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Nouveaux rythmes scolaires : ce que font vos enfants en vidéo Imprimer Envoyer
Mardi, 02 Septembre 2014 17:01
Vignette_TAP Une révolution! 134 enfants des écoles Neruda et Triolet ont été les premiers à vivre les Temps d'Activités Périscolaires (TAP) dans l'après-midi du 2 septembre, avant que les autres groupes scolaires publics ne s'y mettent à leur tour. La Ville met ainsi en oeuvre la réforme des rythmes scolaires voulue par le gouvernement, via son prestataire Kaléïde qui déploie 26 animateurs et animatrices à l'occasion de ces TAP. Vous pouvez retrouver vos enfants au coeur de ces ateliers en vidéo.
Ce premier après-midi était très attendu. Mais, très vite, après quelques ajustements, ces activités périscolaires ont pris leur rythme de croisière avec sept groupes à l'école Neruda et six à l'école Triolet. Durant trois heures, les enfants du Lierre ont pu bénéficier d'activités déjà mises en place par la Ville dans les écoles les années précédentes durant le temps scolaire et dispensées par l'Ecole de Musique, le service municipal des sports, la Bibliothèque… Au programme à l'école Neruda: première approche des danses traditionnelles avec Magalie Sonneville, dumiste à l'Ecole Municipale de Musique, première réalisation au pastel de cartes européennes décoratives avec Florence Ferla, artiste plasticienne, premiers pas scientifiques avec des animateurs de Kaléïde avant de travailler de façon plus empirique et thématique grâce à des mallettes pédagogiques (eau, son, terre…), activités sportives avec une éducatrice du service municipal des sports (sauts en hauteur, en longueur, saut de haies, lancer de comètes et de vortex à la salle Stelandre).
A l'école Triolet, le rythme a été tout aussi effréné et ludique pour les moyens et les grands : découverte du livre à partir de puzzles avec Sabine Clicq de l'équipe municipale de la Bibliothèque, sensibilisation aux effets du son (jeux avec du sel sur une membrane, avec une cuillère transformée en stéthoscope…) avec des animateurs de Kaléïde, jeux de bulles de savon… Le temps de la sieste a été respecté pour les plus petits qui ont ensuite été pris en charge par les ATSEM.  
C'est tout un projet éducatif global et cohérent qui démarre, un savant dosage entre les arts, les sciences, les sports, l'ouverture à l'Europe. Thibault Tellier, Adjoint à l'action éducative, Claudine Zahm, conseillère à l'école dans la ville, et les équipes municipales ainsi que Kaléïde ont pu apprécier de près ce lancement qui a suscité l'enthousiasme des animatrices et des animateurs, autant que l'envie des enfants.
Après un temps de rodage, les TAP vont se développer et offrir de nouveaux horizons aux enfants : travail sur la Mémoire avec Catherine Dejardin, archiviste de la Ville, à la rentrée de la Toussaint, d'autres pistes étant à l'étude comme un travail sur l'image…

Le bien-être de l'enfant dans les écoles maternelles publiques

Dans les écoles maternelles, durant chaque après-midi de TAP – le lundi à l'école Picasso, le mardi à l'école Triolet, le jeudi à l'école Curie, le vendredi à l'école Kergomard – sont organisés trois ateliers d'une heure, tous encadrés par un adulte qualifié pour dix enfants de moins de six ans. Au programme de ces après-midi axés sur le bien-être de l'enfant : une intervention d'une heure de l'Ecole de Musique sous la conduite de dumistes (Géraldine Darnois et Yann Guex), une autre intervention d'une heure de l'équipe du personnel municipal de la Bibliothèque (travail sur le livre), et une dernière intervention d'une heure de l'équipe de Kaléide composée des animateurs et des animatrices des garderies périscolaires du matin et du soir - animateurs formés par l'association des « Petits débrouillards » pour développer des activités artistiques, scientifiques, sportives, culturelles...
Pour les plus petits âgés de deux à trois ans, le temps de la sieste est donc respecté avant une prise en charge de ces enfants dans leur local par les ATSEM (Agents spécialisés des écoles maternelles) qui ont été sensibilisés sur les besoins des enfants dès le plus jeune âge.

