12:38
8-mai20-vignetteLes commémorations des 72 ans de la signature de l'armistice du 8 mai 1945 se sont déroulées sous un ciel pluvieux, aux cimetières du Centre-Bourg et du Blanc-Four. Pour cet anniversaire scellant une paix durable après le martyre des peuples – près de 60 millions de morts recensés au cours de ce conflit mondial – Michel Delcroix, président de la section locale des ACPG-CATM, a lu le message de la fédération.
Rodrigue Desmet, 1er Adjoint au Maire, a fait lecture du message national de Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d'Etat chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire. Auparavant, Francis Méresse, président de la section locale de l'UNC, a rappelé dans son intervention le sacrifice des Roncquois tombés pendant la 2ème guerre mondiale ainsi que celui des trois soldats britanniques tombés à Roncq. Rodrigue Desmet a fleuri avec une fille incarnant la jeunesse le monument aux Morts pour la France. La Jeanne d'Arc et l'Harmonie du Blanc-Four, les porte-drapeaux et anciens combattants, les secouristes de la Croix-Blanche ont emmené le cortège depuis la place Jean-Jaurès jusqu'au cimetière du Centre-Bourg où figuraient nombre d'élus. Rodrigue Desmet a terminé son allocution salle Catry en raison de la pluie.
 
Un jardin japonais très zen aménagé à l’école Picasso Imprimer Envoyer
Samedi, 06 Mai 2017 15:30
le-jardin-zen-bis-principalDernièrement, les jardiniers de la ville placés sous la responsabilité de David Delannoy sont allés à l'école Pablo Picasso, aux Chats-Huants, pour y transformer en jardin japonais du plus bel effet une partie d'un patio intérieur en friche jusque-là. L'association des DDEN du district de Tourcoing en a profité pour offrir à l'école un composteur de déchets qu'elle a installé dans une partie du patio où des parents d'élèves plantent chaque année des pommes de terre, opération utile à l'éveil à la Nature des élèves.
 
Résultats du 2ème tour de l’Election Présidentielle 2017 à Roncq Imprimer Envoyer
Samedi, 06 Mai 2017 11:10
elections2-vignetteLe scrutin roncquois du 2ème tour de l'Election Présidentielle, fort d'une participation de 73,36% de votants, a placé Emmanuel Macron en tête avec 63,50% des suffrages exprimés, devant Marine Le Pen qui recueille 36,50%. A noter les 8,30% de bulletins blancs.
Vincent Ledoux, Député-Maire, voit dans les résultats nationaux "un verdict exceptionnel avec une abstention record depuis 1969. Marine Le Pen s'est révélée une nouvelle fois bien plus Diafoirus que Pasteur, ne cherchant aucunement à trouver un quelconque vaccin mais plutôt à se nourrir de la désespérance d'un malade qui n'est pas, lui, imaginaire."
"On va gouverner avec quelle majorité ? L'échiquier politique va se recomposer. La légitimité du président nouvellement élu est fragile. Il faudra demain apporter de vraies réponses à nos concitoyens, et cela doit passer par l'élection à l'Assemblée Nationale de députés expérimentés, déterminés à porter un projet réformateur pour la France, vigilants face à cette montée de l'extrémisme qu'il est temps décidément d'enrayer." (Photos Thierry Thorel)
Voici les résultats du 2ème tour de l'Election Présidentielle 2017 à Roncq : cliquez ici
 
