Les enfants de l’école Saint-François se passionnent pour les œuvres d’Orlane Kindt |
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Lundi, 17 Octobre 2016 16:07 |
« Je vais faire comme elle en rentrant chez moi ce soir », murmure cette petite fille blonde de la classe de CP/CE1 de Mme Eva. Les enfants de CP de Corinne Lesage et ceux de Mme Eva ont adhéré à la démarche de l'artiste venue à leur rencontre le 17 octobre aux Anciennes Ecuries. Ils se sont passionnés pour le travail effectué en atelier restitué dans une vidéo projetée à leur intention. Ils ont découvert les outils utilisés par Orlane Kindt, une bombe, une spatule, un rouleau, un pinceau. Et ils se sont émerveillé des oeuvres achevées et abouties, exposées sur les cimaises des Anciennes Ecuries. Les questions ont fusé pour savoir ce qu'est par exemple le graphisme dessiné sur une vieille bâche rapiécée. L'artiste leur a parlé des contrastes, des couleurs, des pigments naturels, voire des salissures qu'elle met en scène. « Qu'est-ce que tu fais ? Comment tu as fait ? », ont-ils demandé en boucle. Les constructions d'Orlane Kindt sont intuitives et découlent du réel, ce que les enfants ont bien compris. Ils cherchent juste à en savoir plus, à l'instar de cet oiseau mort observé par l'artiste sur une plage du Nord et qui a repris vie sous la forme d'une oeuvre singulière. Dernier week-end d'exposition des oeuvres d'Orlane Kindt ces samedi 22 et dimanche 23 octobre de 15h à 19h aux Anciennes Ecuries, 2, rue de la Latte Retrouvez la vidéo du travail d'Orlane Kindt en cliquant ici |
3ème Nuit des Bibliothèques : « Les bêtises de Bib et Lio » |
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Samedi, 15 Octobre 2016 21:45 |
Rappelez-vous. Durant l'été dernier et avec la complicité d'Anaïs, illustratrice-intervenante du « Labo des histoires » installé à La condition publique à Roubaix, et d'Odile, directrice de la Bibliothèque municipale, environ une trentaine d'enfants ont participé à l'écriture d'une histoire ensuite « storyboardée », autrement dit mise en illustrations à la manière d'un script de cinéma, avec des explications pour les comédiens. Ce projet a pris naissance à la Bibliothèque de la Ville, grâce notamment à l'imagination de Brigitte et Rose-Marie très investies dans les animations mises en place au coeur des livres. Pour coller au thème de l'humour et du rire qui a été celui de cette 3ème Nuit des Bibliothèques impulsée par la Métropole Européenne de Lille et qui s'est déroulée au Centre culturel, a été mis sur pied à Roncq ce projet de réalisation d'un livre et d'un spectacle par et pour les enfants. Deux personnages principaux ont pris corps, à savoir deux lutins prénommés Bib et Lio, et un « zébréfant », contraction du zèbre et de l'éléphant, qui ont fait plein de bêtises lors d'un spectacle interprété avec brio et interactivité par la troupe « Histoire de fêtes » incarnée par Benoît et Esteban. Les enfants et parents présents se sont bien amusés, ils ont pu aussi participer à quelques activités développées tout au long de l'année comme le tricot, tout en se voyant offrir quelques succulentes mignardises. « C'est un vrai succès », s'est félicitée Jaquelina Fonseca, Conseillère municipale déléguée à la culture, « je remercie le personnel de la Bibliothèque et les bénévoles, il y aura une Nuit des Bibliothèques nationale le 14 janvier prochain ». Si Odile, directrice de la Bibliothèque, a fait l'inventaire de toutes les bêtises commises dans ce sanctuaire dédié aux livres, elle les a aussi appréciées, félicitant au passage Roselyne pour la reliure réalisée afin de donner naissance à ce livre écrit par les enfants – intitulé « Les bêtises de Bib et Lio » et illustré par Thierry - et qui témoignera désormais de l'ambiance développée lors de cette 3ème Nuit des Bibliothèques à Roncq ! (Photos Thierry Thorel)
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Zélie et Amy sur deux partitions : l’EMM et le Conservatoire de Lille |
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Mercredi, 12 Octobre 2016 18:16 |
Une graine de passion pour le violon a germé en Zélie Bockstael, 11 ans, et Amy Hardy, 10 ans. Toutes les deux sont élèves à l'Ecole Municipale de Musique depuis plusieurs années – 5ème année pour Amy, 3ème année pour Zélie – avec Virginie Jacquin comme professeur. Liées par une amitié indéfectible, elles le sont aussi par cet instrument à cordes qui les fait rêver jusqu'à caresser l'espoir de devenir un jour musiciennes professionnelles. Pour l'heure, elles relèvent des défis musicaux et celui de Zélie n'est pas des moindres : elle vient d'intégrer le Conservatoire de Lille en tiers temps musical intégré durant l'apprentissage scolaire, l'équivalent d'une section sports-études pour les sportifs aguerris. Amy lui a emboîté le pas au Conservatoire de la capitale des Flandres, en empruntant pour le moment un parcours plus traditionnel. Elles sont autant attachées à Roncq qu'à leur professeur Virginie Jacquin. Elles se retrouvent toutes les deux les samedis au sein de l'orchestre à cordes de l'EMM. Mais elles sont scolarisées dans le même collège lillois pour mieux rejoindre le Conservatoire de Lille. C'est Zélie qui a donné le ton et tracé le chemin. « A l'occasion d'une Master class du violoniste virtuose Svetlin Roussev au Conservatoire de Douai, on a pu évoquer les formations musicales avec le papa de Zélie qui s'est projeté pour sa fille », raconte Virginie Jacquin.
