Didier Aernout, nouveau président du CRHL |
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Jeudi, 29 Janvier 2015 17:30 |
Le 24 janvier, lors de l'assemblée générale du Club Roncquois d'Histoire Locale, a été nommé un nouveau président pour succéder à Alain François, décédé dernièrement. C'est Didier Aernout, Roncquois de souche âgé de 58 ans, qui lui succédera. Cela fait sept ans qu'il a rejoint le CRHL par passion pour sa commune qu'il n'hésite pas à qualifier de « plus belle ville du monde ! » L'ancien vice-président a des racines très fortes à Roncq : sa famille bien connue s'y est implantée depuis la seconde moitié du 19ème siècle. « J'ai vu la ville évoluer, j'ai vu naître des quartiers entiers », témoigne-t-il. Le nouveau président du CRHL entend bien travailler avec l'ensemble du bureau où Michel Pouchelle et Bernard Delval occupent toujours les postes de trésorier et de secrétaire. En 2015, le Club se donne comme fil conducteur le centenaire des hostilités de la Grande Guerre 14-18. Avec un matériau de base de premier choix : le récit circonstancié, truffé d'anecdotes, de Félix Decottignies. Une somme d'où les historiens locaux vont extraire une synthèse, voire une compilation. « L'idée est vraiment de poursuivre sur notre lancée de 2014, à savoir développer divers aspects de la vie quotidienne à Roncq en 1915, on veut rester fidèle à cette ligne de travail », souligne le nouveau président. L'exposition de novembre dernier organisée salle Catry par le CRHL a été très suivie : 500 visiteurs en trois jours et 200 élèves. D'autres pistes de recherches animent ces passionnés d'histoire locale. Ils espèrent, sur la base de documents et d'éléments probants, exhumer des vestiges gallo-romains dans le secteur du Pellegrin, retrouver des traces des victimes roncquoises de la bataille d'Azincourt qui s'est déroulée en 1415, durant la guerre de Cent Ans, ou encore retrouver des traces du projet de renforcement des lignes de défense érigées par Maginot en 1937.
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, permanences le jeudi après-midi et le 3ème samedi du mois, de 14h à 17h, à la Maison des associations, 40, rue Henri-Barbusse |
Accessibilité : plusieurs parcours pour mieux comprendre |
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Mercredi, 28 Janvier 2015 17:12 |
Pour mieux comprendre les parcours d'obstacles auxquels sont confrontés les publics ciblés par l'accessibilité, nous sommes allés sur le terrain roncquois avec plusieurs profils différents : Benjamin, malvoyant qui se déplace avec un chien guide d'aveugle, Jérémy, hémiplégique en fauteuil, Pierrette, nonagénaire qui ne se déplace quasiment plus, et Raphaëlle, assistante maternelle qui conduit des enfants en poussette. Si les Roncquois se montrent plutôt bienveillants, prêts à donner un coup de main ou à faciliter le passage, les obstacles sont encore nombreux : marches infranchissables, absence de rampe continue, portes difficiles à ouvrir… Autant d'obstacles qui seront référencés dans le cadre du diagnostic accessibilité qui sera finalisé en septembre prochain avant la mise en oeuvre des travaux durant une période triennale, en conformité avec la loi.
Benjamin souhaiterait davantage de rampes
Avec Hermès, son jeune chien guide, Benjamin Lefebvre est bien accompagné pour se rendre à pied dans les commerces du Centre-Bourg, dans les parcs ou espaces publics. Devenu malvoyant, il doit depuis plusieurs années composer avec ce handicap. Si les poubelles et les voitures sur les trottoirs sont les obstacles qui entravent le plus sa marche, de même que des comportements parfois irrespectueux d'automobilistes, il pointe du doigt des manques en matière d'accessibilité. « L'absence de rampes continues dans les commerces est plus handicapante que les marches pour un malvoyant », reconnaît-il, « mais des bandes podotactiles sur les marches seraient bien utiles, c'est un repère important. » Il se félicite d'ailleurs de la présence de ces bandes podotactiles au niveau des passages piétons ou encore sur les marches de l'escalier du complexe Guy-Drut, pour passer du terrain de foot à la salle située en contrebas. Il apprécie la présence de sonnettes pour handicapés à l'entrée de certains commerces mais souhaiterait des digicodes réglementaires et en braille. « Tous les feux tricolores sont sonores à Roncq, c'est vraiment bien », termine-t-il.