Résidence du « Vert Bois » : les locataires font connaissance et signent les baux Imprimer Envoyer
Vendredi, 05 Mai 2017 17:08
vert-bois4.jpg-vignetteLe 5 mai, salle Joël-Bats, l'émotion était palpable chez les futurs locataires des quatre maisons de 85 m2 et des 14 appartements locatifs de types 2 et 3 de la résidence Notre Logis du « Vert Bois », rue du Dronckaert. Il s'agit d'un collectif et de maisons mitoyennes érigés sur les anciennes réserves foncières du projet avorté de l'A24, non loin de la résidence des Azalées en remontant vers le Boulois et le Bois d'Achelles. Le programme d'habitat du bailleur Notre Logis et du promoteur Loginor comprend 57 logements. Pour l'heure, il s'agit des premiers logements qui seront livrés les 31 mai et 1er juin prochains, avant la remise des clés de huit autres maisons, quatre en location-accession fin juin et quatre autres en location fin juillet. Toutes et tous sont venus signés les baux de location avant de visiter leur nouveau lieu de vie pour lequel les futures locataires sont déjà ravis.   
En présence d'Annick Castelein, Adjointe au Logement, et de Michel Pétillon, Adjoint à l'Aménagement urbain, Vincent Ledoux a insisté sur le bien vivre ensemble, sur l'apprentissage de la vie en collectivité : « vous allez intégrer un programme d'habitat de qualité comme sait les réaliser Notre Logis, vous serez accueillis dans de bonnes conditions, dans une commune agréable, où il fait bon vivre, où l'on a tout pour vivre heureux et en bonne santé ».
Puis, le staff de Notre Logis – Jérôme Marais, responsable de programme, Marie Storm, Chargée des locataires, Xavier Fauquembergue, responsable de la maintenance et des travaux, Jean-Michel Delvas, Chargé de clientèle - ont rappelé un certain nombre de règles et de recommandations. L'heure était à la satisfaction d'intégrer un nouveau cadre de vie pour des raisons diverses correspondant à des parcours de vie différents. « Je viens de La Bassée mais je travaille à Comines et j'ai trouvé ce logement grâce à des amis roncquois qui m'en ont parlé », témoigne Gaël, 41 ans, « mon fils est scolarisé à Roncq et je travaille à La Poste au CIT », ajoute Thomas, « je reviens dans ma commune d'origine après une rupture », confie Magalie, 28 ans, « je réside actuellement à Tourcoing alors que mes deux filles vivent à Roncq, j'ai réussi à avoir un appartement au rez-de-chaussée de la résidence, étant en invalidité », poursuit un autre futur locataire.
La plupart des futurs locataires proviennent de la Vallée de la Lys et présentent tous les profils, célibataires, couples, familles. Sur place, lors de la visite des appartements et des maisons, les mines étaient réjouies et satisfaites.
 
L’école Kergomard donne de la voix à la Maison de retraite Imprimer Envoyer
Vendredi, 05 Mai 2017 16:32
chorale-retraite15.jpg-vignLe 5 mai après-midi, trois classes de l'école Kergomard – les sections de Moyens et de Grands - se sont retrouvées à la Maison de retraite « La Colombe » pour participer à une rencontre vocale intergénérationnelle.
Quatre chansons sur le thème de la différence (thème du Défi culture de cette année scolaire) ont été interprétées par environ 70 enfants : "Qu'importe les couleurs", "La vache Chipette", "Le Pingouin", "Cailloux et coquillages". De son côté, la chorale des résidents a également donné de la voix.  
La chorale des élèves des sections de Moyens et Grands de l'école maternelle Pauline-Kergomard a été constituée il y a déjà plusieurs années et elle tourne pour cette année scolaire depuis la Toussaint 2016. Elle participe à diverses prestations devant les parents, des élèves… Les résidents de "La Colombe" ont vivement apprécié ce moment juvénile. (Reportage Sonia Grandais)
 
