TAP : des restitutions sous forme de spectacle aux Chats-Huants |
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Lundi, 01 Février 2016 19:13 |
Le cycle 3 des TAP (Temps d'Activités Périscolaires) s'achève cette semaine dans les différents groupes scolaires publics de la Ville. Après seulement quelques semaines d'activités, les restitutions ont pris aux Chats-Huants, dans les écoles Brel et Picasso, la forme de petits spectacles ou d'expositions. A l'école primaire publique, le théâtre, la danse, la magie, le cirque ou encore un flash mob étaient à l'honneur le 1er février devant un parterre de parents séduits. Même ambiance du côté de l'école maternelle où une exposition présentait des créations aussi diverses qu'un hippopotame rose, des coccinelles ou encore des tableaux. Et les enfants de maternelle et leurs parents ont vivement applaudi un petit spectacle de marionnettes préparé par d'autres enfants à partir de l'histoire des trois petits cochons. Visiblement, les TAP ont du souffle ! |
Survol de la réfection de deux toitures historiques dans le Centre-Bourg |
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Samedi, 30 Janvier 2016 16:51 |
Deux bâtiments emblématiques de la Ville, l'Annexe-Mairie - ancien château Verhaeghe - et le Centre culturel - ancien château Tiberghien - vivent la réfection de leur toiture. L'occasion de prendre de la hauteur pour mieux percevoir du ciel l'ampleur de ces deux chantiers. La réhabilitation de l'Annexe-Mairie engagée en décembre dernier est aussi visible à l'extérieur de ce bâtiment construit en 1907. Après le montage d'un échafaudage, les couvreurs de l'entreprise Choquet d'Ennevelin ont démarré leur travail début 2016. Le remplacement de la toiture pentue et aux arêtes prononcées va durer au minimum deux mois. Elle fera peau neuve et arborera des tuiles de même tonalité que celles d'aujourd'hui. De quoi oublier les ardoises d'antan. Puis, toujours à l'extérieur, la façade sera rafraîchie. L'ancien château Tiberghien devenu aujourd'hui le Centre culturel dont la façade et les châssis ont été entièrement réhabilités il y a quelques années souffrait de sa toiture de 567 m2 en très mauvais état. Les tuiles plates étant devenues très friables, il a fallu prendre la décision de les remplacer. Durant ce premier trimestre 2016, les couvreurs de l'entreprise Mullié de Tourcoing déshabillent les surfaces pentues avant de redonner un lustre à ce magnifique toit. Là également, c'est un chantier de la Ville. Ce toit historique sera de nouveau orné de tuiles plates - sur les brisis et les retombées de toiture - et de zinc dans ses parties hautes afin de préserver l'aspect patrimonial de ce bâtiment qui abrite actuellement l'école de musique et la bibliothèque. Avec une unité de ton, à savoir un gris foncé pour à la fois donner une touche de modernité et faciliter l'entretien. (Photos Gauthier Lefebvre - Nord Drone Services)
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Philippe et Pascal Verhaeghe: une enfance au château |
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Vendredi, 29 Janvier 2016 19:11 |
La réhabilitation de l'Annexe-Mairie a démarré en décembre 2015 pour s'achever avant l'été 2016. Elle est autant visible à l'extérieur qu'à l'intérieur de l'ancien château Verhaeghe construit en 1907. Nous avons rencontré Philippe et Pascal Verhaeghe, deux des cinq petits-fils de Joseph Verhaeghe - cet industriel cominois qui a fait l'acquisition en 1922 de cette belle demeure de la rue des Arts ainsi que de son parc, des écuries, de la ferme et de la maison du jardinier. Ils ont accepté de raconter leur enfance et leur jeunesse vécues derrière les murs de cette propriété où plusieurs familles et domestiques vivaient « quasiment en autarcie ». Ils nous ont fait part de dernières photos inédites de la vie au château, de l'occupation allemande en 1940-1944 jusqu'au quotidien du début des années 70. Ils en parlent en toute simplicité, à l'image de ce qu'ils ont vécu, de la fin des années 1940 jusqu'en 1974, date de l'acquisition par la Ville de ce que l'on a appelé ensuite l'un des quatre châteaux de Roncq : « Nous étions plusieurs familles à vivre derrière le mur d'enceinte de la vaste propriété, sortir par les grilles nous était interdit », raconte Pascal Verhaeghe, l'aîné, « mes parents et nous-mêmes logions à l'étage des écuries, l'une de mes tantes vivait dans l'ancienne ferme, les grands-parents occupaient le rez-de-chaussée et le 1er étage du château alors qu'une autre de mes tantes avait pris possession des combles aménagés, au second étage du château. On y accédait par un escalier de service. Le château était très grand, avec une immense salle à manger - où se déroulait tous les dimanches une réunion de famille - et une grande salle de séjour. Le château Verhaeghe n'était pas pour autant très confortable. Mal isolé et mal chauffé – des poêles à charbon dans toutes les pièces avant l'arrivée du chauffage central qui fonctionnait lui aussi au charbon. On trouvait qu'il faisait bon l'hiver quand la température s'élevait à 13-14° ». Pour les déplacements, pas de voiture de luxe, juste une Dauphine et une ancienne Traction. De leur grand-père, ils se souviennent du gros cigare qu'il fumait lors des « compliments » à Noël, ce moment où les enfants récitaient des fables de La Fontaine que la grand-mère connaissait par coeur. « Il avait été très marqué par les destructions de la toiture et des étages du château infligées par les Allemands lors de la 2ème guerre mondiale », se souvient Philippe Verhaeghe.