Les enfants des écoles primaires publiques touchent à tout

Dans les écoles primaires, durant chaque après-midi de TAP - le lundi à l'école Brel, le mardi à l'école Neruda, le jeudi à l'école Jaurès, le vendredi à l'école Pergaud - sont organisés deux ateliers d'une heure trente, tous encadrés par un adulte qualifié pour quatorze enfants.
Le travail mené dans les écoles s'inscrit dans un laps de temps défini – des périodes de six à sept semaines, de vacances à vacances, avec restitution auprès des familles en fin de cycle ou en fin d'année scolaire – pour permettre aux enfants de profiter de l'ensemble des ateliers proposés.
Au programme de ces après-midi articulés sur plusieurs axes forts : le sport sous la conduite de quatre éducateurs sportifs municipaux (gymnastique, badminton, athlétisme, sports collectifs, VTT…), la natation à raison de 45 minutes dans l'eau pour tous les niveaux scolaires pendant toute l'année, la musique sous la conduite de deux dumistes (Magalie Sonneville - bal folk, carte postale sonore, rythmique pour danser et percuter sur le corps - et Géraldine Darnois), la mémoire avec les Archives municipales à partir de la rentrée des vacances de Toussaint, les sciences avec l'équipe des animateurs de Kaléide, les arts plastiques avec Florence Ferla.
Une formule qui évoluera pour s'enrichir et répondre au mieux aux centres d'intérêts des enfants déjà très en verve à l'occasion de ces premiers TAP.  Un comité de suivi permettra de dresser rapidement un premier bilan sous l'égide de Thibault Tellier,  mais aussi de d'être source de propositions et de débats. (Ph. Th. Thorel)
 
1395 enfants ont fait leur rentrée Imprimer Envoyer
Mardi, 02 Septembre 2014 10:49
Rentre_Vignette_8 Les 1395 enfants inscrits dans les écoles publiques et privées de Roncq ont repris le chemin de l'école le 2 septembre, avec souvent une impatience à peine dissimulée. Si les effectifs sont en légère baisse par rapport à l'année dernière où ils étaient 1440, ce n'était pas le cas partout. Ainsi à l'école Picasso, Mme Dherbomez a enregistré une progression chez les tout petits, notamment en raison de l'arrivée des nouveaux propriétaires de la résidence "Côté Parc", à l'angle de la rue Henri-Barbusse et de l'av. de Flandre. A noter la fermeture d'une classe de CE1 à l'école Jaurès après une ouverture à la dernière rentrée.
Sous le coup des 8h15, nombreux étaient déjà les élèves de primaire à l'entrée de l'école Brel, aux Chats-Huants. Avec l'envie de savoir qui seraient leurs nouveaux camarades, à la lecture des listes de classes. Des petites filles ravies ont vécu d'heureuses retrouvailles. Et puis, les discussions allaient bon train sur le profil du nouveau directeur. Frédéric Delannay, âgé de 36 ans et originaire de Denain, est en effet le nouveau chef de l'école primaire publique des Chats-Huants. Très vite, le directeur a parfaitement maîtrisé cette rentrée pour laquelle il a accueilli 154 enfants dans sept classes.
Dans le même temps, Mme Chloé Pinot, la nouvelle enseignante qui succéde à Bruno Lannoy en CE2, est allée à la rencontre de ses élèves dès la cour de récréation avant de les accueillir dans sa classe. Et tout est allé très vite, les présentations, les nouvelles habitudes pédagogiques, les notations en CM2 pour se préparer à l'entrée au collège dans les meilleures conditions.
A l'école Picasso, la rentrée a été échelonnée chez les tout petits pour mieux accueillir les enfants nés en 2012 qui vivaient leur première rentrée. De ce fait, les pleurs ont cédé la place à un calme étonnant. Bonne nouvelle pour les ATSEM (Agents spécialisés des écoles maternelles): l'arrivée d'une étudiante en alternance qui prépare un CAP Petite enfance à l'EIC à Tourcoing. "Je suis en cours le mercredi à Tourcoing et le reste du temps ici", souligne Victoria Leclercq.
Pour Thibault Tellier, adjoint à l'Action éducative, et l'équipe municipale des affaires scolaires, cette rentrée s'est déroulée dans de bonnes conditions avant la mise en route l'après-midi des activités périscolaires !
Autre arrivée à l'école primaire publique Pergaud: Mme Beunes a repris la CLIS (Classe d'intégration scolaire), à la place de Mme Morandini. (Ph. Th. Thorel)