Un défi incroyable
L'idée est alors venue d'intégrer le Conservatoire lillois en tiers temps musical. Mais pour réussir l'examen prévu cinq à six semaines plus tard, Zélie a dû gravir un Everest en haussant son niveau à l'équivalence de cinq ans de pratique. « C'était un défi incroyable, Zélie a travaillé intensément, elle y a mis toute sa motivation et elle a réussi l'examen, elle m'a d'autant plus épatée que nous, parents, ne sommes pas musiciens », se souvient sa maman. Prise de court, Amy n'a pas eu le temps de suivre sa copine. Qu'à cela ne tienne, elle s'est quand même inscrite au Conservatoire de Lille pour suivre un apprentissage extrascolaire. « Les enseignants sont là pour nourrir les passions et les motivations exprimées par les élèves », assure Virginie Jacquin. Ces parcours précoces ne sont pas rares au sein de l'EMM qui fait preuve de qualité dans ses divers enseignements. On se souvient de Clément Pimenta, violoniste alto, promis à une belle carrière de soliste ou de chambriste, ou encore de Lélia Thomas et de Grégoire Corbut, d'autres élèves qui ont brillé au-delà de l'EMM. On pourra retrouver Zélie et Amy, ensemble et avec cette même graine de passion, lors du concert de Sainte-Cécile du 22 novembre à la salle Catry, ou encore lors des concerts de Noël à l'église Saint-Piat, les 9 et 10 décembre prochains. |
Orlane Kindt, entre le visible et l’invisible aux Anciennes Ecuries |
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Jeudi, 06 Octobre 2016 22:53 |
Voilà une artiste qui s'affranchit des codes pour exprimer en toute liberté et sur tous supports – toiles, murs, bâches… - ses intuitions et ses émotions, à la limite d'un équilibre improbable. Ses oeuvres sont autant d'impulsions créatives et inattendues. Lors du vernissage de l'exposition de ses dernières oeuvres et d'autres plus anciennes, Vincent Ledoux, Député-Maire, bluffé par l'évolution artistique d'Orlane Kindt, a encouragé le large public venu aux Anciennes Ecuries à promouvoir l'art et les artistes dont les oeuvres nécessitent, comme l'a exprimé l'artiste, toute la trajectoire d'une vie pour trouver leur plénitude.