Entre libertés et contraintes…
Dans cette demeure, se bousculaient libertés et contraintes. « Il n'était pas question d'être impoli, d'employer un vocabulaire non approprié, d'être mal habillé », reprend Pascal Verhaeghe, « jamais, je n'aurais osé tutoyer un grand-parent, un oncle ou une tante. La vie quotidienne répondait à une rigueur martiale, le déjeuner se déroulait à 12h30 et pas 12h31 et le souper à 19h30. Dans le même temps, les enfants pouvaient construire des cabanes dans le parc, faire du feu, bricoler une moto et tenir même un fusil à l'âge de 13-14 ans. Le parc prenait d'ailleurs des allures animalières avec un, voire plusieurs chevaux, des moutons, des canards, des oies, des poules, des pintades, des paons … Un jardinier tondait les pelouses, taillait les arbres tandis que plusieurs domestiques - dont une à demeure - cuisinaient, servaient à table… Une fois par an, en juin, la propriété s'ouvrait à la population à l'occasion d'une grande procession pavoisée de bannières. « On faisait un grand tour du parc, la messe était dite sur le perron, il y avait beaucoup de monde ». Les grands-Parents de Philippe et Pascal Verhaeghe voyageaient très peu, juste une escapade annuelle sur la côte belge. Peu diserts, ils étaient très discrets et pudiques, ne parlaient jamais d'argent mais ils étaient respectés. » Philippe et Pascal Verhaeghe, sans être nostalgiques, évoquent avec un pincement au coeur « l'âme de ce château ». « Je suis très attaché à l'esprit qui régnait, la famille, la convivialité, le partage qu'on a plus de mal à retrouver aujourd'hui ». Les grandes familles bourgeoises roncquoises se recevaient et vivaient ainsi dans des univers qui leur appartenaient, entre les Leurent, Lamon, Verhaeghe… Vous pourrez retrouver trois vidéos relatant les témoignages de Philippe et Pascal Verhaeghe sur www.roncq.TV, un document exceptionnel sur la vie au château Verhaeghe (l'actuelle Annexe-Mairie) telle qu'elle était organisée après la 2ème guerre mondiale. Vous pouvez déjà regarder ces témoignages vivants en cliquant sur le bouton vidéo ci-dessus
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« Top Chef » : magie du direct, alchimie des recettes |
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Jeudi, 28 Janvier 2016 10:52 |
Plusieurs dizaines d'amatrices et d'amateurs de cuisine gastronomique étaient au rendez-vous de « Top Chef » le 27 janvier dans la galerie commerciale d'Auchan où se déroulait un enregistrement vidéo de l'émission de M6 pour le web, www.6play.fr . Deux candidats, Jean-Philippe et Adel étaient aux prises avec deux recettes à base de noix de Saint-Jacques et de chocolat d'un côté, et de veau d'Aveyron et d'agrumes de l'autre. Des fans de l'émission n'ont pas manqué ce rendez-vous et ont participé aux dégustations savoureuses, vivement appréciées. Entre harmonie des saveurs et petits trucs indispensables, tout était bon à prendre. « C'est très bon, ce côté sucré-salé ». Une fan avait même fait le déplacement de Marcq-en-Baroeul. Depuis le 13 janvier et jusqu'au 30 mars, quatre cuisiniers révélés lors des émissions télévisées « Top Chef » et trois candidats de la saison 7, sillonnent les routes de France pour aller à la rencontre de leur public avec des recettes aussi savoureuses qu'inédites. Après Brétigny-sur-Orge dans la région parisienne et avant de se rendre à Périgueux, « Top Chef » fait étape à Auchan Roncq. Jean-Philippe Watteyne, un Belge passionné de cuisine depuis sa plus tendre enfance et qui a brillé durant la 4ème saison de « Top Chef », et Adel Dakkar, candidat de « Top Chef » 