Les effectifs de cette rentrée scolaire 2014-2015 :

Du côté des Maternelles publiques (375 enfants)

-Ecole Marie-Curie : 86 enfants dans quatre classes
-Ecole Picasso : 103 enfants dans quatre classes
-Ecole Kergomard : 116 enfants dans cinq classes
-Ecole Triolet : 70 enfants dans trois classes

Du côté des Primaires publiques (525 enfants)

-Ecole Jaurès : 117 enfants dans cinq classes
-Ecole Pergaud : 130 enfants dans six classes et une classe d'intégration (CLIS)
-Ecole Brel : 154 enfants dans sept classes
-Ecole Neruda : 124 enfants dans cinq classes

Du côté des écoles privées (495 enfants)

-Ecole Saint-Roch : 185 enfants dans sept classes dont trois classes de maternelle (79 enfants en maternelle, 106 enfants en primaire)
-Ecole Saint-François : 310 enfants dans onze classes dont quatre classes de maternelle (114 enfants en maternelle, 196 enfants en primaire)
 
Pierre Dombek, nouveau principal du collège Eluard Imprimer Envoyer
Mercredi, 27 Août 2014 14:49
dombek-vignette Le nouveau principal du collège Eluard qui succède à Christine Verpoorten s'appelle Pierre Dombek. Originaire du Valenciennois, il est arrivé le 26 août au collège public de Roncq pour préparer la rentrée, accompagné jusqu'à la fin de la semaine par Christine Verpoorten qui prendra sa retraite à la date du 29 août après huit années passées à la tête de l'établissement.
Agé de 49 ans, Pierre Dombek va occuper à Roncq son premier poste en tant que principal, après avoir été durant huit ans le principal-adjoint du collège « Madame d'Epinay » à Aulnoy-lez-Valenciennes. L'essentiel de sa carrière s'est déroulé dans sa région d'origine, à l'exception d'une année où il a enseigné à Lille. « Je ne connais pas Roncq, je vais donc découvrir l'établissement ainsi que la commune », témoigne-t-il, « j'attends un peu moins de 350 élèves pour cette rentrée ».
 
La Libération de Roncq début septembre 1944 : des témoignages poignants Imprimer Envoyer
Mardi, 26 Août 2014 17:20
Vignette_des_tmoignages-1 Alors que Paris et la France vivent à l'heure des 70 ans de la Libération, en août-septembre 1944, nous sommes allés à la rencontre de deux Roncquoises et de deux Roncquois qui ont vécu dans leur commune ce moment resté gravé dans leurs mémoires. Leurs témoignages ont été enregistrés sous forme de vidéos qui sont en ligne sur le site de la Ville – www.roncq.fr – ou sur You Tube - http://www.youtube.com/user/villeroncq
Pierre Filez a vécu cette période de la 2ème guerre mondiale chez ses parents, au Blanc-Four, à l'angle des rues de Tourcoing et de la Montagne, Monique Delmotte à la déviation, rue de Lille, non loin du CTM, et Mady et Anicet Gilmant dans le Centre-Bourg. Leurs témoignages sont poignants dans cette proximité avec l'Histoire, dans l'authenticité d'un quotidien vécu dans la peur mais aussi dans l'insouciance et la rébellion. Ils expriment la joie indescriptible, pour ne pas dire indicible, qui a été la leur et celle de leurs proches à l'arrivée des troupes britanniques début septembre 1944 à Roncq. Mais aussi l'étonnement devant des Jeep américaines après des années de souffrance et de privation. (Ph. Thierry Thorel)
 
