Culture
L’Ecole de Musique va multiplier les rendez-vous en ce mois de juin Imprimer Envoyer
Mercredi, 04 Juin 2014 11:41
  De nombreux rendez-vous de l'Ecole Municipale de Musique vont rythmer ce mois juin: le 26 juin à 20h30, dans la salle de cinéma Gérard-Philipe, concert du Brass-Band de l'EMM avec, au programme, des musiques de films avec projection.
Le 6ème festival « Musiques sous les étoiles » sera enrichi d'une programmation supplémentaire estampillée « Jazz Roncq'N Roll » les 18, 19 et 20 juin (concerts à 20h), au JAB, près du Bois-Leurent, avec Voodoo Wild (hommage à Jimi Hendrix), Encantada (latin jazz et jazz traditionnel) et « Let it Beatles » (best-of de ce groupe mythique par les musiciens du département « Musiques actuelles » de l'EMM).
Retenez aussi les dates de « Musiques sous les étoiles », les 27, 28 et 29 juin dans le parc des Anciennes Ecuries, avec, à 21h, Corentine Bigo et son quatuor à cordes « Les cordettes », le soliste international Vladimir Soultanov, le quintette de trompettes de Lille. Sans oublier les feux d'artifice du 14 juillet, vers 23h, dans le parc public Paul-Vansteenkiste.
Vous pouvez retrouver le programme complet du festival "Musiques sous les étoiles" en cliquant ici
 
Le Festival choral de Lille s’est arrêté à Roncq Imprimer Envoyer
Mardi, 27 Mai 2014 11:06
 chorale Magnifique soirée le 26 mai, dans la salle de cinéma Gérard-Philipe, à l'occasion d'une rencontre chorale s'inscrivant dans le cadre du festival de l'Académie de Lille, plus de 100 concerts regroupant près de 8000 élèves choristes et instrumentistes des écoles, collèges et lycées.
La rencontre chorale roncquoise a vu se produire sur scène les chorales du collège Eluard et de l'école Pergaud ainsi que l'orchestre du collège Eluard, pour un programme des plus récréatifs et éclectique : La faute à Voltaire, Les murs de poussière (F. Cabrel), Je suis un homme (Zazie), Nos mains (J.J. Goldman), Skyfall (Adèle), La vie en rose (E. Piaf), James Bond ou encore Mirza (N. Ferrer). Les professeurs de l'Ecole Municipale de Musique, Denis Couvreur, Francis Billet, J. Boulard, C. Gilmant, M. Sonneville… ont dirigé les enfants et les collégiens avec Hélène Verpoorten, enseignante à l'école Pergaud, en présence de très nombreux parents.
Les jeunes choristes ont offert un moment unique, empreint d'une grande émotion artistique. Les élèves ont vécu ensemble une aventure musicale, culturelle autant qu'éducative et humaine. Ils ont travaillé, répété, développé des capacités, appris l'exigence, ils ont été tour à tour créateurs ou interprètes… Pour un résultat vivement apprécié par le public réuni le 26 mai. (Ph. P. Bonte)

