« Qu’on retrouve le sens des vrais jumelages » |
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Samedi, 05 Novembre 2016 19:32 |
Dans le cadre de la venue de l'ancien Premier Ministre malien à Roncq le 5 novembre, l'après-midi était consacré à une table ronde à laquelle étaient conviés des représentants d'associations de coopération-jumelage ainsi que de nombreux Maliens. Des préoccupations pratiques ont été mises en exergue : comment convaincre les compagnies aériennes de reprendre la ligne vers l'aéroport de Kayes, quand une liaison ferroviaire permettra de se rendre à Bafoulabé ?... Les questions ont porté aussi sur le calendrier électoral, le temps d'apprendre que Moussa Mara pourrait se présenter à la Mairie de Bamako (il avait déjà été élu Maire de la commune 4 de Bamako), voire à l'élection présidentielle malienne. Si les débats ont porté comme le matin sur les moyens d'une mise en oeuvre efficace d'un co-développement économique entre la France et le Mali, ils ont aussi fait état des attentes en matière de développement des réseaux d'électricité ou d'assainissement – « la région de Kayes sera dans les cinq années à venir la mieux desservie en électricité du Mali ». Vincent Ledoux, Député-Maire et vice-président de la Métropole Européenne de Lille chargé de l'économie et de l'emploi, en appelle à une réorganisation de l'aide française au développement. « Il faut que nos amis maliens soient mieux armés en matière d'éducation, de santé… le monde n'attend pas et le 1er objectif est le développement économique, il faut faire oeuvre de pédagogie, il faut tout faire pour que vous puissiez trouver les moyens de votre développement ». Autre question abordée : comment permettre un meilleur retour des migrants maliens dans leur pays ? « J'ai été surpris quand j'étais Premier Ministre de découvrir que dans la politique d'immigration malienne, il n'y a pas de lutte contre l'immigration illégale », a témoigné Moussa Mara, « comment faire alors pour lutter contre la dynamique de départ des migrants ? » Vincent Ledoux a conclu cette table ronde en encourageant les Maires à créer des « effets d'entraînement » pour que « la France reprenne sa place en Afrique en faisant tomber des clichés et des tabous, en redonnant aux jumelages un sens et en trouvant la capacité à mettre les gens d'ici et de là-bas en réseau. Les axes de progrès à mettre en action sont colossaux. Mais n'oublions pas que les meilleurs ambassadeurs, c'est nous, ce sont aussi les étudiants étrangers qui étudient dans les universités lilloises, il faut s'appuyer sur les réseaux que nous formons ». |
« Le co-développement économique doit passer par les collectivités » |
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Samedi, 05 Novembre 2016 18:43 |
Le 5 novembre, Vincent Ledoux, Député-Maire et vice-président de la Métropole Européenne de Lille en charge de l'économie et de l'emploi, a accueilli salle Catry Moussa Mara, ancien Premier ministre de la République du Mali. Les échanges avec de nombreux représentants des mondes économique et institutionnel de la Région, avec la diaspora malienne du Nord, ont permis d'évoquer les axes de progrès à réaliser en matière de co-développement économique entre la France et le Mali. Une visite de la Ferme du Vinage et une table ronde en présence des représentants d'associations de coopération-jumelage de la métropole et d'au-delà ont complété cette visite à l'issue de laquelle la volonté de nouer des partenariats économiques forts est plus que jamais à l'ordre du jour entre les deux pays, à commencer par une mission exploratoire réunissant des élus, des entrepreneurs et des universitaires dans le cadre d'un cluster. Après la réception il y a un an à Roncq de l'ambassadeur du Mali en France, la venue de Moussa Mara jalonne ainsi les moments forts destinés à donner un coup d'accélérateur au co-développement économique, l'une des solutions aux dramatiques problèmes migratoires dans un même contrat gagnant-gagnant. « Un Malien sur quatre vit en dehors de son pays », reconnaît Moussa Mara, « alors que le 1er pays producteur de riz de l'Afrique de l'Ouest est en train de sortir de la crise et affiche un taux de croissance annuel de 5 à 10% ». La population malienne se concentre de plus en plus dans les villes comme à Bamako, capitale centrale de l'Afrique de l'Ouest peuplée de 3,5 millions d'habitants, et de nombreuses opportunités de coopération sont à mettre en oeuvre. « Comment passer de l'aide humanitaire au co-développement économique », s'interroge Vincent Ledoux, « le développement malien doit permettre d'amener nos entreprises là-bas ». Les intervenants ont été aussi nombreux à s'interroger, à l'instar de Luc Doublet, PDG de l'entreprise éponyme spécialisée dans la signalétique intérieure et extérieure : « comment transférer les savoir-faire ? » Pour Patrick Vandamme, ancien directeur de Triselec, cela passe par du « co-working, des actions locales menées sur place en apportant des outils ».
