|
La machine à rêves a vingt-cinq ans ! |
 |
 |
|
Jeudi, 05 Septembre 2013 16:19 |
 
Jenny Clève, l'actrice tourquennoise élevée au firmament du 7ème art, l'assure sans détour : « le cinéma donne du rêve aux gens ». A Roncq, la salle Gérard-Philipe est « dans les gènes de la commune », reconnaît Vincent Ledoux, Maire. A l'heure de cet anniversaire, le 21 septembre dernier, la plaque a été dévoilée par le Maire, par Antonio Da Silva, Adjoint à la vie associative, par Stéphane Florin, président de l'association du cinéma Gérard-Philipe, et par Martine Bricout, sous le portait de son mari défunt, fondateur de la salle obscure du 40 de la rue Henri-Barbusse. A cet instant, l'état d'esprit tissé de joie collective et de convivialité était exactement le même que 25 ans auparavant !
L'émotion était palpable entre les murs tapissés de 30 affiches, toutes plus célèbres les unes que les autres (Titanic, Bienvenue chez les Ch'tis, Harry Potter…). Le projecteur 16 millimètres qui a tourné le 18 septembre 1988 à l'occasion de la réouverture de la salle trône désormais comme un trophée, une machine à rêves désormais supplantée par la technologie numérique. Et que dire du bon millier de photos, à peine racornies et punaisées dans le couloir d'entrée comme autant d'éclats passionnés d'une vie collective, celle d'une association qui a toujours su insuffler le bonheur de croire au cinéma et d'en faire un plaisir partagé.
Vincent Ledoux et Stéphane Florin ont salué tous les bénévoles qui ont oeuvré à la réussite d'un cinéma de quartier pour lequel « il a fallu du culot » pour oser le relancer en 1988. Jean-Albert Bricout, alors Adjoint avant d'être Maire, savait que cette salle aurait un bel avenir. Vincent Ledoux a lancé un appel à « consommer le cinéma » pour le faire vivre tout en soutenant un projet de requalification « à mener ensemble » pour cette salle vieillissante.
Jérôme Marzys, l'un de ces bénévoles amoureux du cinéma, a réalisé avec quelques complices des courts métrages qui font déjà date, diffusés en première partie de séance, les biens nommés « 006, Permis de raccrocher », « Zoom paranormal » ou encore « Magic Franck ». « Ici, je réalise mon rêve », témoigne-t-il, « je réalise des films et ils sont diffusés en salle ! » (Ph. Thierry Thorel)
Voir l'album photos
|
|
Jonathan Napierala, esthète de la mémoire |
|
|
|
Jeudi, 29 Août 2013 18:04 |
    
Après des études de graphisme à Saint-Luc à Tournai et d'illustration aux Beaux-Arts de la même ville belge, Jonathan Napierala a conjugué trajectoire professionnelle - animateur à l'association « Arts plastiques » de Roncq, enseignant dans une galerie roubaisienne - et passion dévorante (une centaine de toiles par an !) pour la peinture.
Inconditionnel de l'univers de Tim Burton, génial réalisateur de cinéma américain fantastique, Jonathan Napierala a également été bluffé par la vision du monde singulière de Martin Lewis, peintre découvert lors de Lille Fantastic. « J'aime beaucoup son travail sur les années 30, sa restitution des vieilles voitures, ses effets de lumière… », témoigne-t-il, « j'accorde beaucoup d'importance à l'esthétisme, à l'observation, à la restitution du passé ».
Sur les cimaises de l'Annexe-Mairie, ses toiles développeront deux thèmes : la musique de rue (accordéon, violon, musique tzigane) et la vie sous l'occupation durant la seconde guerre mondiale. « On peut restituer par la peinture les témoignages de nos parents et grands-parents, c'est une autre manière d'entretenir la mémoire collective, de s'arrêter sur des temps qui constituent la trame d'une partie de mes toiles ».
Et pour mieux observer ces moments historiques, Jonathan Napierala, par ailleurs cinéphile invétéré, a introduit dans son univers pictural un guetteur de choix, à savoir un chat plus ou moins (omni)présent, plus ou moins tapi dans l'ombre !
Du 7 septembre au 19 octobre, exposition d'une vingtaine de toiles (huiles, acryliques, pastels) de Jonathan Napierala aux heures d'ouverture de l'Annexe-Mairie |
|
Livres mutants entre les mains d'enfants |
|
|
|
Jeudi, 22 Août 2013 11:09 |
|
        
Il y a ce que contiennent les livres et ce qu'ils peuvent devenir. Durant deux mois à la Bibliothèque Municipale, en juillet et en août, un atelier joliment intitulé « Le livre dans tous ses états » a permis tous les jeudis matin à huit enfants de 6 à 12 ans de transformer des livres « désherbés », c'est-à-dire destinés à la vente d'occasion, voire à des associations caritatives ou à des activités d'arts plastiques et autres.
C'est avec patience et passion que les enfants ont modelé, plié, déchiré les livres en les brutalisant parfois pour en faire des hérissons, des sapins, des éventails, des fleurs… ou encore des objets décoratifs des plus étonnants. Cette initiative de Christelle et Céline, animatrices à la Bibliothèque, découle d'un stage placé sous la conduite d'Anne-Marie Vin, "installatrice de mots". « Elle nous a montré comment transformer un livre en un objet, on peut aussi le peindre, le découper, on le respecte plus pour en faire un objet décoratif et fonctionnel », témoigne Christelle.
Cet atelier a été très suivi durant l'été. Les créations réalisées sont encore exposées durant une semaine avant d'être restituées à leurs légitimes propriétaires, à savoir les enfants qui les ont façonnés avec leurs mains expertes. |
|
Stéphane Denève sur ARTE ce dimanche 21 juillet |
|
|
|
Mercredi, 17 Juillet 2013 11:35 |
 