 
La peinture expliquée aux enfants de l’école Saint-François Imprimer Envoyer
Vendredi, 23 Mai 2014 16:34
  Christopher Lecoutre est un passionné d'art. Depuis l'âge de l'adolescence, il peint et détourne des objets pour son plus grand bonheur. Après des études à Saint-Luc à Tournai, il a amorcé une carrière professionnelle d'infographiste. Il cogère d'ailleurs l'agence « Studioptik » installée à Marquette. Une fois le travail terminé, sa passion reprend le dessus. « J'ai commencé à peindre mes rollers, puis un skate-board que j'ai récupéré au fond d'un lac, sur des canettes écrasées et abandonnées dans les caniveaux… », raconte-t-il, jovial et intarissable, « je me nourris de tous ces matériaux dénichés sur des stands de braderie, des vieux journaux, etc. J'ai réalisé un masque avec un vieux portemanteau, des couvercles de pots de confiture, des bâtons de glace, une ampoule… ». Il peint tous les styles - cubisme, expressionnisme… - sur tous les supports, y compris une 4L, et avec tous types de peinture, huile, acrylique, bombe… Il se sert même d'une grille de barbecue comme pochoir !
Le 23 mai, Christopher était l'invité de la classe de CE1 de Virginie Mareel. Les vingt-six enfants planchent en effet cette année sur le thème de l'art. Et ça se voit, il y a de l'Andy Warhol sur les murs tapissés d'oeuvres en tous genres, notamment de canettes revisitées. Alors, quand Christopher leur parle de peinture, il est en territoire connu. Les élèves lui citent Picasso, Matisse, Ben Bella et bien d'autres, et, en un coup d'oeil, devinent le modèle de l'une de ses toiles qu'il a apportée : il s'agit de la femme du peintre, alors enceinte.
Reste que les enfants restent médusés face à tant de prouesses artistiques. Et ils sont surpris de constater que Christopher Lecoutre a travaillé une heure pour réaliser un masque à partir de matériaux de récupération, mais une journée pour peindre le skate-board, une semaine pour redonner vie à une canette et un mois pour réaliser une peinture à l'huile cubiste ! (Photos Thierry Thorel)
 
Lélia et Grégoire vont aussi jouer salle Gaveau Imprimer Envoyer
Mercredi, 14 Mai 2014 17:43
Il  y a deux ans, Diane et Clément ont brillamment représenté l'Ecole Municipale de Musique à la finale du concours national de l'association des Petites Mains Symphoniques, réservé aux enfants de 6 à 12 ans. Clément Pimenta l'avait même emporté, promis à une belle carrière. Pour ce millésime 2014, ils sont trois de l'EMM de Roncq à participer à la même finale, Lélia Thomas, 11 ans, et Grégoire Corbu, 10 ans, rejoignant au violon et au violon alto Julie Dodin, déjà sélectionnée à la flûte traversière. C'est dire l'excellence de l'école roncquoise.
Lélia termine sa 5ème année de violon avec Virginie Jacquin, son enseignante. L'année prochaine, elle s'inscrira au conservatoire de Lille. Talentueuse, elle a très tôt imité sa maman ou la fille de son enseignante, toutes deux violonistes. Un déclic s'est produit l'an passé quand elle a participé comme Grégoire à la 4ème édition de « l'orchestre en mouvement » dans la très belle salle de concert symphonique du Nouveau Siècle à Lille. De quoi vaincre l'appréhension du public et développer l'envie de relever des challenges.
Le 7 juin, face à un jury, Lélia interprétera une création de Philippe Seignez dans la prestigieuse salle Gaveau, à Paris, joliment intitulée « Méandres ».  « L'apprentissage du violon est exigeant, autant physiquement que mentalement », reconnaît Virginie Jacquin, « le travail de répétition va porter sur la recherche sonore pour entrer le mieux possible dans l'imaginaire de cette création ».
Grégoire a choisi depuis quatre ans l'apprentissage du violon alto, s'inscrivant dans les pas de son frère aîné qui a étudié le violoncelle durant six années au conservatoire de Tourcoing. Méthodique, très appliqué, Grégoire enchaîne les heures de travail. Le 7 juin, il interprétera une autre création estampillée « Rêverie ». Leur enseignante est confiante et, quelle que soit l'issue de cette finale, sait que la reconnaissance est déjà au rendez-vous pour ces protégés !
 
