La musique au rendez-vous de la « Grande Guerre » |
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Dimanche, 30 Novembre 2014 23:29 |
La Philharmonie de Roncq, la Batterie Fanfare, la Jeanne d'Arc et le Club Roncquois d'Histoire Locale ont proposé au public venu nombreux le 30 novembre à l'église Saint-Piat un concert historique « Roncq Invasion 14 » dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre.
L'occasion de revivre d'une façon singulière l'histoire de Roncq pendant la Grande Guerre avec en filigrane les grands évènements de la guerre 1914-1918. Pendant le récit, des photos de Roncq pendant la guerre et des vidéos ont été projetées sur grand écran. Entre les interventions des conteurs, les musiciens de La Philharmonie et de la Jeanne d'Arc ont interprété des oeuvres musicales pour illustrer le récit avec, pour finir en apothéose, "L'ode à la joie".
Pendant les quatre années de la Grande Guerre, Roncq a été occupé par les Allemands. Lors de cette occupation, la Ville a payé un lourd tribut à l'occupant. Le départ des soldats roncquois pour défendre le sol français, l'enfer des tranchées, la fraternisation, les réquisitions, les bombardements, le travail forcé des civils, le pillage, la désolation....la guerre était présente partout dans nos villes et villages.
Les deux orchestres et le Club Roncquois d'Histoire Locale ont à leur manière revécu cette "Grande Guerre" et honoré ainsi la mémoire des soldats, mais aussi de ces villageois de l'époque et partager ensemble ce terrible épisode de l'histoire de la Ville. (Ph. Thierry Thorel) |
Stéphane Denève à la tête de l'Orchestre National de France: revivez le concert |
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Lundi, 24 Novembre 2014 12:35 |
Le jeudi 27 novembre, de 20h à 22h30 au Grand Auditorium de Radio France, Stéphane Denève, l'un des grands jeunes chefs français au rayonnement international et natif de Roncq, a dirigé l'Orchestre National de France. Vous pouvez réécouter ce concert jusqu'au 27 décembre en cliquant sur le lien suivant: http://www.francemusique.fr/player# Stéphane Denève a dirigé l'orchestre National qui a interprété le programme suivant : Felix Mendelssohn (Symphonie n°5 en Ré Majeur op 107 « Réformation »), Francis Poulenc (concerto pour deux pianos et orchestre en ré mineur) et Albert Roussel (Symphonie n°3 en sol mineur op 42). Dans le public, au coeur de cet auditorium circulaire en bois, figuraient les parents de Stéphane amis aussi des amis de la Lyre halluinoise.
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« Eclosion », l’album du trio Forge avec Sebastien Dewaele |
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Jeudi, 20 Novembre 2014 17:51 |
Sur scène, difficile de ne pas le remarquer avec sa longue crinière et son visage inspiré. Le foisonnement musical créatif des années 70 nourrit son répertoire et ce n'est pas un hasard si on l'a vu, lors du dernier festival « Jazz Roncq'n Roll », incarner un Jimi Hendrix incandescent. Sébastien Dewaele, Dunkerquois de 33 ans, professeur à l'Ecole Municipale de Musique dans le département des musiques actuelles et jazz, est pourtant d'un tempérament plutôt réservé. Diplômé du Conservatoire de Lille (classe de jazz) en 2005, influencé par le Rock ou le Métal depuis son adolescence, le Jazz l'a aidé dans la professionnalisation de sa trajectoire artistique. « Ce qui m'a vraiment plu dans le Jazz, c'est l'improvisation, cette pulsation assez souple de faire swinguer le rythme », confie-t-il. L'idée de « sortir quelque chose, de réaliser un album » a toujours trotté en lui. « J'ai commencé à écrire de mon côté, à me demander quelle formation me plairait le mieux et je me suis arrêté au trio piano/contrebasse/batterie », reprend-il. Pas de souci pour le contrebassiste, ce sera Sébastien Dochy, un partenaire musicien de longue date rencontré en 2000 au Conservatoire de Lille. Pierre Cretel sera le pianiste, avec qui il a joué quelques années plus tôt. Et début 2013, c'est dans l'enthousiasme que le trio « Forge » répète ensemble en vue de sortir un album. Après trois jours d'enregistrement à domicile, dans une cave, l'album est enfin sur les rails : neuf titres autoproduits dont sept de Sébastien Dewaele. Sorti récemment et estampillé « Eclosion », il ne demande plus qu'à vivre, avec l'énergie des rythmes survitaminés et le flot d'improvisations à partager en live. Pour cela, le trio entend écumer les festivals – avec une inscription au tremplin international « Jazz à Vienne » - et les clubs de jazz tout en espérant remplir quelques colonnes et autres chroniques de journaux spécialisés. Retrouvez le 1er titre de l'album « Eclosion » en cliquant ici Facebook : cliquez ici Pour info :