Au Mali, on crée une entreprise en deux jours
Moussa Mara assure que le système juridique et judiciaire est « plus libre et plus permissif au Mali qu'en France, on crée une entreprise en deux jours au Mali où l'on soutient davantage la création d'entreprise que dans l'Hexagone ». Des opportunités d'autant plus criantes que tous les domaines d'activités sont porteurs en terre malienne : agro-alimentaire, transports, industrie minière (3ème producteur d'or d'Afrique), industrie énergétique (production solaire, bio-carburants…). « Les initiatives doivent être portées de ville à ville, de région à région, de collectivité à collectivité, de Chambre de commerce à Chambre de commerce… il faut aussi évaluer sur le terrain les partenariats à nouer », souligne l'ancien 1er Ministre malien. La conseillère diplomatique auprès du Préfet de Région, présente dans l'assemblée, abonde dans ce sens : « on est là pour instaurer un cadre favorable au co-développement économique d'autant que la France n'est plus le 1er investisseur au Mali, dépassée notamment par la Chine ». Quant au risque sécuritaire, Moussa Mara a préféré le minimiser pour se focaliser sur les opportunités de développement pour les entreprises françaises. « La coopération n'est pas assez soutenue entre la France et le Mali », regrette-t-il, « j'estime que la langue et la culture françaises ont encore beaucoup d'influence au Mali, il y a là un vrai pari sur l'avenir, il faut déverrouiller la culture de l'innovation ». Vincent Ledoux a promis de porter haut et fort cette dernière remarque. Quant au financement d'éventuels projets au Mali, il faut plutôt compter sur soi-même, dit en substance Moussa Mara. Les questions de santé, d'artisanat (socle en Afrique mais « parent pauvre des politiques publiques maliennes »), de technologies de l'information, de mauvais état des routes ont été soulevées par de nombreuses personnalités différentes, par le Maire de Bousbecque, par la directrice de la Maison de retraite de Roncq, par un docteur clinicien. L'ancien 1er Ministre malien a répondu point par point et s'est montré résolument optimiste. « Il faut aller sur place, écouter nos amis maliens et mettre en place avec eux de la coproduction », a exhorté un chef d'entreprise du secteur. A l'issue de la conférence-débat, Moussa Mara a reçu des mains de Vincent Ledoux l'hippopotame de cristal, symbole d'amitié, ainsi qu'un plateau de produits du terroir roncquois, sans oublier un cadeau offert par Xavier Bertrand, président de la région des « Hauts de France ». De son côté, Vincent Ledoux s'est vu remettre l'ouvrage de Moussa Mara dûment dédicacé et intitulé « Jeunesse africaine, le grand défi à relever ». (Photos Thierry Thorel et Patrick Bonte) Vous pourrez retrouver le 8 novembre un reportage vidéo consacré à la venue de l'ancien Premier Ministre malien sur www.Roncq.TV
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Politique éducative de la Ville et patrimoine scolaire |
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Mercredi, 14 Septembre 2016 17:46 |
Thibault Tellier, Adjoint à l'Action éducative, nous explique la méthode qui conduit aujourd'hui à revisiter l'ensemble du patrimoine scolaire, à transformer les classes transplantées ou encore à adopter des règles de bon sens pour veiller à la sécurité dans les écoles. L'occasion d'évoquer la politique éducative de la Ville et le plan de patrimoine scolaire.