Jérémy choisit ses commerces en fonction de leur accessibilité
Jérémy Vanneste, sportif émérite qui ne s'est jamais considéré comme un handicapé, éprouve également des difficultés en matière d'accessibilité. Ce sont les marches qui lui sont insurmontables ou encore des trottoirs pas suffisamment larges. Il se félicite d'équipements astucieux comme la présence d'une sonnette à l'entrée de certains commerces et, mieux encore, de rampes d'accès. « J'ai choisi mon agence bancaire en fonction de l'accessibilité du distributeur et, de manière générale, les commerces où je peux entrer facilement par une porte coulissante », témoigne-t-il, « il m'arrive aussi de faire mes courses depuis le trottoir, ne pouvant pas entrer dans le magasin ». Jérémy, aujourd'hui animateur à l'école Saint-François, est en mesure de conduire facilement des enfants jusqu'à la bibliothèque ou à la piscine, des équipements publics dotés de rampes en béton. L'élévateur à l'Annexe-Mairie s'avère indispensable pour se rendre au Guichet Unique.
Pierrette se fait livrer ses courses à domicile
Pierrette Melliez, âgée de 93 ans, réside au Foyer Michelet. Avec son mari handicapé, il n'est plus question pour elle de sortir de son logement ou très rarement. Elle a trouvé la solution : se faire livrer à domicile ce qu'elle commande par téléphone. « On a la chance à Roncq de bénéficier de vrais commerces de proximité et ils jouent le jeu de la livraison », assure-t-elle.
Raphaëlle se fraie un chemin avec la poussette
Raphaëlle est assistante maternelle à la crèche familiale « Les petits compères ». Tous les jours, elle sort les enfants en poussette, que ce soit une triplette ou une doublette. Et les difficultés sont multiples : contourner une voiture garée sur un trottoir, déplacer une poubelle font partie des manoeuvres habituelles comme de monter une bordure de trottoir. Comme pour Jérémy ou Benjamin, l'idéal pour accéder aux commerces, ce sont les portes coulissantes. Les marches ne constituent pas forcément un écueil incontournable. « Le plus compliqué, c'est la visibilité. Une fois à l'intérieur des commerces, avec une triplette, on se contente bien souvent d'avancer ou de reculer », remarque-t-elle. C'est sur la base de ces observations qu'un diagnostic sera donc réalisé en vue de travaux à venir. Le taux d'accessibilité pourrait ainsi passer de 40% à 80% en trois ans à Roncq et faciliter grandement le quotidien de toutes ces personnes pour qui ce qui paraît simple pour les autres ne l'est pour elles. |
Accessibilité : la Ville va planifier des travaux |
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Lundi, 26 Janvier 2015 18:36 |
En 2009, la société Accèsmétrie a procédé à un audit d'accessibilité des bâtiments de la Ville, une démarche rendue obligatoire par la loi du 11 février 2005. Cet audit a pris en compte les différents types de handicap pour évaluer l'accessibilité de chaque site, pour relever les obstacles et proposer des solutions chiffrées afin d'améliorer l'usage des sites pour les personnes en situation de handicap. Ainsi, en 2009, il s'est avéré que l'indice d'accessibilité moyen des bâtiments de la Ville était de 34% avec 613 obstacles identifiés (14 par bâtiment en moyenne). Pas moins de 18 bâtiments étaient alors totalement inaccessibles et 17 non accessibles. Coût de l'enveloppe globale pour atteindre les 100% d'accessibilité en 2009 : 1 801 910€. Ce montant a été fortement revu à la baisse avec le retrait d'un certain nombre de bâtiments du patrimoine de la Ville depuis 2009 : château Alphonse-Loeul, salle polyvalente… Il s'élève aujourd'hui à 427 287€ TTC pour atteindre dans les trois ans le niveau d'accessibilité requis. En décembre 2014 cet indice d'accessibilité a été relevé à 40% et il pourrait atteindre 84% après un certain nombre de préconisations (création de sanitaire adapté, mise en conformité des escaliers…). Précisons que l'Annexe-Mairie qui héberge le Guichet unique n'est pas concernée par ce diagnostic en raison de la réhabilitation programmée à partir de l'été 2015 et qui intégrera pour sa partie accessible au public – c'est-à-dire le rez-de-chaussée – toutes les préconisations en matière d'accessibilité. Mais un diagnostic révèle que des petits travaux d'accessibilité (paillassons conformes, poignets de porte, lits de change, signalétique…) seraient très utiles pour répondre aux normes en vigueur. La Ville a décidé de planifier dans les trois ans à venir les travaux par lots (menuiserie serrurerie, VRD et abords, marquage et signalétique, équipements) sur l'ensemble des bâtiments publics, qu'ils soient administratifs, scolaires et sportifs. (Ph. Th. Thorel)
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L’accessibilité, « de la bienveillance pour mieux vivre ensemble » |
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Vendredi, 23 Janvier 2015 15:40 |