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Les photos picturales de Laurent Bricard |
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Lundi, 17 Novembre 2014 17:55 |
Surimpressions, réverbérations, contrastes tranchés, lumière magnifiée, les photos de Laurent Bricard prennent des allures de toiles surréalistes, de tableaux où la vie se noie dans des manteaux de brume, sur des routes improbables, dans un écheveau de symétries architecturales quand elle n'éclate pas dans la force des compositions de couleurs. Photographe dans l'âme, Laurent Bricard a l'appareil photo vissé à la main. Dès l'adolescence, il emprunte le Nikon de son père pour se livrer à des cadrages de vie familiale. Le démon le reprendra bien plus tard, au détour d'une vie qui se construit sans respiration. Devenu quadragénaire, il reprend le boîtier après une expérience des plus insolites sur les réseaux sociaux : sur sa page Facebook, il commente alors quotidiennement un cliché qui a attiré son attention sur le web. Nourri de tous ces univers croisés sur la Toile, il décide donc de créer les siens, l'appareil de nouveau en main. Tel un peintre, il capte des atmosphères urbaines qu'il retouche à peine, s'exerce à diverses techniques, part à la rencontre de paysages à la beauté sourde, où l'invisible prend le pas sur le visible. Les lieux nous sont familiers, Euralille, Musée des Beaux-Arts, Esplanade François-Mitterrand… les photos deviennent des rencontres. Depuis un an, Laurent Bricard va « au contact » en se montrant plus intrusif pour capter des situations de rue. Aller au plus près avec un appareil plus discret pour saisir avec force ce que nos regards usés ou formatés ne voient plus. Une démarche qui lui a notamment permis de remporter le concours 2013 « TGV Nord-Lille » organisé par la SNCF. Exposition d'une trentaine de photos d'art de Laurent Bricard aux heures d'ouverture de l'Annexe-Mairie du 22 novembre au 10 janvier 2015 Site de Laurent Bricard : http://www.photosbylo.jimdo.com |
« Vous êtes ici », de la Cie l’Ouvrier du Drame |
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Mercredi, 12 Novembre 2014 16:35 |
Dans le cadre du dispositif « Les belles sorties » de Lille Métropole, le spectacle « Vous êtes ici » de la compagnie l'Ouvrier du Drame, salle de cinéma Gérard-Philipe, le 20 novembre, a séduit les 70 personnes venus assister aux numéros de clowns pas vraiment comme les autres... Moulu et Tên-Tên, deux clowns à la dérive, tentent de comprendre où s'achève l'Univers… Vagabonds et débrouillards, ils élaborent sur le vif, ici et maintenant, une conférence vertigineuse et drolatique. Ce spectacle de clowns créé par « Le Prato » a enchanté le public de la salle Gérard-Philipe par son ton décalé, sa poésie et son message. Des clowns qui n'ont pas hésité à rendre le public très complice...
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L’art lyrique, superbement désacralisé à l’église Saint-Piat |
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Mardi, 11 Novembre 2014 15:09 |
C'est à un grand rendez-vous lyrique auquel était convié le public roncquois, voire venu d'ailleurs, le 10 novembre en soirée, sous la nef de l'église Saint-Piat. Plusieurs centaines d'aficionados du chant lyrique ont applaudi à tout rompre la maestria du trio d'artistes internationaux venus à Roncq comme s'ils étaient en représentation sur l'une des scènes mondiales les plus prestigieuses.
Car leur démarche en toute simplicité n'avait d'autre objectif que de « désacraliser » l'art lyrique, en venant investir le choeur d'une église d'une ville de province. Jean-Vital Petit, ténor à l'opéra de Paris, Ariane-Olympe Girard, Soprano de niveau international, et Reiri Taniguchi-Letourmy, pianiste concertiste, ont fait étalage pendant une heure trente d'une virtuosité vocale exceptionnelle.
Le programme s'est nourri d'amour, de « Roméo et Juliette » de Gounod à « Carmen » de Bizet en passant par « La Traviata » de Verdi ou « Tosca » de Puccini. Un enchantement pour les mélomanes et autres amoureux du bel canto.