Roncq Mag' : En 2020, à la fin de ce mandat, toutes les écoles roncquoises publiques ont ou auront été revisitées pour optimiser et moderniser les espaces et les locaux. Ce plan traduit une ambition forte au moment où la population roncquoise progresse et les effectifs scolaires s'infléchissent. Quelle est l'idée sous-jacente à ce plan de patrimoine scolaire et pour quelle politique éducative ? Thibault Tellier : « Un chiffre résume la forte ambition qui nous anime pour nos écoles : depuis l'année dernière, le budget de l'éducation est le 1er budget de la Ville. En 2014, l'idée a été de revisiter l'ensemble du patrimoine scolaire et de l'adapter aux normes démographiques. Le rôle des élus est de veiller aux conséquences des équilibres démographiques. Il s'avère qu'on constate une baisse du nombre d'élèves, d'où cette idée de revisiter l'ensemble de nos bâtiments scolaires. L'objectif est de fixer les établissements scolaires sur un territoire. On a aujourd'hui un réseau scolaire très bien équilibré à Roncq pour qu'il y ait véritablement des écoles de quartier. Seconde idée : se garder des réserves pour l'avenir. Nous ne connaissons pas pour la décennie à venir l'état de la démographie locale. Nous sommes en capacité aujourd'hui d'augmenter les capacités d'accueil des élèves en fonction de la démographie. Troisième élément : nous travaillons en étroite relation avec l'Inspecteur de l'Education Nationale de notre circonscription, cela nous permet d'harmoniser nos points de vue et nos objectifs respectifs ». Roncq Mag' : Au printemps 2017, vont être lancées les nouvelles classes transplantées pour les CM2. Comment se présenteront-elles et sur quels axes vont-elles se développer ? Th.T. : « L'idée est que la Ville puisse définir une politique éducative en étroite concertation avec les représentants de l'Education Nationale. J'ai souhaité lancer l'an dernier à la demande de Vincent Ledoux, notre Député-Maire, une grande réflexion sur l'avenir des classes transplantées et nous avons décidé de les transformer. Dans un souci d'harmonisation à partir de mai 2017, l'ensemble des CM2 partira à Lou Riouclar - lieu déjà choisi jusqu'à maintenant - pour découvrir la vallée de l'Ubaye de façon plus approfondie. Nous avons fixé avec les enseignants des objectifs pour ces classes transplantées : le développement durable, la rencontre des acteurs locaux et une réflexion sur les migrations. La vallée de l'Ubaye est un haut lieu des migrations, c'est important dans le contexte national et international que les enfants puissent réfléchir à ces questions de transfert de populations. C'est une sorte de relecture du projet pédagogique que les enseignants pourront effectuer autour de ces classes transplantées ». Roncq Mag' : En ce qui concerne la sécurité dans les écoles, est-ce que la Ville a pris toutes les dispositions pour que cette année scolaire se déroule dans de bonnes conditions et dans la sérénité ? Th.T. : « Nous avons pris nos responsabilités. J'ai réuni avec Rodrigue Desmet, 1er Adoint à la Tranquillité publique, au Patrimoine et à la Coopération territoriale, les chefs d'établissements, les polices Nationale et Municipale, pour réaliser une analyse de nos écoles. Il ne faut pas tomber dans la psychose. C'est avant tout du bon sens et j'en appelle à la responsabilité de chacun d'entre nous, parents, enseignants, élèves pour prendre ou reprendre de bonnes habitudes. Cela va de la fermeture des portes d'établissements à d'autres mesures quotidiennes qui découlent des directives préfectorales. Cela va nous obliger à davantage de vigilance et à développer des réflexions plus globales. Nous réfléchirons ensemble, avec les parents d'élèves, à la redéfinition d'une démarche collective sur l'avenir des fêtes d'écoles pour évoluer sereinement comme nous l'avons toujours fait jusqu'à présent ». |
Dès 2016, « Vigironcq » sur le principe de « Citoyens Vigilants" |
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Lundi, 30 Novembre 2015 09:57 |
Le dispositif « Vigironcq » évoqué dans le programme du Maire lors des élections municipales de 2014 sera également développé à Roncq. Il reposera en grande partie sur le principe du dispositif « Citoyens Vigilants ». Il fonctionnera dès 2016 en lien avec les polices municipale et nationale. L'idée est de disposer de correspondants « sécurité » anonymes dans les quartiers, des relais en quelque sorte pour les policiers sur le terrain. La Mairie lancera prochainement un appel à candidatures. Rodrigue Desmet, 1er Adjoint à la Tranquillité publique, assurera avec ces personnes et les policiers le suivi de ce dispositif en organisant notamment des rencontres mensuelles. L'objectif ? Que les citoyens s'investissent également dans la tranquillité de leur ville en adoptant les bons réflexes lorsqu'ils constatent des infractions ou des délits. Ce dispositif nous permettra d'accroître notre efficacité sur le terrain.