L’errance contemplative d’Orlane Kindt Imprimer Envoyer
Lundi, 12 Mai 2014 10:46
De l'observation perspicace d'éléments banals du quotidien - bâches de camions, paysages, bobines de fils… - Orlane Kindt tire un travail pictural singulier. Sur ses toiles, la matière brute altérée par les nécroses du temps se transforme en une peau épaisse et tannée sous laquelle on devine l'insondable.
Après une formation artistique à Tournai, en Belgique, Orlane Kindt peint depuis plus d'une vingtaine d'années sur différents matériaux, toiles, bâches… « Je construis mon travail abstrait à partir du réel, je travaille le trait, les lignes, les rythmes, les couleurs, les matières ».Dans ce jeu - « je » - imaginaire, le minimalisme qui confine à l'épure est trompeur. « Il y a le minimalisme de ce que l'on voit et l'inquiétude de la couche de fond, le recouvrement du passé sans l'oublier pour autant », écrit Pol Bonduelle, un ami artiste, « la narration cède la place à l'abstraction, la couleur se fraie un chemin vers la surface, comme un cri qui raconte parfois une histoire en chuchotant. Ce que l'artiste intériorise et observe n'est pas montré explicitement et n'est que la raison pour se mettre à l'oeuvre. »
La peinture signée « O'Kindt » fait songer à « des affiches déchirées, des murs qui s'écaillent… mais aussi à des blessures, des failles et des déchirures ». On a envie de gratter la couche de peinture visible des toiles de l'artiste pour mettre à jour ce qui est caché. Les toiles d'Orlane Kindt s'adressent directement à notre imaginaire. L'envie d'aller de l'autre côté du miroir, d'ouvrir une fenêtre aveugle, de soulever un couvercle scellé. « L'oeuvre d'Orlane Kindt joue sur la perception de la présence invisible, du périssable, de la zone d'ombre entre le passé et le présent », assure-t-il, « veut-on sciemment cacher une chose ou plutôt soigneusement la préserver du monde extérieur ? On aperçoit furtivement une lettre, un chiffre, un geste qui trahit au compte-goutte ce qui n'est pas montré, mais qui est placé avec précision, conférant ainsi sa force à l'oeuvre. »
L'errance picturale serait-elle plus sourde que contemplative, le regard plus en dedans qu'en dehors ? Orlane Kindt nous incite à la suivre, au coeur d'une vie qui ne demande qu'à être dévoilée… (Photos Thierry Thorel)       
Exposition d'oeuvres abstraites d'Orlane Kindt aux heures d'ouverture de l'Annexe-Mairie du 7 juin au 6 septembre, et le week-end des 29, 31 mai et 1er juin aux Anciennes Ecuries, de 15h à 19h.
 
Un atelier de cartes « pop-up » pour les ados Imprimer Envoyer
Lundi, 05 Mai 2014 16:11
Le 30 avril, à la Bibliothèque, plusieurs ados de 12 à 16 ans ont participé à un atelier de réalisation de cartes « pop-up ». Un « pop-up », qu'est-ce que c'est ? C'est un pliage en papier en 3D avec un mécanisme pour mettre en volume des formes ou des illustrations (soit grâce à une tirette actionnant le déplacement d'un sujet, soit par l'ouverture d'une fenêtre dévoilant un élément caché ou bien encore une roue pouvant être tournée et faisant apparaître des éléments variés).
Cette technique utilisée pour les livres animés pour enfants a toute sa place en scrapbooking et tout particulièrement en carterie. Visiblement, les ados roncquois ont plutôt bien adhéré à cette technique. (Ph. Th. Thorel)
 
Les ateliers méridiens et de musique présentent un bal folk Imprimer Envoyer
Vendredi, 18 Avril 2014 02:00
Ambiance country le 17 avril en soirée, salle Catry, à l'occasion de la restitution de l'atelier musique de la classe de CE2 de Denis Devos à l'école Pergaud, et des ateliers méridiens des écoles Triolet et Neruda. Magalie Sonneville, intervenante de l'Ecole Municipale de Musique, a parfaitement orchestré les mouvements, cercle circassien, chapelloise, tarentelle, valse…
Ces danses traditionnelles, souvent liées au travail des paysans, ont enchanté le public composé de nombreux parents. Ces derniers se sont mêlés aux rondes formées pour partager de jolis moments de fraternité. L'école participe ainsi à des pratiques chargées de sens. La danse, véritable langage gestuel, permet au corps de s'engager dans des dimensions culturelles et sociales. Bref, la salle Catry a résonné à cette occasion d'un moment festif exemplaire, associant les enfants de différentes écoles ! (Ph. Thierry Thorel)
 
