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Deux brass bands pour tisser des liens franco-belges |
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Dimanche, 29 Mars 2015 21:17 |
 Au fil des concerts, championnats et festivals, le Brass Band de Roncq a tissé des liens musicaux et amicaux avec les nombreux Brass Bands de la région, s'est rapproché du Brass Band belge de Leieland, afin de continuer sa progression et de prouver que la musique n'a pas de frontière.
Les échanges, même musicaux, avec les voisins belges sont rares, le Brass-band de Roncq le fait ! Sous la direction de Wouter Loose, le Brass Band de Leieland obtient régulièrement de bons résultats au championnat de Belgique en première division et le Brass Band de Roncq dirigé par Francis Billet, fort de sa participation aux derniers championnats de France en janvier à Lille, ont proposé le 29 mars, salle Jules-Gilles un programme montrant toutes les facettes de ces formations de cuivres et de percussion si particulières. Un joli moment de maîtrise qui a ponctué un week-end de concerts très suivis par différents publics. (Ph. Th. Thorel) |
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« Aux arts, citoyens ! », une comédie musicale plébiscitée par le public |
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Samedi, 28 Mars 2015 11:59 |
 L'Ecole Municipale de Musique a présenté dans la soirée du 27 mars dans une salle Jules-Gilles comble une comédie musicale estampillée « Aux Arts, citoyens ! » lors de sa traditionnelle fête. Le public venu en masse a applaudi à tout rompre le travail réalisé par l'Ecole Municipale de Musique qui a tout assuré, des comédiens aux choristes en passant par les musiciens.
Cette comédie musicale a été réalisée par Julien St Huile (textes) et Jean-Louis Pamart (musique), pour un florilège de prestations orchestrales et collectives développées au sein de l'EMM. L'auteur et le compositeur ont répondu à une commande de la ville de Denain où elle a été jouée pour la première fois. A Roncq, dirigée par Francis Billet, elle a été interprétée par 30 musiciens et 120 choristes de l'Ecole Municipale de Musique, et ce pour la première fois dans la métropole lilloise !
Le public s'est ainsi familiarisé avec Henri-Barbusse, Guillaume Apollinaire, Otto Dix et quelques autres écrivains, poètes et artistes au cours de la "Grande guerre". Les comédiens amateurs ont bluffé le public en endossant divers rôles dans des costumes et des situations très réalistes : les tranchées, les femmes aux champs, les brancardiers, la libération... A noter que, parmi les violonistes, il y avait une stagiaire italienne, Débora Fuoco, qui a joué dans le cadre de l'obtention de son diplôme avant d'écumer les scènes européennes.
Rappelons les protagonistes de ce beau moment innovant, placé sur le thème du centenaire de la guerre 14-18 : orchestre des professeurs de l'école de musique, ensemble vocal adultes de l'EMM, élèves de la chorale jeunes et des classes de formation musicale de l'EMM, orchestre d'harmonie cadets et de l'ensemble à cordes de l'EMM. (Ph. Th. Thorel)
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La Ville à l’heure africaine pour donner du sens à la fraternité |
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Lundi, 16 Mars 2015 16:57 |
 Du 24 au 28 mars, un artiste était pour la première fois à Roncq en résidence. Sékou Keita, danseur-chorégraphe originaire du Mali, a fait corps avec la commune pendant son séjour, égrenant ses visites en différents lieux, avant d'offrir à un public conquis, salle Gérard-Philipe, un spectacle incandescent, sculptural, né de la terre africaine, expression des traditions ancestrales et d'une paix rageuse face à la barbarie sauvage et obscure.
Sékou Keita a débuté sa carrière professionnelle avec Nabou Diop - danseuse de « Touré Kunda » - avant de travailler avec Salif Keita, Oumou Sangaré et d'autres chorégraphes maliens de réputation internationale. Devenu professeur de danse traditionnelle africaine à Zürich, Sékou Keita, du haut de sa très grande taille, chorégraphie et danse pour les plus grands artistes maliens. Il participe à de nombreux shows télévisés, se produit en véritable « guest star » un peu partout dans le monde.