Les travaux d’été dans les écoles Imprimer Envoyer
Lundi, 25 Août 2014 11:23
Classe__Vignette L'essentiel de ces chantiers d'été ont été consacrés à l'aménagement et à l'équipement des six offices de réchauffage des repas installés dans les écoles roncquoises, dans le cadre de la mise en place de la mutualisation de la restauration scolaire, à compter de ce 2 septembre. Travaux d'électricité, de plomberie, de flux d'air, pose de hottes aspirantes, de fours à vapeur, d'éviers, de frigos, de lave-mains, sans oublier la pose de cloisonnements comme dans les écoles Triolet ou Kergomard.
L'autre gros chantier a été mené à l'école Pauline-Kergomard où trois classes ont été rénovées ainsi que la salle informatique. Les nouveaux revêtements des sols bleu, blanc, rouge, en plastique sont très résistants au passage.  Par ailleurs, deux autres classes de maternelle ont été repeintes à l'école Marie-Curie au Blanc-Four, en bleu horizon pour l'une et rouge cerise pour l'autre, sans oublier le remplacement des dalles des plafonds. (Ph. Th. Thorel)
 
Le 20 août 1944 à Roncq, quinze jours avant la Libération Imprimer Envoyer
Lundi, 25 Août 2014 10:52
aviateur-vignette En cette fin de mois d'août 1944, Roncq, bourgade de moins de 5000 habitants à l'époque, connaissait une « fin de guerre » laborieuse mais sans incidents. Les troupes allemandes étaient sous pression et craignaient les actes de sabotage de la Résistance. Il convenait d'être prudent, notamment de respecter les consignes de couvre feu et de s'accommoder des multiples barrages et contrôles impromptus qui ponctuaient la vie quotidienne. Ce 20 août 1944, vers 6h du matin, en ouvrant ses volets, Mme Vaneste–Polderman, demeurant 38, rue Wallerand, dans le quartier du Faubourg, aperçoit, errant dans la rangée de maisons, un grand gaillard paraissant exténué, vêtu d'une combinaison d'aviateur et parlant une langue qu'elle ne comprenait pas...
Elle le fit entrer chez elle car les troupes allemandes occupaient toujours la commune et les patrouilles étaient fréquentes, surtout rue de Lille, la Nationale 17 menant de Lille à la Belgique.
Vers midi, ayant mis dans la confidence Melle Vandenabeele, une voisine, celle-ci s'adressa au curé de la paroisse Saint-Piat, l'abbé Constantin Vandenhautte. Cet ancien professeur était un fin lettré qui parlait sept langues étrangères. Il vint donc rencontrer l'individu et l'interrogea pour en savoir davantage sur son identité et son histoire.