Après une formation artistique à Tournai, en Belgique, Orlane Kindt peint depuis plus d'une vingtaine d'années. Tout fait sens dans ce chaos imaginaire, pourvu que l'on en perçoive la résonnance. « Je construis mon travail à partir du réel, cela passe par le trait, les lignes, les rythmes, les couleurs, les matières ». Sa peinture est aussi celle de l'inconscient, « l'artiste-peintre est celui qui fait ce qu'on n'attend pas de lui (*)». Les images effleurent la mémoire et deviennent des instantanés. Les compositions picturales se transforment en jeux différents à chaque regard. Chaque élément incorporé participe à la construction intuitive de l'oeuvre. Les connexions ainsi proposées nous interpellent et nous incitent à suivre l'artiste au coeur d'une vie sans concession à l'appartenance artistique. « Il faut vivre comme tout le monde tout en ne ressemblant à personne (*)». (Photos Thierry Thorel)
(*) Citations de Jean Cocteau, écrivain français
Exposition des oeuvres d'Orlane Kindt du 8 au 23 octobre, les samedis et dimanches de 15h à 19h aux Anciennes Ecuries, 2, rue de la Latte |
Orlane Kindt aux Anciennes Ecuries du 6 au 23 octobre |
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Mercredi, 05 Octobre 2016 01:00 |
Voilà une artiste qui s'affranchit des codes pour exprimer en toute liberté et sur tous supports – toiles, murs, bâches… - ses intuitions et ses émotions, à la limite d'un équilibre improbable. Ses oeuvres sont autant d'impulsions créatives et inattendues. Après une formation artistique à Tournai, en Belgique, Orlane Kindt peint depuis plus d'une vingtaine d'années. Tout fait sens dans ce chaos imaginaire, pourvu que l'on en perçoive la résonnance. « Je construis mon travail à partir du réel, cela passe par le trait, les lignes, les rythmes, les couleurs, les matières ». Sa peinture est aussi celle de l'inconscient, « l'artiste-peintre est celui qui fait ce qu'on n'attend pas de lui (*)». Les images effleurent la mémoire et deviennent des instantanés. Les compositions picturales se transforment en jeux différents à chaque regard. Chaque élément incorporé participe à la construction intuitive de l'oeuvre. Les connexions ainsi proposées nous interpellent et nous incitent à suivre l'artiste au coeur d'une vie sans concession à l'appartenance artistique. « Il faut vivre comme tout le monde tout en ne ressemblant à personne (*)». (*) Citations de Jean Cocteau, écrivain français Exposition des oeuvres d'Orlane Kindt du 8 au 23 octobre, les samedis et dimanches de 15h à 19h aux Anciennes Ecuries, 2, rue de la Latte, vernissage le 6 octobre à 19h. Pendant l'exposition, l'artiste présentera également son travail aux enfants dans le cadre des Temps d'Activités Périscolaires
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Expo photos de Radat Laamari aux Anciennes Ecuries |
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Mardi, 20 Septembre 2016 01:00 |
La photo, c'est son langage et son oxygène, c'est son regard sur la vie, les gens, les ambiances… Il l'imagine avant même de la capter ou de la traquer, de jour comme de nuit. Au-delà de l'esthétique, ses clichés expriment de la fraternité et des valeurs. Autodidacte passionné, Radat Laamari, Roubaisien de 39 ans, a pris son bâton de pèlerin pour aller à la rencontre de la Ville de Roncq, le temps de saisir une moisson de plus de 200 images qui tissent la trame d'une exposition présentée aux Anciennes Ecuries dans le cadre des Journées du Patrimoine. Radat Laamari est né et à grandi dans l'ancienne capitale mondiale du textile. « Je travaille et je règle l'appareil à l'instinct, ce n'est pas la photo en elle-même qui me passionne, c'est le geste, le regard, je veux que le cliché réponde à ce que j'ai en tête », témoigne-t-il. Il s'est « craqué la poche » pour s'acheter son premier matériel. Et les commandes s'accumulent : la campagne électorale de Guillaume Delbar en 2014, futur Maire de Roubaix, le musée « La piscine », ou encore des vernissages comme celui d'une exposition consacrée au designer de renommée internationale Christian Astuguevieille. En travaillant à plusieurs reprises pour ce dernier, il est entré dans d'autres réseaux, travaille tantôt pour un artiste, tantôt pour un politique… A la fois photographe pour VOG, le footballeur Didier Drogba ou pour Michel Dervyn dont les remerciements l'ont fait pleurer d'émotion. A Roncq, Radat Laamari écume les manifestations et les quartiers depuis le début de l'année. Il y puise son inspiration jusqu'à cette journée iconographique mise en scène aux Anciennes Ecuries, du lever au coucher de soleil, du tissage Catry à la ferme du Vinage en passant par la chapelle N.D. des Champs, les parcs publics ou les bâtiments et symboles emblématiques de la Ville (hippopotame rose, Annexe-Mairie, Centre culturel, église Saint-Piat). C'est l'hommage d'un passionné talentueux de Roubaix, jamais avare d'efforts désintéressés, de générosité à fleur de peau, à une Ville qu'il découvre en immersion. "Radat, c'est un magicien", a dit de lui Vincent Ledoux lors du vernissage le 16 septembre, "il rend extraordinaire ce qui est ordinaire. Avec lui, les situations du quotidien deviennent des danses". Après avoir reçu un hippopotame de cristal des mains du Député-Maire, Radat Laamari a dédié son exposition à tous les Roncquois. (Photos Thierry Thorel) « Une journée à Roncq », exposition photos de Radat Laamari aux Anciennes Ecuries, ouverture au public en présence du photographe le mercredi 21 septembre de 14h à 16h, le samedi 24 septembre de 14h à 17h.