« Bienvenue chez les Ronks » sur France 3 : une série d’animation que l’on doit à un Roncquois Imprimer Envoyer
Vendredi, 05 Mai 2017 11:33
ronks-vignetteA la télé, il n'y a pas que « Silex and the city » sur Arte pour narrer les tribulations cocasses de l'évolution de l'humanité vue du côté d'un village néanderthalien. Non, il y a aussi pour les plus jeunes – les 6-11 ans – la série de 52 épisodes de 13 minutes diffusés sur France 3 de « Bienvenue chez les Ronks » qui narrent le retour d'un extraterrestre sur Terre mais à la…préhistoire ! Et bien évidemment il tombe sur les Ronks qui vous rappellent sans doute quelque chose. Il ne faut pas chercher loin : Charles Vaucelle, Roncquois de 39 ans (ses parents ont tenu la boucherie Vaucelle dans le Centre-Bourg jusqu'en 1987), est le co-créateur et co-réalisateur de cette série produite par le studio « Xilam animation » pour France Télévisions et The Walt Disney Company France. Et cette aventure décolle vraiment avec une nouvelle création de Charles Vaucelle - « Paf le Chien » - achetée par Disney et qui part donc pour les Etats-Unis ! 
Charles Vaucelle le reconnaît lui-même. Ce titre – « Bienvenue chez les Ronks » - est à la fois un clind'oeil à Dany Boon et à sa ville natale. Pour le reste, c'est une plongée animée dans un monde très ancien, dans les années  37 520 avant J.C. Et le fil conducteur est des plus fantaisistes avec néanmoins un message sous-jacent des plus pertinents : tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut vivre avec son temps. Le problème, c'est que tout le monde n'est pas calé à la même heure !

Un Roncquois créatif qui séduit les Américains

De quoi parle cette série aux accents roncquois dans le titre ? C'est ce qu'on peut lire dans le sypnosis : « sur Terre, les Néandertaliens placides vivent au rythme de la Nature et se satisfont parfaitement de leur confort archaïque. Dans le reste de la galaxie, tout va à 100 000 années-lumière par seconde, et la roue n'est déjà plus qu'un souvenir obsolète. Histoire de remettre les pendules à l'heure, Flash, un alien délicat, est envoyé dans la tribu des Ronks pour donner un gigantesque coup d'accélérateur à l'évolution de l'humanité. Mais les aïeux de Darwin n'ont pas l'air prêt à la faire, cette (r)évolution. »
On voit très vite le ressort de cette série destinée au jeune public mais pas seulement. Ainsi, le « coqueliphone » de nos ancêtres devient dans la série le smartphone d'aujourd'hui. Et bien évidemment ce coqueliphone mis en scène et scénarisé va déclencher la révolution dans ce qui n'était encore qu'une tribu perdue dans la jungle. Les scènes improbables et hautement humoristiques s'enchaînent avant de délivrer le message suivant : « les coqueliphones ne sont à utiliser uniquement que pour leurs fonctions primitives avec des applications utiles comme par exemple L'attrape Mammouth ».

L'envie de réaliser un long métrage d'animation

Charles Vaucelle est un dessinateur dans l'âme. Son parcours le démontre, jalonné par les Beaux-Arts, des formations en graphisme, illustration, dessin animé à Angoulême… Son talent va séduire rapidement 13 des 15 studios qu'il a démarchés lorsqu'il est arrivé dans la capitale à l'aube des années 2000. Approché par Gaumont et recruté comme chef designer pour la série « Oggy et les cafards », il veut très vite s'atteler à un story board – « mon dessin est à la base très réaliste », reconnaît-il – ce qu'il fera chez « Xilam Production » où il deviendra réalisateur et auteur (« Magic », diffusée sur Gully et Disney Channel, série pour laquelle il travaille actuellement sur la saison 2…).
« PAF le Chien », autre série de 70 épisodes de 7 minutes en 3D sur laquelle travaille Charles Vaucelle – l'histoire du chien de Lola qui résout tous les problèmes que peut rencontrer la petite fille – sera diffusée sur Canal+ en fin d'année et sur « Disney US » à partir du 3 juin après avoir brillé à Cannes. « Aujourd'hui, j'ai envie de réaliser un long métrage d'animation », confie Charles Vaucelle. Il n'a visiblement pas envie de s'arrêter en si bon chemin.
Retrouvez un épisode de "Bienvenue chez les Ronks" en cliquant ici
 


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