En 2013, il s'est lancé dans le montage d'une création personnelle appelée « Le Boubou » et destinée à valoriser le Mali, un spectacle vivant qui mêle vidéo, danse et musique. Une belle manière de partager sa culture pour développer des échanges pacifiques. C'est ce spectacle qui a été présenté salle Gérard-Philipe, magnifiant l'Afrique et ses valeurs, donnant du sens au brassage fraternel des traditions et des peuples.
« C'est la première fois que je fais une création de solo de danse dans le cadre d'une résidence", souligne-t-il, " j'ai toujours travaillé pour d'autres personnes, pour des commandes. C'est l'une des premières fois où je suis seul sur scène. « Le Boubou », c'est l'habit qu'on porte mais on a à l'intérieur d'autres choses. D'autres thèmes sont importants comme la guerre, le dérèglement climatique, la danse, la diversité de notre culture malienne… c'est un honneur de partager avec le public roncquois, d'échanger avec lui. Je veux montrer le savoir-faire de cette culture de l'Afrique et du Mali. Venir à Roncq, rencontrer des gens, montrer mon art, le travail de beaucoup d'artistes, j'amène du soleil ici ».
Il a ainsi proposé à divers publics des mini-représentations : le mercredi 25 mars en début de soirée, à l'Annexe de la salle Jules-Gilles, il a participé au cours de danse ados et adultes de l'association Eole, il a rendu visite aux résidents de la Maison de retraite qu'il a fait danser ainsi que le personnel et le Maire le 27 mars dans l'après-midi, sans oublier une intervention lors du spectacle de Pierre Carrière du samedi 28 mars.
Autant dire que l'émotion était palpable quand Vincent Ledoux a remis deux hippopotames de cristal à l'issue du spectacle au silence parfois assourdissant, aux transes lourdes d'histoire et de sens. Germaine Acogny, directrice artistique d'une école de danse sénégalaise, et Sékou Keita, ont reçu cet hippopotame, symbole de l'amitié entre les deux pays. Promis, Sékou Keita reviendra à Roncq pour nous dire que l'Afrique entretient des liens indéfectibles avec notre pays, dans la ferveur, l'enthousiasme, le développement et la fraternité. (Photos Thierry Thorel)
Vous pourrez retrouver les deux vidéos consacrées au spectacle de Sékou Keita - "Le Boubou" à la salle Gérard-Philipe - sur www.roncq.tv le 7 avril
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L’art brut de Phil Dub à l'Annexe-Mairie |
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Mercredi, 11 Mars 2015 17:06 |
 Autodidacte, Philippe Dubois ne cherche pas à se définir : « si j'avais à le faire, je parlerai davantage d'art brut car je me laisse porter par le fonds archaïque qui est le mien ». Nourri d'une formation artistique à l'Ecole Nationale Supérieur d'Art Graphique et d'un parcours professionnel dans la communication – responsable de catalogues dans la VPC, d'une plate-forme graphique numérique (photo, vidéo, traitement de l'image), consultant – c'est par hasard qu'il s'est mis à la peinture. « J'aspirais à plus de sérénité, d'expression libre, je ressentais ce besoin de me dépolluer du quotidien », témoigne-t-il après un an de boulimie picturale avec la production d'environ 150 toiles.
Philippe Dubois est devenu Phil Dub, son nom d'artiste et sa signature sur les toiles. Après avoir débuté par la graphie - à la manière de Mahjoub Ben Bella – il a vite emprunté d'autres chemins, d'autres matières : sable, encre de chine, plâtre, papier… Délaissant le pinceau, il s'enivre de cette passion naissante et évoque « une danse presque tribale » entre la toile et ses gestes soutenus par divers outils : brosse, spatule, râpe, couteau…
La musique est source d'inspiration, l'improvisation est reine. Phil Dub se régale de ces joyeuses compositions vibratoires d'où jaillissent des tracés, des formes, des ombres diaphanes… L'artiste s'apaise et se revivifie tout en nous invitant à partager ses voyages imaginaires.
