BMX : le début de carrière prometteur de Sasha Vandeputte
Licencié au BMX club de Roncq depuis l'âge de 4 ans, Sasha Vandeputte est un grand passionné de la discipline. À 15 ans, il a déjà participé à plusieurs compétitions nationales et internationales avec un défi ultime : intégrer l'équipe de France.
Le BMX et Roncq, une évidence
« J'ai tout de suite été fan de BMX. C'est mon père, Steeve Vandeputte, qui m'a donné envie de pratiquer ce sport. Il était pilote et j'ai voulu suivre ses traces. Il est d'ailleurs devenu entraîneur à Roncq et c'est lui qui me donne des conseils pendant les compétitions. Depuis mes débuts, je n'ai jamais changé de club. Pour moi, celui de Roncq est l'un des meilleurs du Nord de la France. Le niveau est excellent, tous les pilotes s'entendent bien, les entraîneurs sont super, la piste est parfaite pour progresser. Tout est fait pour réussir ici. »
Un début d'aventure encourageant
« J'ai fait mes premiers pas sur une draisienne à l'âge de 4 ans, avant de rouler sur un vrai vélo de BMX. Depuis le début de ma jeune carrière, j'ai participé à des compétitions régionales, interrégionales, nationales et mondiales. La saison dernière, j'ai remporté la coupe de printemps et la coupe d'automne dans la catégorie U17. Au niveau national, j'ai terminé 6 e aux championnats de France. J'espère gagner encore plein d'autres choses dans le futur. »
Le rêve américain
« C'est sans doute le moment sportif qui m'a le plus marqué. Je suis allé aux États-Unis pendant une semaine pour participer aux championnats du monde. C'est la première fois que j'affrontais des pilotes de différentes nationalités. La piste était de très bonne qualité, l'environnement incroyable et j'ai validé mon objectif de passer les manches qualifi catives. Au fi nal, je termine 50 e sur près de 150 participants. En plus, j'ai partagé ce moment avec mon père et des amis. Ça sera à jamais gravé dans ma mémoire. »
L'équipe de France dans un coin de la tête
« En tant que sportif, on y pense forcément. C'est toujours un honneur de représenter son pays dans des compétitions. Je rêve de pouvoir vivre de ma passion, d'être au plus haut niveau possible. Les critères pour accéder à l'équipe de France sont très sélectifs. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte. Les recruteurs prennent le haut du panier et je ne pense pas avoir le niveau pour le moment. Maintenant, je ne me mets pas de pression supplémentaire. L'important reste de prendre du plaisir et le reste viendra. Ce n'est pas maintenant que ça va se jouer mais si on m'appelle, j'y vais en courant. »