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Lancement d’une police municipale depuis le 9 novembre |
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Lundi, 09 Novembre 2015 19:18 |
Vincent Ledoux en avait fait une promesse de campagne. Depuis ce lundi 9 novembre, la police municipale de Roncq est opérationnelle et sa mise en place se fera de façon progressive pour atteindre son effectif maximum - un chef de service et quatre gardiens - avant la fin du mandat. Elle a pour mission de circuler dans les quartiers, d'être à votre écoute sur le terrain, d'intervenir sur les problèmes du quotidien, de sécuriser les espaces publics et de veiller à ce que la tranquillité soit respectée. Arrivés en avril 2007 pour accompagner la zone bleue, les Agents de Surveillance de la Voie Publique ont montré leur efficacité, dans un souci de médiation et de dissuasion, mais pour élargir leur champ d'intervention, la création d'une police municipale est devenue nécessaire. Assermenté devant le Tribunal d'Instance de Tourcoing et agrémenté par le Préfet, le premier gardien de police municipale est désormais opérationnel et incarne à lui seul pour le moment la police municipale de Roncq qui, fin 2016, sera constituée de deux policiers dont un chef de service. Sans oublier les ASVP qui poursuivent toujours leurs missions, dans l'attente de devenir gardiens de police municipale à leur tour.
Une vingtaine de caméras de vidéoprotection en 2016
La volonté de la Ville est en effet de lancer cette police municipale avec des gardiens compétents et ayant une bonne connaissance du terrain. Leurs missions portent en priorité sur la sécurité des biens et des personnes ainsi que sur la sécurité routière (stationnement, alcoolémie, téléphone au volant…). Pour les mener à bien, les policiers municipaux peuvent user de toutes les prérogatives sauf judiciaires. Actuellement, les ASVP interviennent de manière préventive (vitesse sur les routes, tapages et nuisances dans les parcs ou les quartiers). Leur mission de répression s'exerce uniquement en matière de stationnement. En revanche, un policier municipal peut verbaliser tous types de délit (scooters mal équipés, mauvais stationnement, cambriolages, vols à la roulotte…) et procéder à des arrestations, l'enquête étant alors confiée à un Officier de Police Judiciaire. Mais attention, la police municipale est un service qui patrouille et non pas un service d'urgence qui, lui, relève de la police nationale. Pour optimiser les temps patrouilles, la police municipale ne recevra pas de public, les contacts s'effectueront par le nouveau portail numérique « Espace citoyens », accessible depuis le site www.roncq.fr dès janvier 2016. Dès 2016, la nouvelle police municipale qui veille au bon partage de l'espace public pourra effectuer des contrôles de vitesse avec un appareil de mesure multi-lasers homologué. Courant 2016, un maillage de vidéoprotection sera développé à Roncq avec une vingtaine de caméras situées aux entrées et sorties du territoire roncquois, un équipement qui s'inscrira dans le cadre d'un travail intercommunal mené avec le futur Centre de Surveillance Urbaine (CSV) de Tourcoing. Dans le même temps, deux caméras nomades accompagneront ce dispositif. (Photos Thierry Thorel)
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Le collège Eluard a reçu la visite de Joëlle Cottenye |
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Vendredi, 26 Juin 2015 09:59 |