Une forteresse volante abattue au-dessus de Gand

Il apprit ainsi que le soldat Floyd John Gray, natif du Colorado, servait dans l'US Air Force en qualité de navigateur, à bord d'un B 17, un bombardier plus communément connu sous le nom de « forteresse volante » ; l'appareil avait été touché dans la région de Gand, en Belgique.
Les huit occupants avaient sauté de 6000 mètres. Rescapé en compagnie d'un camarade de bord, ils se cachèrent dans un bois durant deux jours avant de se décider à gagner la frontière française à travers champs ; l'abbé Vandenhautte établit qu'ils avaient abouti rue de Mouscron, à Menin. Là, ils aperçurent des uniformes (en fait des douaniers). Ils résolurent de se séparer pour tenter leur chance et franchir la frontière à travers champs…
Ce que Floyd J. Gray fit, sans trop le savoir, dans le secteur du Mont d'Halluin.
Il parvint ainsi aux abords de la brasserie Torris et du château Lamon, aujourd'hui les salons de l'Amphitryon et la résidence des Hêtres Rouges, la rue Alphonse-Loeul n'existait pas à l'époque (elle fut percée en 1954). Il traversa rapidement la rue de Lille, trop fréquentée, pour s'engager rue Wallerand.
Pour se diriger, l'aviateur américain possédait une carte de France imprimée sur un mouchoir de soie qui, plié, tenait peu de place dans la poche ; en bas du mouchoir, un emplacement accueillait une mini boussole permettant de faire le point. C'est à l'aide de cette carte qu'il indiqua où il souhaitait se rendre : vers l'ouest, Rouen ou Cherbourg.
Il était également muni de photos d'identité, tirées aux États-Unis, en costume civil : précaution utile pour illustrer, le cas échéant, de faux papiers d'identité…

Pris en charge deux semaines par des résistants

L'abbé Vandenhautte prévint son vicaire, l'abbé Ghillebaert, dont il n'ignorait pas les activités dans la résistance. Ce dernier, avec le brigadier de police Léon Noiset, dirigeait depuis 1943 un réseau qui aidait les jeunes soucieux d'éviter les réquisitions du Service du Travail Obligatoire en Allemagne. 
Ils étaient en lien avec le réseau de renseignements « Zéro France », mais également affiliés à Sylvestre Farmer, animé par le capitaine Michel (Michaël Trotobas) dépendant des «  Réseaux Action Buckmaster » du War Office anglais.
L'abbé Ghillebaert, demande à Jean-Baptiste Deryckers, résistant actif depuis  juillet 1941 au sein du Groupement Cuvelier, demeurant rue des Chats-Huants, aujourd'hui rue Henri-Barbusse, de prendre contact avec le groupe tourquennois commandé par Victor Derommelaere, inspecteur de police, leur interlocuteur dans la résistance, pour se renseigner sur la meilleure façon d'agir.
Pendant ce temps-là, le prêtre cherchait un abri sûr et des vêtements civils, denrée assez rare après quatre ans d'occupation. Auguste Lehoucq-Joye fournit le costume ; Jean-Baptiste Deryckers les chaussures, et Joseph Couvreur, cultivateur demeurant carrière Madame Deflandre, acceptait d'héberger l'hôte encombrant. Une démarche d'autant plus courageuse qu'il cachait déjà son propre fils Louis, lui-même réfractaire au STO.
Transfert discret au Blanc Four
Mais, le 26, Joseph Couvreur devait se séparer de Floyd J. Gray, les voisins commençant à poser des questions sur « cet ouvrier qui ne parlait jamais » !
Jean-Baptiste Deryck ers vient chercher l'aviateur et, empruntant à pied des chemins de traverse un samedi après-midi, ils parviennent rue des Chats-Huants pour gagner la rue du Moulin au hameau du Blanc Four.
C'est là qu'habite Louis Vanneste, tailleur, qui acceptait d'abriter Floyd J. Gray, ce qu'il fit jusqu'au 5 septembre. Léon Speleers, entrepreneur en battage de céréales rue des Chats-Huants, voisin de JB Deryckers, assura le ravitaillement durant toute la période.
Durant neuf jours, Floyd J. Gray piaffait d'impatience, ses ordres étaient de rejoindre Rouen ou Cherbourg ; il avait d'ailleurs fallu plusieurs fois le calmer quand, dans le jardin Vanneste, il assistait à des combats aériens et faisait mine de tirer à la mitrailleuse sur les avions allemands !
Mais les instructions de la résistance étaient formelles : temporiser en attendant la libération toute proche !
Les troupes britanniques de Montgomery arrivèrent effectivement dans le secteur les 2 et 3 septembre et la Résistance s'emparait de Lille, issant le drapeau français sur la mairie le 3 septembre à 8h30 du matin.
Ayant entendu dire que les troupes britanniques étaient arrivées à l'aérodrome de Bondues, Jean-Baptiste Deryckers enfourche son vélo le 4 septembre au matin et emprunte la rue du Dronckaert ; à la sortie de Roncq, à hauteur du carrefour de la Croix Blanche, il aperçoit, venant de Linselles, une Jeep américaine, qui s'avère être montée par des officiers britanniques. L'un d'eux parlant un français correct, se montra surpris d'apprendre que la résistance cachait depuis près de 15 jours, un aviateur américain.
La jeep suivit le cycliste jusqu'à la rue du Moulin dont toute la population était sur le pas des portes ! Pensez, après 4 ans d'occupation, voir arriver les libérateurs dans son quartier… Les officiers s'entretinrent avec l'aviateur et lui donnèrent rendez-vous le lendemain 5 septembre à 15 h, à l'aérodrome de Bondues.