Anne Thorez et Peggy Robert ont en commun un lien étroit et sensible avec l'accessibilité. Le père de l'Adjointe au Développement économique est lourdement handicapé. Peggy Robert, Conseillère municipale déléguée au Handicap, à l'accessibilité et à la mobilité réduite, est attachée à ces questions de par son parcours professionnel. Les deux élues veillent à l'application dans les bâtiments et espaces publics ou encore dans les très nombreux commerces de proximité des normes d'accessibilité pour le bien commun. Au-delà des applications légales, elles expriment avant tout de l'empathie et de la bienveillance au profit du mieux vivre ensemble. -Quel sens donnez-vous à la mise en accessibilité des établissements ou installations recevant du public, ou encore des commerces ? Peggy Robert : « Il s'agit de poursuivre ou d'engager les travaux nécessaires à l'accessibilité de tous pour permettre aux handicapés, personnes âgées ou à mobilité réduite de mieux vivre dans la cité. » -Que préconise la loi qui date maintenant d'une décennie ? P.R. : « La loi prévoit un délai de mise en accessibilité de trois ans à partir d'octobre 2015. La Ville a fait le choix de réaliser un maximum de travaux dans ce délai au terme duquel l'accessibilité de ses bâtiments et espaces publics sera visible et utile. Pour cela, il nous faut déposer auprès des instances compétentes un agenda d'accessibilité programmé avant le 27 septembre prochain. » -Les travaux programmés dans les bâtiments et espaces publics porteront essentiellement sur quels aspects ? P.R. : « Essentiellement sur les abords, les marches, les menuiseries et serrurerie, les revêtements de sols, mais aussi le visuel, la signalétique, les équipements tels que les sanitaires… Nous allons échafauder un programme qui va porter aussi bien sur l'extérieur que sur l'intérieur des locaux sachant qu'une grosse partie de notre patrimoine bâti est ancien. Cette démarche va nous amener à relancer la réflexion sur l'utilisation et sur l'usage des bâtiments et des espaces publics, en lien avec le plan de patrimoine. Faut-il tous les ouvrir au public ou pas, délimiter des lieux d'accueil… autant de questions à remettre sur la table. » -En ce qui concerne les commerçants, chaque établissement doit-il gérer sa propre mise aux normes d'accessibilité ? Anne Thorez : « Effectivement, chaque commerçant doit gérer sa mise aux normes, cela commence par le diagnostic. Je n'hésite pas à les sensibiliser à cette démarche qui passe désormais dans sa phase concrète. J'ai fait une demande de deux études auprès de la Chambre de Commerce, l'une porte sur les linéaires, l'autre sur le comportement des usagers. La 1ère étude intègre l'accessibilité. Il faut savoir que la Chambre de Commerce propose d'établir les diagnostics à l'intérieur et à l'extérieur des commerces, d'apporter des solutions pour appliquer la loi, d'évaluer les coûts financiers des travaux à réaliser. Une fois le diagnostic réalisé, le commerçant peut demander une dérogation s'il ne parvient pas à financer le coût des travaux. Et les commerçants peuvent toujours revenir vers nous pour obtenir plus de précisions. » -L'échéance est donc fixée au 27 septembre pour le dépôt de l'agenda d'accessibilité programmé, que ce soit pour la Ville ou pour chaque commerce roncquois, c'est-à-dire qu'il faut désormais faire vite ? P.R. et A.T. : « Oui, à cette date, il faudra que chacun ait déposé son diagnostic intégrant le coût et la programmation des travaux. C'est vraiment maintenant qu'on aborde concrètement cette question. Mais il ne faut pas s'inquiéter outre mesure, on peut répondre à la loi en procédant à de menus travaux qui peuvent faciliter la vie de la clientèle des commerçants roncquois. C'est également une manière d'exprimer de l'empathie à l'égard des autres. Aujourd'hui, il y a une vraie prise de conscience de la part des commerçants en matière d'accessibilité, ils sont vraiment prêts à se mettre en conformité. » -Serons-nous à 100% d'accessibilité en 2018 ? P.R. et A.T. : « On ne sera pas à 100% parce que des configurations ne le permettront pas en raison de contraintes techniques mais on souhaite atteindre les 80% à cette date avec l'objectif des 100% à terme. » |
Le service propreté de la Ville doté d’un souffleur électrique |
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Jeudi, 22 Janvier 2015 17:01 |