Textile : Jean-Pierre Balduyck au-devant des collégiens Imprimer Envoyer
Mercredi, 16 Avril 2014 02:00
Le 16 avril, le Maire-honoraire de Tourcoing et ancien député du Nord, Jean-Pierre Balduyck, est allé à la rencontre d'élèves de 4ème du collège Eluard pour témoigner du passé industriel textile dans le versant Nord-Est de la métropole, de Roubaix-Tourcoing à la vallée de la Lys. Dernièrement, il a publié un ouvrage intitulé « L'épopée humaine du textile, se souvenir pour agir » pour faire vivre le projet d'un musée textile. 
L'idée de cette intervention est venue d'un élève de 4ème du collège, Victor Di Bartolo, qui a interpellé Jean-Pierre Balduyck lors d'une demande de dédicace au salon du livre de Bondues. Sous la conduite de leur enseignant d'histoire, Georges-Alain Peignat, les jeunes élèves de 4ème se sont ainsi replongés dans ce qui a façonné l'industrie textile et aussi l'urbanisme de leur territoire avec des usines impressionnantes de grandeur et de beauté architecturale. C'est dans l'un de ces lieux emblématiques comme à La Tossée que l'ancien Maire de Tourcoing souhaiterait voir s'implanter un Musée du textile – un « Learning Center » - qui impliquerait la Communauté Urbaine, la Région et les villes qui fourniraient la « matière première ». 
« C'est par l'image que l'on rendra le mieux compte du passé textile », reconnaît-il, « ces métiers d'hier éclairent ceux d'aujourd'hui qui se développent autour des textiles innovants – reconstitution d'artères, combinaisons intelligentes pour les pompiers, gaines pour prévenir les TGV d'une présence animale ou humaine sur les voies, cordages de haute technologie pour les skippers, etc. » 

Productivité et délocalisations à l'origine du déclin

Après le savoir-faire reconnu des hommes et des femmes dans le rouissage du lin, la confection de tissus à partir de laine de mouton, la révolution industrielle a emballé la production avec l'arrivée de la machine à vapeur. Des villes comme Roubaix ou Tourcoing sont ainsi passées de 40 000 à plus de 100 000 habitants entre 1850 et le XXème siècle. « A Roubaix, on a compté jusqu'à 800 négociants-colporteurs qui vendaient des produits textiles à 12 000 personnes. La fabrication dans les manufactures et tissages de secteur était destinée au monde entier », souligne Jean-Pierre Balduyck.
L'automatisation a emboîté le pas à l'industrie de main d'oeuvre dans les années 1950-1960 et a amorcé dans le même temps le déclin de l'industrie textile, en raison à la fois de la productivité toujours plus importante et des délocalisations qui ont amené les pertes d'emplois.Les élèves ont voulu mieux connaître l'engagement syndical puis politique de Jean-Pierre Balduyck, tout en s'intéressant aux métiers textiles d'aujourd'hui. Le Maire-honoraire de Tourcoing a mis des chiffres sur le déclin de ces métiers – 2200 salariés quand il est entré chez Paul et Jean Tiberghien en 1956, 800 salariés quand il en est sorti – et a sensibilisé les nouvelles générations à cette épopée qui s'est globalisée à l'échelle mondiale.
 
Le « défi lecture » fait toute la différence ! Imprimer Envoyer
Mardi, 15 Avril 2014 02:00
Comme chaque année, le projet « Défi lecture » mis en place par l'Education Nationale avec la Ville a pris place dans la salle polyvalente de l'école Kergomard. Placé sur le thème de la différence, il a été mené tout au long de l'année scolaire et a connu un point d'orgue le 15 avril avec un rendez-vous ludique.
A partir de jeux de l'oie réalisés par les enseignants de la circonscription – dont un en anglais que l'on doit à Valérie Dizy, intervenante de la Ville pour l'apprentissage précoce de la langue de Shakespeare – les enfants des écoles Kergomard et Pergaud ont pu ainsi peaufiner leur apprentissage et maîtrise de la lecture, ainsi que la compréhension d'albums mis à leur disposition.
De nombreux parents et grands-parents sont venus apporter leur concours en se joignant aux enseignants pour encadrer les enfants. Pas de doute, la recette fonctionne bien et les enfants de maternelle et de primaire apprennent très vite à ce jeu-là !
 


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