Une fête d'adieu le 5 septembre

Les officiers repartent dans l'allégresse générale, mais renvoient rapidement une estafette pour fixer un nouveau rendez-vous : les armées anglaises devant partir immédiatement en direction de Bruxelles, il fallait conduire l'aviateur américain le lendemain à 15 h, à la préfecture du Nord à Lille cette fois.
Le 5 septembre à midi, une fête d'adieu est organisée chez Jean-Baptiste Deryckers, rassemblant une vingtaine de personnes qui avaient, de près ou de loin, aidé le soldat allié ; l'occasion de se faire photographier avec le héros du jour, dans le potager derrière l'habitation. Après avoir pris de multiples photos avec ses « sauveteurs », Floyd J. Gray partit vers Lille et fut remis aux autorités militaires.
La Famille Deryclers-Homez reçu deux lettres de Florian Gray, respectivement datées du 1er novembre et du 21 décembre 1945, dans lesquelles il fit part de son amitié.
En 1947, toutes les familles ronquoises qui avaient directement aidé l'aviateur américain reçurent un certificat officiel mentionnant : « Votre aide à nos combattants tombés en France vous vaut l'estime et la reconnaissance du gouvernement des États-Unis ».

Témoignage de Jean-Baptiste Deryckers recueilli en septembre 1970
par Hubert LEDOUX
 
Hugo, l’épouvantail du « Jardin de Raoul » Imprimer Envoyer
Vendredi, 22 Août 2014 11:19
Vignette_Hugo Belle rencontre, le 22 août, au « Jardin de Raoul » niché au pied du Bois Leurent, entre les enfants des centres de loisirs et les jardiniers. En effet, 72 Filous des ALSH d'été ont offert aux amoureux des potagers, Michel Mathon, Jean-Claude Lévêque, Francis Vanlande, Christiane Bastien, Jean-Marie Broquart, un magnifique épouvantail répondant au célèbre prénom « Hugo ».
Du haut de ses deux mètres et la tête abritée par un magnifique chapeau, « Hugo » a été créé par les enfants des centres de loisirs de l'été 2014 à partir d'une illustration. Construit sur une ossature en bois, il est fait de tissu et de paille et arbore fièrement une mine réjouie pour faire fuir des oiseaux trop dévastateurs pour les récoltes.
« On va le laisser là où il est, au coeur de ce jardin, on le rentrera juste l'hiver », assurent Jean-Claude Lévêque et Michel Mathon qui ont été impressionnés par les connaissances des enfants en matière de jardinage. « Hugo » incarne désormais un joli témoignage des plus jeunes envers les plus anciens, dans ce beau partage entretenu chaque année entre les jardiniers invétérés et les jardiniers en herbe ! (Ph. Th. Thorel)
 