L'heure est plus que jamais au développement durable si l'on veut donner un avenir à notre belle planète. Dernièrement, le service propreté de la Ville qui oeuvre au quotidien dans les rues, les espaces publics, les cimetières… a été doté d'un souffleur électrique. Un appareil qui présente de multiples vertus : outre le fait qu'il ne pollue pas, il est bien moins bruyant que le même appareil thermique avec un maximum de 80 db, il est aussi plus léger et plus maniable et de fabrication française. La particularité de cet appareil destiné à nettoyer les allées ou les trottoirs tout en regroupant les feuilles ou les détritus, est qu'il est composé de deux éléments : la batterie utilisable pour d'autres appareils est porté sur le dos du technicien alors que le souffleur équipé de quatre niveaux de puissance est tenu à la main. Et une nuit de chargement de sa batterie permet une utilisation du souffleur durant quatre heures. Après l'acquisition il y a quelques années d'un véhicule électrique destiné au service propreté, la Ville complète et renouvelle ainsi ses outils de travail en prenant soin de le faire dans le respect de la planète. |
La chorale de « La Colombe » se met au diapason européen |
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Mercredi, 21 Janvier 2015 17:29 |
La chorale de la Maison de retraite, placée sous la direction de Blandine, a entamé cette année 2015 avec une prestation à « La Colombe » placée sur le thème de l'Europe. Une belle entrée en matière avec l'interprétation de douze chansons, accompagnée d'une exposition réalisée par les résidents et présentant de nombreux pays européens. Au répertoire de ce récital : l'hymne européen (l'« Ode à la joie » de la 9ème symphonie de Beethoven), « Capri, c'est fini » d'Hervé Vilard, « Et viva Espagna » de Georgette Plana, « Bruxelles » de Jacques Brel, « Les enfants du Pirée »de Dalida, « La romance de Paris », « La Maritza de Sylvie Vartan, « It's a long way to tipperary », « Les valses de Vienne », « Bambino » de Dalida, « Le rossignol anglais » d'Hugues Aufray.
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Vœux à la Maison de retraite : le personnel félicité |
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Mercredi, 21 Janvier 2015 11:38 |
Mercredi 20 janvier, la tradition des échanges de voeux a été respectée à la Maison de retraite, en présence des quelque 70 résidents et des personnels soignants auxquels s'étaient joints les résidents et les personnels soignants du « Temps présent », l'unité de vie Alzheimer située à l'arrière de « La Colombe ». Plusieurs interventions ont jalonné ces échanges : celles de Vincent Ledoux, Maire et Vice-président de la Métropole Européenne de Lille, de Nina Muteba, directrice de la Maison de retraite, et de Michèle Ségura, membre du Conseil d'Administration de « La Colombe » et représentante des résidents. Vincent Ledoux a fait part de ses voeux de bonne santé et a de nouveau félicité les personnels soignants, notamment pour leur sang-froid lors d'un feu de matelas fin novembre dernier. Mme Muteba s'est associée aux mêmes remerciements vis-à-vis du personnel soignant. Dans la foulée de cet échange, a été programmé le lendemain un concert de la chorale sur le thème des pays d'Europe, sous la direction de Blandine ! |
Tournages en cascade dans la Ville |
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Lundi, 19 Janvier 2015 17:58 |
Il n'est pas rare de croiser une caméra à Roncq. Le 17 janvier, dans le parc public ou le Centre-Bourg, une équipe de tournage de la société DABE implantée dans la commune depuis six mois sur le parc d'activités « Dronckaert II » était en train de réaliser en extérieur et avec quelques acteurs une vidéo pour le site web moncoachdeselfdefense.com Le 18 janvier, c'était au tour d'une équipe de France Télévisions d'installer un tournage. Il s'agissait de la réalisation par Thierry Petit d'un téléfilm intitulé « Mère Porteuse » qui sera diffusé sur France 3 avec, dans les rôles principaux, Gwendoline Hamon et Thierry Godard (l'un des premiers rôles dans les séries "Engrenages" et "Un village français"). Diverses scènes ont été tournées en différents lieux : au centre Paul-Corteville (Chiens Guides d'Aveugles), Av. de Flandre pour quelques passages de voiture en caméra embarquée et sur le trottoir, au restaurant « le Bar à Becq'ter ». C'était le troisième de jour de tournage de ce téléfilm pour lequel les prises de vue sont ou seront effectuées dans toute la métropole lilloise, d'Armentières à Mérignies en passant par Tourcoing, Lille, Lesquin ou Orchies. On se souvient qu'il n'y a pas si longtemps, le centre Paul-Corteville avait déjà été le théâtre du tournage d'un épisode de la série policière « Commissaire Magellan » avec Jacques Spiesser dans le rôle principal. Cette fois, pour ce téléfilm "Mère porteuse" qui sera diffusée sur France 3 à la rentrée, le site des Chiens Guides d'Aveugles avait été transformé en hôpital. D'autres scènes ont été tournées dans la brasserie du centre Actival. Autant de cadres qui ont servi à développer l'intrigue policière de cette réalisation: une femme est morte, s'est-elle suicidée? On le découvrira en regardant ce téléfilm à partir de septembre prochain. (Ph. Thierry Thorel)
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