Exposition de peintures de Philippe Dubois aux heures d'ouverture de l'Annexe-Mairie du 28 Mars au 9 Mai 2015 |
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Lecture numérique : cinq liseuses pour le public dès le 9 mars |
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Vendredi, 13 Février 2015 11:51 |
 La Bibliothèque de la Ville poursuit sa numérisation. Le 18 juin 2014, avait été mis en ligne sur le site www.roncq.fr le nouveau portail « Roncq Biblio » qui enregistre une belle fréquentation. Le 9 mars prochain, après les vacances scolaires, la Bibliothèque municipale située au rez-de-chaussée du Centre culturel, mettra à la disposition du public cinq liseuses ayant déjà en mémoire 59 ouvrages, 23 oeuvres récentes et 36 ouvrages classiques.
Le principe est simple : les lectrices et lecteurs de plus de 18 ans pourront emprunter l'une de ces liseuses acquises par la Ville pour être mises à disposition du public. Il suffira de la demander à l'accueil de la Bibliothèque où une présentation rapide sera assurée par l'une des bibliothécaires présentes. Un manuel d'utilisation est intégré à la liseuse qui présente l'aspect et les caractéristiques d'un smartphone. Vous pourrez alors l'emprunter pour une période de 21 jours, ce qui correspond à l'autonomie de l'appareil.
En mémoire, figurent pour le moment 23 ouvrages récents – « La liste de mes envies » de Grégoire Delacourt, « Nos étoiles contraires » de John Green, le tome 3 de Bridget Jones… - et 36 oeuvres classiques, « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, « Les fables » de Jean de La Fontaine, « Bel ami » de Guy de Maupassant… Ce support numérique de lecture est aussi le prolongement du désherbage mis en oeuvre au rez-de-chaussée du Centre culturel. Ainsi, les ouvrages classiques consultables gratuitement sur le web sont moins présents sur les rayons de la bibliothèque roncquoise mais ils le seront désormais sur ces liseuses. Avec ce nouvel outil numérique mis à disposition du public, la Bibliothèque de la Ville franchit un nouveau pas dans la dématérialisation de ces supports. |
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La troupe « Mandragore » fait dans l’improvisation |
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Vendredi, 23 Janvier 2015 10:44 |
 Le thème retenu par la troupe de théâtre « Mandragore » à l'occasion de leur représentation du 22 janvier a été l'improvisation. Un thème qui est également développé au sein des ateliers organisés par l'association forte d'une dizaine de comédiens amateurs, que ce soit le lundi soir en présence d'une vingtaine d'adultes ou le mercredi avec les ados.
Dans une salle Gérard-Philipe quasiment pleine, le 22 janvier en soirée, l'ambiance était donc à l'improvisation et au burlesque. Les élèves qui fréquentent l'atelier ont formé cinq équipes et disputé trois manches. Puis le public a pu savourer le feuilleton, ce face-à-face entre deux équipes. Le vote s'est voulu aussi drôle (avec des gants de toilette) que pouvaient l'être les saynètes présentées. Histoire de retrouver l'ambiance qui anime les soirées de théâtre de boulevard présentées par « Mandragore » à Roncq, à Bousbecque… (Ph. Th. Thorel) |
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Championnat national de Brass Band: un second prix pour Roncq ! |
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Lundi, 19 Janvier 2015 19:19 |
 Le 11ème championnat national a accueilli 17 Brass Band les 24 et 25 janvier au Nouveau Siècle, à Lille. Le Brass Band de Roncq a participé pour la première fois à cette compétition organisée par la Confédération Musicale de France, sous la direction de Francis Billet. Le 24 janvier en matinée, l'ensemble roncquois a interprété avec maestria les oeuvres libre et imposée. Francis Billet, à la baguette, avait à cette occasion pris la place du maître des lieux, à savoir Jean-Claude Casadesus!