Restauration mutualisée: tout était en place pour la rentrée scolaire Imprimer Envoyer
Jeudi, 21 Août 2014 17:03
resto-mutu-vignette  Depuis le 2 septembre, sous l'impulsion de Vincent Ledoux, est mise en oeuvre la mutualisation de la restauration scolaire avec la Ville de Tourcoing, dans une logique de réduction des coûts, de dynamique de territoire, tout en assurant la qualité des repas préparés. Le gain annuel lié à la production mutualisée de repas se situe aux environs de 300 000€ alors que l'installation d'une nouvelle cuisine centrale, devenue obsolète, est estimée à trois millions d'euros.
Désormais, les 1150 repas quotidiens servis aux enfants des écoles maternelles et primaires, la centaine d'autres repas livrés à domicile ainsi que ceux des centres de loisirs (Récré'Anime, ALSH)  sont confectionnés, refroidis à la cuisine centrale de Tourcoing et transportés dans le cadre d'une liaison froide dans les six offices de réchauffage : écoles Brel/Picasso, Curie/Jaurès, Kergomard, Pergaud, Triolet et Néruda. Le 8 juillet, le Conseil municipal a voté la convention de mutualisation entre les Villes de Tourcoing et de Roncq, sachant que cette initiative pionnière a été approuvée auparavant par les élus tourquennois.
C'est une petite révolution - les repas ont toujours été préparés à Roncq, autrefois dans les  écoles  équipées de cuisines puis à la cuisine centrale installée au Lierre -  ce qui a nécessité un long et patient travail de préparation pour les équipes municipales en place, sous la conduite de Martine Poissonnier, responsable de la restauration scolaire, Virginie Verbrugghe, responsable du guichet unique ou encore de Lionel Dorchies, coordinateur administratif de la restauration municipale.
Depuis la mise en place d'un comité de pilotage en avril 2013, tout a été planifié pour que les repas tourquennois soient également servis à Roncq. Il a fallu aménager et équiper six satellites installés dans les établissements scolaires (travaux d'électricité, de plomberie, de flux d'air, pose de fours de cuisson ou de remise à température, de chambres froides négatives pour les surgelés). Mais aussi former les personnels à la liaison froide (les cinq aide-cuisiniers et leurs adjoints), et revoir l'organisation des inscriptions prises désormais trois semaines avant la consommation des repas, tout comme les circuits de livraison…

Nouvelle organisation pour l'acheminement des repas

Depuis le 2 septembre, les repas seront préparés à Tourcoing et confectionnés 72 heures avant d'être servis, dans le respect de la réglementation en vigueur pour les liaisons froides. D'où la refonte de l'organisation de l'acheminement : pris en charge entre 7h30 et 8h à la cuisine Brossolette, les repas sont livrés entre 9h et 9h30 dans les écoles pour leur permettre d'être remis à température dans les délais impartis, avant le service. Les repas livrés à domicile le sont entre 9h et midi. Les repas sont livrés en même temps le jeudi pour le jeudi et le vendredi mais il est possible d'opter seulement pour le repas du jeudi ou du vendredi. Le repas du samedi est quant à lui livré le vendredi. Autre changement pour ces derniers : ils doivent réchauffer chez eux les repas fournis.
Une commission de menus intercommunale où siègent deux responsables de cuisine, des agents municipaux, des parents d'élèves, des élus… est organisée deux fois par an avec un seul mot d'ordre : le respect de l'équilibre alimentaire. Sachez, en tout cas, que le salad'bar et le choix des desserts seront maintenus dans les divers selfs !