Dans une interview accordée avant le spectacle, les trois artistes faisaient état de leur passion née dès leur plus tendre enfance, que ce soit en France, au Puy-en-Velay ou dans la Drôme, ou dans une petite ville japonaise pour la pianiste. Pour eux, venir à Roncq - « cette magnifique commune où il faudrait s'arrêter plus longtemps » - c'était comme un retour aux sources, un retour à leurs racines provinciales. Et c'est pourquoi le public où figuraient Vincent Ledoux et de nombreux élus, s'est régalé, partageant même une complicité avec ces artistes lyriques si proches des gens ! (Ph. Thierry Thorel)
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Les 135 bougies de l’Harmonie du Blanc-Four en tenue de gala |
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Dimanche, 05 Octobre 2014 18:15 |
Fondée en 1879, héritière d'une longue tradition et forte d'un passé d'une grande richesse, l'Harmonie du Blanc-Four a su conserver son dynamisme par la qualité de son répertoire et l'engagement de ses musiciens. Dimanche 5 octobre, elle a fêté dignement ses 135 années d'existence, en tenue de gala et dans une église Saint-Roch pleine et généreuse, rassemblée pour partager ce joli moment musical oecuménique. Comme toute harmonie, elle est composée d'instruments à vent et d'instruments de percussion. Plus qu'un simple groupe de musiciens, l'harmonie du Blanc-Four est surtout une formidable machine d'amitié, regroupant des personnes de milieux socio-professionnels différents, mais qui ont en commun la passion de la musique. Elle accueille autant les musiciens en herbe que les confirmés, le seul critère de sélection étant l'envie de jouer et de faire toujours mieux ! Voilà ce qu'est aujourd'hui l'Harmonie du Blanc-Four : un Orchestre d'Harmonie riche d'une longue histoire et heureux de partager avec son public les partitions d'hier, d'aujourd'hui et demain.... Pour son 135ème anniversaire, elle a organisé le 5 octobre un concert sous les voûtes de l'église St Roch, en présence de 50 musiciens placés sous la direction de François-Xavier Pennel. A cette occasion, elle avait invité 135 voix, celles des chorales St-Roch, « Musique et Joie » de Neuville-en-Ferrain, «Les Jeudis qui Chantent» de Neuville-en-Ferrain, et «Lys-en-Choeur» de Bousbecque. Etait programmé un savant mélange de classique et de musiques plus récentes. Le public a répondu présent en investissant abondamment l'église du Blanc-Four où la prestance des choristes et des musiciens a fait honneur à l'anniversaire de cette vieille dame plus que centenaire ! (Ph. Thierry Thorel) www.harmonie-du-blanc-four.fr |
L’atelier reliure redonne vie aux livres de la Bibliothèque |
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Jeudi, 18 Septembre 2014 11:54 |
Pour les familiers et les adhérents de la Bibliothèque municipale sise au rez-de-chaussée du Centre culturel, difficile d'imaginer le travail mis en oeuvre pour restaurer les ouvrages. Car, à force de passer entre les mains de nombreux lecteurs, ils s'usent et plus rapidement qu'on ne le croit. Rose-Lyne Aernout, relieuse, s'emploie à redonner une jeunesse à ces milliers de pages racornies et autres couvertures qui ouvrent les portes de nos imaginaires. A raison d'une trentaine d'ouvrages par mois, le chantier est d'ampleur et l'opération souvent spectaculaire : c'est bien un nouveau livre qui revient sur les rayonnages de la Bibliothèque après avoir été démembré, reconstitué, recollé, refaçonné. Un long et patient travail de restauration qui exige la maîtrise de chaque geste. Les pages sont recoupées, assemblées, mises sous presse pour assurer l'adhérence des collages, rien n'est laissé au hasard, y compris lorsque Rose-Lyne vient délicatement poser in fine les couvertures d'origine pour redonner au livre son vrai visage au bout de cette formidable cure de jouvence. « Cette restauration sert également à reconstituer des séries bibliographiques quand on n'a plus la possibilité de racheter des ouvrages au tirage épuisé », souligne Odile Courbois-Jansen, directrice de la Bibliothèque Municipale, « et puis on aime bien aussi profiter du travail de Rose-Lyne pour mettre en couverture les jaquettes vendues avec le livre, souvent plus attractives ». Rien n'est laissé au hasard. Vous pourrez découvrir les étapes de ce travail mené dans l'ombre grâce à une vidéo qui sera projetée dans le cadre de la Nuit des Bibliothèques qui se déroulera au Centre culturel de Roncq, le samedi 18 octobre de 14h à 21h. (Ph. Th. Thorel) |
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