Le 25 juin, Joëlle Cottenye, Vice-Présidente au Conseil Départemental en charge des collèges, a visité le collège Eluard en présence de Vincent Ledoux, Maire et vice-président de la MEL, de Marie Tonnerre-Desmet, Conseillère Départementale, de Thibault Tellier et d'Anne Thorez, Adjoints. Elle a été reçue par Pierre Dombek, principal de l'établissement, avant de participer à une réunion au cours de laquelle, après un rapide historique, Vincent Ledoux a exprimé sa volonté d'être « dans une logique de projet de réhabilitation » tenant compte d'un contexte financier difficile. Le bâtiment est « fatigué » et souffre également de l'attractivité de l'antenne roncquoise du collège Saint-Thomas. Vincent Ledoux a évoqué de « nouveaux schémas de pensée et d'organisation » quant à la rénovation du collège roncquois construit dans les années 1970. Un rapport technique a fait état d'éléments favorables pour envisager sa réhabilitation comme l'emprise foncière importante. En revanche, en raison de l'exiguïté des emplacements face au collège, il ne sera pas possible d'y implanter un arrêt de bus. Selon ce même rapport, trois millions d'euros d'investissement auraient été consacrés par le Département depuis 2005 dont deux millions d'euros pour des travaux de maintenance et de grosses réparations, ce qui en fait le collège le plus coûteux en matière de suivi. Face à ce constat, le Maire a proposé qu'à partir d'un diagnostic précis, soient posées les bases de solutions intelligentes, innovantes et territorialisées. La réponse apportée ne doit pas se limiter au seul collège mais embrasser une dimension plus globale : sport, lecture publique, musique, mobilité, valorisation du patrimoine, mutualisation des moyens… Bref, comme le soulignait ensuite Joëlle Cottenye, « il s'agit d'envisager l'avenir avec pragmatisme, en prenant en compte tous les paramètres comme la baisse démographique annoncée ». Vincent Ledoux devait ensuite rencontrer le président du Conseil Départemental, Jean-René Lecerf, auprès de qui il a plaidé pour la mise en oeuvre d'une nouvelle approche en faisant du collège roncquois un site pilote et expérimental avec un chef de file politique et un chef de file administratif identifiés, pour plus d'efficacité. « Il s'agit de changer les mentalités et de dépasser les logiques de silos administratifs qui nous empêchent de définir des solutions globales », a indiqué le Maire. De son côté, Joëlle Cottenye a demandé à ce que la communauté éducative et les parents « soient eux aussi dans ce projet de réhabilitation du collège Eluard». |
Ecole Pergaud : « une coûteuse irresponsabilité ! » |
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Vendredi, 22 Mai 2015 15:56 |
Vincent Ledoux, Maire et vice-président de la Métropole Européenne de Lille, réagit après le verdict du Tribunal Administratif de Lille suite au référé déposé par le groupe politique « Roncq Avenir » pour tenter de suspendre la fermeture de l'école Pergaud effective à l'issue de cette année scolaire. Le Tribunal Administratif a rendu une ordonnance donnant raison à la Ville. Voici la réaction de Vincent Ledoux : « Nous avons reçu ce jour l'ordonnance du Tribunal Administratif de Lille suite au référé suspensif déposé par Roncq Avenir et quelques parents d'élèves de l'école Pergaud. Le Tribunal a donné raison à la Ville, estimant que les requérants n'avaient présenté que « de simples allégations dépourvues de toutes précisions » et qu'ils « n'apportaient pas de justifications suffisantes de nature à établir le caractère d'urgence ». En effet, comme nous nous y étions engagés, l'ensemble des familles a été écouté dans le choix de la future école de leurs enfants, ceux-ci pouvant bénéficier dès la rentrée scolaire 2015 d'un accueil de qualité dans les trois autres écoles primaires de la Ville. Ce jugement prouve une nouvelle fois l'incapacité de l'opposition à accompagner de manière constructive les projets menés pour notre Ville, s'arc-boutant dans cette posture d'opposants systématiques à toute décision prise dans l'intérêt des Roncquois. Le