Le 24 janvier, dans le magnifique auditorium du Nouveau Siècle, l'ensemble roncquois a affronté trois autres formations en interprétant une oeuvre libre - Brooken Sword du compositeur belge Kevin Houben - et une oeuvre imposée - English Folk Songs Suite de Ralph Vaughan-Williams - pour espérer l'emporter dans sa catégorie, à savoir la 3ème division. Les 35 musiciens roncquois, dotés d'instruments à perce conique (à l'inverse du tube cylindrique de la trompette) et de percussions ont eu fort à faire, en étant opposés à ceux des brass bands de l'Oise (Compiègne), de l'Artois (Bruay-la-Buissière) ou encore à ceux du Ch'ti Brass Band. Dans la catégorie Honneur, la plus élevée, on notait la participation des Brass Bands de Paris et du Nord-Pas-de-Calais composés uniquement de musiciens professionnels. Le vainqueur en Honneur participera aux championnats d'Europe.
A noter que le jury était très relevé puisqu'il comptait dans ses rangs Jan Van der Roost, compositeur belge, Philippe Ferro qui a obtenu les plus hautes récompenses au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Christophe Jeanbourquin dont les élèves se distinguent régulièrement dans les concours de solistes européens. Le jury a noté les prestations sur le son, l'équilibre, la justesse... en étant enfermé dans une cabine d'où il pouvait entendre sans voir les musiciens pour éviter de favoriser des prestations sur l'aspect visuel. Rodrigue Desmet, 1er Adjoint, a apprécié dans le public cette très belle prestation roncquoise, bien résumée sur le site "Brass Band Infos":
Le Brass Band de Roncq commence par son programme libre (Broken Sword de K. Houben) une pièce exigeante où le brass montre une belle endurance. Les solistes sont solides au bugle, cornet et soprano. Le pupitre de baryton euphonium n'est pas toujours ensemble et les attaques manquent de clarté quelques fois. Le Brass a de bon forte tout en gardant le contrôle du son. On regrettera des piani peu contrastés cependant. La pièce imposée est bien maîtrisée. Dès le début le pupitre de bugle/alto montre un bel équilibre. Par instants les cornets ont du mal à rivaliser avec les 10 trombones, euphoniums et barytons. Le soprano est bien présent et le bugle continu à nous ravir. Le jeu est un peu dur dans le deuxième mouvement. Le troisième ponctue avec brio une performance de qualité. Mention spéciale au bugle.
Photos Thierry Thorel
Le Brass Band de Roncq a terminé à la 4ème place, derrière les Brass Band de l'Oise, de l'Artois et le Ch'ti Brass Band. Mais il est reparti avec un second prix national au décompte des points. Le Brass Band de Roncq participera de nouveau l'an prochain à ce championnat de France qui se déroulera encore une fois à Lille.
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« Visages du Monde » de Jean-Marie Bidault au bénéficie d’EPAJ 59 |
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Jeudi, 15 Janvier 2015 13:07 |
 Agé de 74 ans, Jean-Marie Bidault réside dans la Sarthe, près du Mans, à Aubigne-Racan. Retraité de la gendarmerie, peintre amateur depuis environ dix ans, il a réalisé ses premières toiles en regardant son épouse peindre elle-même des aquarelles.
Expressionniste dans l'âme, Jean-Marie Bidault est portraitiste, peignant notamment des visages d'enfants qu'il estime plus naturels, à partir de modèles qu'il puise dans les magazines, documentaires, photos… Un des ses petit-fils, Quentin, âgé de sept ans, est atteint d'autisme.
Cette exposition est organisée au bénéfice de l'association d'aide aux familles touchées par l'autisme, « EPAJ 59 ». Cette association aide les enfants atteints de Troubles Envahissants du Développement (appellation globale de l'autisme) grâce à une stimulation au quotidien. Elle leur offre notamment du matériel adapté à leur handicap (tablettes tactiles…) ou leur propose des séances d'équithérapie, de psychomotricité et de stimulation par le jeu, tout en participant à la promotion d'« Handichien », l'association qui forme et remet gratuitement des chiens d'assistance aux personnes porteuses de handicap visible ou non.
Les fonds récoltés seront intégralement versés à l'Association « EPAJ 59 » dans le but de donner un avenir aux enfants autistes.
Exposition de peintures de Jean-Marie Bidault au bénéficie de l'association d'aide aux familles touchées par l'autisme, « EPAJ 59 », aux heures d'ouverture de l'Annexe-Mairie du 24 janvier au 14 mars 2015 |
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