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Stéphane Denève dirigera l’Orchestre National de France ce 22 septembre |
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Mardi, 20 Septembre 2016 01:00 |
Le 22 septembre, le Roncquois Stéphane Denève, chef de l'orchestre philharmonique de Bruxelles depuis un an, dirigera l'Orchestre National de France dans l'auditorium de la Maison de la radio à Paris dans la cadre de la programmation 2016/2017. Au programme : Saint-Saëns, Ravel, Poulenc… L'occasion de revenir sur une interview qu'il vient d'accorder à la revue « Classica ». A noter que la rédaction de « Diapason d'or » et France Musique l'ont choisi parmi les nouveautés de CD les plus marquantes de cette rentrée (« Pour sortir au jour » de Guillaume Connesson par le Brussels Philharmonic dirigé par Stéphane Denève). Originaire de Roncq, c'est tout naturellement que Stéphane Denève a accepté la direction du Brussels Philharmonic. « Il y eut un premier concert qui fut un coup de foudre et je ne pouvais qu'accepter, d'autant que, derrière, se profilait l'opportunité de réaliser mon rêve artistique, le Centre pour le Futur Répertoire Orchestral, soit une base de données numériques regroupant l'ensemble des oeuvres symphoniques créées depuis l'an 2000, accessible à tous et partout ». Et d'ajouter dans « Classica » : « beaucoup de compositeurs de notre époque ont envie de retisser le lien avec le public et cherchent à offrir un langage intelligible, un lyrisme de nouveau mémorisable ». Quand il a dirigé à ses débuts l'Orchestre National de Washington, Stéphane Denève a eu un coup de coeur pour Guillaume Connesson et, depuis, ils ne se sont plus quittés. Par la suite, le chef d'orchestre roncquois a travaillé avec de nombreux autres grands compositeurs. « Je rêve d'un monde où la nouvelle musique symphonique serait de nouveau attendue ». Dans cette interview, il reconnaît avoir tout appris quand il dirigeait le Royal Scottish : « j'y ai appris à maîtriser la mise en place d'un programme et d'un saison, l'organisation des répétitions, le remplacement des musiciens, la politique d'enregistrement, le travail à long terme sur le son, j'ai également découvert que la relation entre un chef d'orchestre et son public peut être très forte. » Et de terminer sur sa vision de l'avenir de la musique symphonique : « à Bruxelles, chaque concert que je dirige inclut une pièce du XXIème siècle qui me tient à coeur, c'est à mon sens la seule manière d'assurer l'avenir. Nous avons la chance d'avoir de grands compositeurs de musiques de film, comme John Williams, qui ont permis d'ancrer la musique symphonique dans la culture populaire. Profitons-en, c'est une chance extraordinaire. » Stéphane Denève dirigera l'Orchestre national de France accompagné du Choeur et de la Maîtrise de Radio France le 22 septembre à 20h à l'auditorium de la Maison de la radio à Paris. Il sera à 22h ce mercredi soir l'invité de l'émission "Classic Club" sur France Musique où le 2ème concert de l'Orchestre National de France sera retransmis en direct jeudi 23 septembre à 20h
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TAP : la musique fait une belle entrée en matière ! |
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Lundi, 12 Septembre 2016 01:00 |
La rentrée scolaire est déjà un vieux souvenir. Mais il y en a un qui restera et c'est du côté des TAP (Temps d'Activités Périscolaires) qu'il faut aller le chercher. Pour sensibiliser les enfants à la musique, les professeurs de l'Ecole Municipale de Musique n'ont pas hésité à se rendre dans les écoles pour présenter les différentes familles d'instruments de musique, bois, cordes, vents, cuivres. Ils ont même interprété quelques airs pour leur donner envie d'apprendre à jouer tout en expliquant déjà quelques rudiments comme les cordes frottées pour le violoncelle, le pizzicato pour la contrebasse... Une belle entrée en matière qu'ils répètent dans l'ensemble des établissements scolaires roncquois. De quoi susciter des vocations et, pourquoi pas, amener des inscriptions supplémentaires, notamment en classes de découverte et d'éveil pour lesquelles vous pouvez toujours vous inscrire en vous rendant à l'EMM, au Centre culturel dans le parc Vansteenkiste. |
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