Tribunal les a en outre condamnés à verser à la Ville la somme de 750 € au titre des frais engagés, preuve de leur démarche abusive, somme néanmoins bien éloignée des frais et moyens engagés pour défendre la légitimité de notre décision, qui avoisine désormais les 10.000 euros, frais de défense et de personnel inclus. Déjà lors du mandat précédent, Maitre Wabant s'était fait le chantre de l'opposition aux intérêts de la Ville en attaquant le permis de construire déposé par Carrefour City. Cette démarche déjà inopportune nous avait contraint à engager près de 5000 euros de frais de défense, avec un jugement finalement favorable à la Ville qui avait reçu 1000 € de dédommagement. Jean-luc Wabant peut dès lors s'enorgueillir d'avoir –pour le moment- fait dépenser à la Ville la somme de 15.000 euros pour deux affaires dans lesquelles il a été débouté, 15.000 euros d'argent public qui auraient pu être utilisés à la mise en place d'actions par exemple à destination du public scolaire. Au-delà de son manque de discernement en tant que juriste, c'est bien son irresponsabilité en tant que nouvel élu municipal qui se doit d'être mise ici en exergue : ses propos populistes et diffamants tenus à longueur de temps sur les réseaux sociaux ou lors de réunions publiques provoquent un climat délétère peu propice à un exercice démocratique serein, et nous l'appelons une nouvelle fois, lui et ses colistiers, à la modération et à un retour à une attitude constructive visant à servir l'intérêt général et non pas des ambitions personnelles. “L'opposition systématique se donne bien garde de demander quelque chose qu'elle pourrait obtenir, car alors il lui faudrait être contente ; et être contente pour l'opposition, c'est cesser d'être.” : nous invitons les oppositions à se plonger dans l'oeuvre d'Alphonse KARR qui saura sans nul doute les éclairer sur la responsabilité que doit être celle d'un élu de la République. » |
Permettre aux Maliens de trouver sur place les moyens de vivre… |
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Samedi, 02 Mai 2015 21:19 |
Vincent Ledoux, Maire et vice-président de la MEL en charge de l'économie, de l'emploi et de la formation, a présenté le 2 mai à Paris ses condoléances à la famille de Boubou KEBE, jeune étudiant en médecine, mort tragiquement à l'âge de 30 ans dans les eaux méditerranéennes au large de Lampedusa, il y a une quinzaine de jours. Boubou était originaire de Sélinkégny, village jumelé avec Roncq. Il était le papa d'une fillette de sept ans. Un temps d'échange s'en est suivi avec la communauté malienne de Paris au cours duquel Vincent Ledoux a pu rappeler la proximité fraternelle entre Roncq et Sélinkégny et l'urgente nécessité d'élargir la coopération au développement économique pour permettre aux Maliens de trouver sur place les moyens de vivre et de subvenir aux besoins de leur famille. Mais aussi de pouvoir donner une suite créative à leurs désirs d'entreprises. « En dehors de tout discours angélique, je pense que l'Europe doit intervenir au-delà de la gestion des frontières et de la lutte nécessaire contre les passeurs de mort, pour agir sur l'amont », souligne-t-il, « le plan d'électrification de l'Afrique porté courageusement par Jean-Louis Borloo est une bonne réponse tout comme la multitude de micro-projets de coopération. » « N'oublions pas que l'Afrique, continent de croissance soutenue et continue, constitue un relais de croissance pour notre vieille Europe : deux milliards d'individus à l'horizon 2050 et une classe moyennes aux besoins exponentiels ! Soutenir l'Afrique et les Africains, c'est aider nos frères mais aussi y aller conquérir de nouveaux marchés ! Affaire de coeur et affaires tout court ! » |
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