2015, Marseillais d'origine, se sont invités à Roncq pour de nouvelles aventures gastronomiques. Au menu : démonstrations inventives, dégustations gourmandes et échanges gustatifs avec le public. Tous les passionnés de cuisine et les néophytes ont été conviés à suivre cet événement, le temps de passer un après-midi gourmand. Ils n'ont pas été déçus et une belle satisfaction pour Philippe Laurent, le directeur d'Auchan Roncq, qui voit là une belle manière d'animer l'hypermarché roncquois. (Photos Laura Desrousseaux et Patrick Bonte) Vous pourrez retrouver un reportage vidéo sur cet événement sur www.roncq.TV le 28 janvier en fin de journée
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Belle vitalité du cinéma: fréquentation en hausse en 2015 |
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Jeudi, 28 Janvier 2016 01:00 |
Alors que la fréquentation des salles obscures a baissé de 1,4% dans l'Hexagone en 2015, la salle Gérard-Philipe, rue Barbusse, a tiré son épingle du jeu durant l'année écoulée avec une hausse de 1141 entrées en 2015, flirtant ainsi avec les 20 000 entrées (19789 spectateurs exactement au lieu de 18648 en 2014). Après l'infléchissement de 2013, c'est la 2ème année consécutive de progression du cinéma roncquois, une embellie que l'on doit pour deux raisons principales : les films français très regardés salle Gérard-Philippe comme la comédie « Le goût des merveilles » d'Eric Besnard actuellement à l'affiche, et la programmation spécifique pour les écoles et les Accueils de Loisirs avec le très joli succès du film « Le pôle express » à l'occasion du Noël de la Ville aux enfants du primaire. Ainsi, "La famille Bélier" a affiché 1184 entrées pour 13 séances début 2015, "Le petit prince" 950 entrées pour 9 séances, "Le pôle express" 807 entrées pour 8 séances. Sachez aussi que le nombre de bénévoles au sein de l'association du cinéma Gérard-Philipe est également en augmentation avec 43 bénévoles, ce qui illustre son dynamisme avec pas moins de 32 bénévoles mobilisés chaque mois pour faire vivre ce beau cinéma de quartier ! Autant de signes et de statistiques qui traduisent la belle vitalité du cinéma roncquois de plus en plus numérisé. En effet, un nouveau pas a été franchi avec le téléchargement des films sur Internet via une plate-forme numérique. "Chaque film exige 17 heures d'enregistrement", souligne Franck Florin, le directeur du cinéma roncquois. A l'arrivée, cela permet de réduire les frais de transport et de gagner du temps!
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La Ville donne un coup de propre av. de Flandre |
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Mardi, 26 Janvier 2016 15:41 |
Av. de Flandre, depuis le giratoire de la rue Henri-Barbusse jusqu'au garage Ford, les bas côtés le long de la voie ferrée méritaient un coup de propre. Les agents des services espaces verts et propreté ont tout nettoyé le 26 janvier, profitant de l'occasion pour élaguer les arbres et faire davantage respirer les prunus qui bordent cette voie très fréquentée et fleurissent magnifiquement au printemps. On retiendra de cette opération que les techniciens de la Ville ont enlevé autant de déchets végétaux que ménagers (machine à laver, bouteilles, bidons d'huile, meubles, carcasse de vélo…). La piste cyclable et le cheminement piétonnier ont été dégagés, la voie ferrée nettoyée alors que les couronnes des prunus ont été remontées. Courant février, l'association CANAL mettra en place un chantier d'insertion pour nettoyer le trottoir d'en face. Et un suivi de propreté sera assuré régulièrement.