Les chiffres à retenir

-Depuis le 2 septembre, jour de la rentrée scolaire, les inscriptions sont enregistrées au plus tard trois semaines avant la prise des repas, et non sept jours comme cela était le cas auparavant.
-Les repas sont pris en charge entre 7h30 et 8h à la cuisine centrale de Tourcoing pour être livrés dans les écoles entre 9h et 9h30 pour permettre une remise à température dans les délais
-Les repas à domicile sont livrés entre 9h et midi. Les repas sont livrés en même temps le jeudi pour le jeudi et le vendredi mais il est possible d'opter seulement pour le repas du jeudi ou du vendredi. Le repas du samedi est quant à lui livré le vendredi
-La cuisine centrale de Tourcoing prépare 1150 repas/jour pour les enfants des écoles maternelles et primaires, de 90 à 110 repas pour les centres de loisirs du mercredi, de 200 à plus de 500 repas pour les ALSH de Roncq 
-Le coût prévisionnel d'un repas pour les scolaires s'établit à 3,35€ contre 5€ auparavant, soit une réduction du montant de 30%. Le gain annuel lié à la production mutualisée de repas se situe aux environs de 300 000€. La construction d'un équipement neuf en remplacement de l'actuelle cuisine centrale devenue obsolète aurait coûté 3 500 000€ TTC
-Sur la base d'une production de repas annuelle estimative de 218 000€, la participation financière de la Ville en direction de Tourcoing s'élève à 82 500€. Quant aux investissements complémentaires réalisés dans la cuisine centrale de « Brossolette » à Tourcoing, ils s'élèvent à 250 000€HT, une charge répartie à hauteur de 75% pour la Ville de Tourcoing et à hauteur de 25% pour la Ville de Roncq (soit 62 500€). Enfin, les travaux de rénovation des satellites publics à Roncq s'élèvent de leur côté à environ 230 000€ TTC (130 000€ TTC pour les équipements et 100 000€ TTC pour les travaux)
 
Clap de fin pour les ALSH d’été Imprimer Envoyer
Jeudi, 21 Août 2014 11:57
Vignette_ALSH-1 Après une forte affluence des ALSH d'été en juillet (510 enfants), la fréquentation des centres de loisirs s'est naturellement infléchie en août. Pas de quoi pourtant amoindrir l'ardeur des enfants qui terminent en beauté ces centres organisés par Kaléide à l'initiative de la Ville.
Ainsi, 51 juniors ont participé le 21 août à un « Laser game » qui s'était choisi le site du complexe sportif Jules-Gilles comme décor. Un expert animation venu de Pérenchies a orchestré cette journée placée sur le thème des « futurs espions à la CIA ». Des fusils d'assaut fictifs ou encore des capteurs placés sur des bandeaux faisaient partie de l'arsenal développé pour cette animation. Avec un slogan : « Faites le jeu, pas la guerre ! »
Les enfants se sont donc pris au jeu et ont fait preuve de précision et de patience pour atteindre leurs adversaires. Alexandre Joly a eu l'idée de cette animation au sein du service jeunesse de la ville de Pérenchies et l'a développée pour en faire profiter le plus grand nombre en se rendant dans de nombreuses communes. D'autres épreuves d'intelligence et de réflexion, d'agilité, de précision, de mise en situation ont rythmé cette journée placée sous le signe de la détente à l'heure où la rentrée scolaire approche à grands pas.
D'autres derniers temps forts ont jalonné la dernière journée, le 22 août, avant de rendre les écoles à leur vocation initiale. Ainsi, 24 Bout'choux âgés de 2-3 ans ont participé à une journée exceptionnelle à l'école Triolet où étaient organisés une chasse au trésor ou encore un jeu de couleurs, autant d'activités ludiques de mémoire et d'éveil avant un final sous forme de boom. La cinquantaine de Juniors âgés de 9 à 11 ans ont, quant à eux, décidé d'organiser un spectacle en présence de leurs parents sous le préau de l'école Pergaud en raison de la pluie. Gym, sketches, numéros de magie, danse, jonglage et même un numéro de lévitation figuraient au programme magistralement présenté par Nathan, un animateur dont on reparlera ! (Ph. Thierry Thorel)
 


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