Le 7 juillet 2013, lors de la vingtième édition du festival Jazzopen, le pianiste Lang Lang a accompagné Dee Dee Bridgewater et l'Orchestre Radio-Symphonique de Stuttgart (RSO) dirigé par Stéphane Denève sur le parvis du château de Stuttgart. La chanteuse de jazz a ouvert la soirée avec son groupe Ramsey Lewis, avant d'être rejointe par Lang Lang et le RSO. Le pianiste a interprété, entre autres, des morceaux de Gershwin et de Chopin.C'est ce concert qui sera diffusé ce dimanche 21 juillet à partir de 18h10 sur ARTE, l'occasion de retrouver le Roncquois Stéphane Denève, devenu un jeune chef d'orchestre au rayonnement international.
LANG LANG ET DEE DEE BRIDGEWATER AU JAZZOPEN 2013, ce dimanche 21 juillet à 18h10 (90 min) sur ARTE |
|
La géométrie de la Ville vue par les enfants ! |
|
|
|
Vendredi, 05 Juillet 2013 11:48 |
    
Durant l'année scolaire, les enfants de CE2 de la classe de Véronique Thierry, à l'école Saint-Roch, ont planché sur un thème pédagogique au demeurant ardu et qui s'est finalement révélé passionnant : « Art et géométrie ». Pour mener à bien le travail, toute une équipe s'est constituée autour des enfants, Rose-Marie Buchet, conseillère municipale déléguée, Christelle Léger de la bibliothèque municipale, Roselyne et Jean-Pierre, des photographes amateurs qui ont prêté leur concours.
Rose-Marie Buchet a alors proposé de bâtir un projet sur la géométrie dans la Ville. Les enfants ont arpenté le Centre-Bourg et le Blanc-Four et à partir de leurs observations, a été recensé un catalogue d'images sur lesquelles ils ont vu des cercles, des triangles, des carrés, des volumes, des frises, des calepinages…
De ce travail minutieux, est né un livre joliment intitulé « Roncq en Formes ». Les enfants ont écrit des textes pour faire parler leur héros prénommé « G » qui, tel un signet, se promène de page en page. Plus de 300 photos ont été réalisées, la bibliothèque a mis en page le travail des enfants et le livre a été formé grâce à l'atelier de reliure de la Ville où oeuvre Roselyne Aernoult.
A l'arrivée : un magnifique ouvrage remis le 5 juillet aux enfants, un second exemplaire est à la disposition du public à la bibliothèque, au Centre culturel ! |
|
« Les Sourds Doués » sont d’abord doués ! |
|
|
|
Dimanche, 30 Juin 2013 23:13 |
 
Le dernier acte du 5ème festival « Musiques sous les étoiles » a fait véritablement le plein avec environ 350 fans de ce jeune groupe qui se présentait pour la première fois dans le Nord. Non seulement, ce quatuor a envie de revenir mais leur malice teintée de romantisme a fait mouche !
Une belle manière de tirer le rideau sur ce joli festival qui, chaque année attire plus d'un millier de mélomanes dans le parc des Anciennes Ecuries. Pas de doute, la musique adoucit non seulement les moeurs mais elle sait susciter de jolis moments de bonheur.
Des remerciements bien mérités ont été adressés à Francis Billet, directeur de l'Ecole de Musique et à toute son équipe ainsi qu'à Vincent Ledoux, Maire, ou aux équipes techniques de la Ville.
Voir la vidéo
Voir l'album photos |
|
L’ensemble « Boreas » allume les étoiles ! |
|
|
|
Samedi, 29 Juin 2013 23:15 |
 
Cette fois, le 29 juin en soirée, le ciel s'était débarrassé des nuages pour laisser à la Musique de Chambre interprétée par le groupe « Boréas » toute sa plénitude sous les frondaisons. Ce groupe de musiciens de grande qualité, composé notamment de Jean-François Duquesnoy, bassoniste à l'orchestre de Radio France, Frédéric Hasbroucq, de l'Orchestre National de Lille, ou encore de Gilles Desmazière, professeur à l'Ecole de Musique de Roncq, a enchanté le public en reprenant des airs aussi célèbres que « Roméo et Juliette » de Prokofiev.
Voir la vidéo
Voir l'album photos
|
|
« Tocca Tango » sous une pluie… de nuages ! |
|
|
|
Samedi, 29 Juin 2013 09:37 |
 
Vendredi 28 juin, en soirée, la partition du second concert de la nouvelle édition du festival « Musiques sous les étoiles » a été chahutée. En raison de la pluie, le groupe « Tocca Tango » s'est replié dans la salle du rez-de-chaussée des Anciennes Ecuries. La partition a été aussi chahutée par les deux protagonistes du jour, Amaury Vanlancker et Laurent Dewaele.
Ce duo très dynamique de percussionnistes a réussi à contrarier les cieux et à réchauffer l'atmosphère de la salle avec une musique aussi spectaculaire à écouter qu'à regarder. Audace et dextérité étaient bien au rendez-vous !
Voir la vidéo
Voir l'album photos |
|
|