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Plantations de haies au Vinage et à la ferme des 4 vents |
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Samedi, 23 Janvier 2016 15:28 |
Le 23 janvier dès potron minet, à l‘initiative du collectif « Lys Deûle Environnement », des plantations de haies se sont déroulées à partir de la Ferme du Vinage, un exemple à suivre au profit de l'avenir de la planète. Il fallait être courageux pour braver un froid plus automnal qu'hivernal, au coeur d'un brouillard humide et dans un paysage de bocage. C'est pourtant ce qu'ont fait une grosse dizaine de personnes armées de bêches et de plants d'essences locales. L'autre rendez-vous avait été fixé une semaine plus tard à partir de la ferme des Quatre Vents, sous une pluie continue.. Le collectif « Lys Deûle Environnement » travaille dans la plantation d'arbustes et d'arbres d'essences locales sur différents terrains, notamment ceux des agriculteurs. Une opération de longue haleine, menée durant plusieurs années, pour oeuvrer en faveur de la planète. (Photos Thierry Thorel)
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Khalidou Kébé veut jeter des passerelles entre Roncq et le Mali |
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Vendredi, 22 Janvier 2016 13:02 |
Après un brillant cursus universitaire qui s'est soldé par plusieurs Masters en droit des affaires et en droit numérique, Khalidou Kébé effectue son stage de fin d'études de six mois en Mairie. Arrivé le 18 janvier, il se consacre au développement de la coopération décentralisée avec le Mali, un projet sous forme de triptyque : économique en incitant des entreprises du cru à se rendre ou à prendre des contacts sur place et en aidant les jeunes du village à se former à Bamako ou Dakar; pédagogique en apportant son témoignage aux jeunes roncquois dans le cadre des TAP et des ALSH ; numérique en développant des correspondances avec nos amis maliens, avec à terme un projet de création de cyber-centre à Selinkegny. Les opportunités de développement sont nombreuses au Mali, pays en pleine croissance de l'Afrique subsaharienne qui partage ses frontières avec huit autres Etats (Sénégal, Mauritanie, Algérie, Niger, Burkina-Faso…). Que de chemin parcouru pour cet enfant de Sélinkégny aujourd'hui âgé de 26 ans. Il se souvient des longues journées vécues dans son village natal, sur les bancs des classes surchargées de l'école primaire, des autres cours suivis à l'école coranique ou encore des heures consacrées au travail agricole. « Tous les matins, dans une ambiance martiale, on assistait à l'école primaire à la montée du drapeau et à la reprise de l'hymne national », raconte-t-il. Il se rappelle aussi l'accueil des délégations roncquoises vécu à Sélinkégny comme un événement comparable à notre journée de Fête nationale, le 14 juillet. Dès l'âge de 13 ans, Khalidou Kébé rejoint le collège à Bamako, la capitale malienne. Son assiduité et son travail seront récompensés par une mention, performance qu'il renouvellera lors des trois années de lycée et ponctuées par l'obtention d'un Bac « Sciences humaines », également avec mention. Ses bons résultats lui ont permis de poursuivre des études supérieures à l'Université de Fès, la très belle ville historique et culturelle du Maroc. Etudiant boursier en droit des affaires, il côtoie des étudiants(es) d'une vingtaine de nationalités différentes et s'ouvre ainsi au monde. « Petit, je voulais faire de la politique et cela reste toujours une envie », reprend-il.
Il m'est naturel de développer la coopération décentralisée depuis Roncq
La licence en poche et passionné de droit pénal, il postule pour entreprendre un cursus de criminologie, exprimant ainsi sa curiosité de l'âme humaine dans ses replis les plus sombres. « Grâce à mon dossier, j'avais été accepté à l'université de Besançon en France mais je n'en avais pas les moyens », poursuit-il, « mes frères résidaient à Paris et j'ai donc rejoint la capitale française où j'ai étudié le droit des affaires à l'université Paris 13 avant de rejoindre Paris Descartes pour y étudier le droit numérique. » Il y a trouvé des repères familiaux tout en cumulant des petits boulots pour payer ses études et vivre normalement. Après six années d'études supérieures, Khalidou Kébé a décidé d'effectuer son stage de découverte du monde professionnel en Mairie de Roncq plutôt que de rejoindre un cabinet d'avocats. : « Je partage la même vision du développement économique de l'Afrique que Vincent Ledoux, il m'est apparu naturel de venir à Roncq pour adapter la coopération décentralisée aux enjeux de développement économique d'aujourd'hui. Le Mali affiche une belle croissance mais il y a beaucoup à faire dans les domaines de l'énergie, de l'agriculture… et chacun peut apporter quelque chose sur la base de l'économie participative et solidaire. Les opportunités sont légion. » Electrifier les zones rurales, moderniser l'agriculture encore trop artisanale, inciter des entreprises d'ici à investir au Mali où les projets abondent (exploitation des mines, construction de centres commerciaux, transports, développement de pôles industriels, construction d'une usine de traitement des déchets…), les besoins sont immenses. « J'ai des contacts au Mali, je me documente, j'analyse les situations, je vais activer des réseaux et développer un process, annonce le jeune Malien. C'est tout ce travail que je vais initier ici : partager cette réelle volonté d'ouverture à l'Afrique ». Puis, à l'issue de son stage, Khalidou Kébé retournera au pays pour concrétiser sa volonté d'entreprendre sur place sans jamais perdre de vue son souhait de s'engager en politique. |
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