Cha cause ch'ti en Bibliothèque |
|
|
Jeudi, 14 Avril 2016 15:15 |
L'accent ch'ti a résonné mardi 12 avril en Bibliothèque à l'occasion du café patoisant. Les membres de l'association tourquennoise «les veillées patoisantes» et leur président, Roger Deprez, étaient venus partager leur amour pour la langue régionale avec un esprit bon enfant.
Les bénévoles, tour à tour, se sont levés pour conter leurs histoires. Elles ne sont pas le fruit du hasard mais révèlent souvent les origines des intervenants: les Flandres, le Hainaut… ainsi toute notre belle région est représentée.
L'énergie et l'enthousiasme des participants ont ajouté un côté théâtral à la prestation. Les récits étaient captivants, teintés d'humour.
Le ch'ti pratiqué était accessible à tous. C'était l'occasion d'apprendre de nouveaux mots ou expressions.
Les grands classiques littéraires ont pris l'accent ch'ti. Une façon originale de redécouvrir la fable «Le lièvre et la tortue».
Les textes ne contenaient aucune vulgarité mais étaient cocasses et faisaient sourire. Avec malice, Jean qui animait l'atelier nous avertit : «la prochaine histoire sera triste ! ». Elle raconte en effet le décès de sa belle-mère mais on peut compter sur notre bande de joyeux lurons pour la rendre «décalée». Alors qu'il s'adresse à Dieu suite à son empaillement» Jean s'exclame : "Oh mon Dieu, vous nous l'avez donnée c'est bien. Vous nous l'avez reprise c'est encore mieux».
Le public très attentif en réclamait encore et n'hésita pas à frapper des mains quand vint le temps des chansons en patois.
En fin d'atelier, certains participants sont même allés récupérer les textes lus.
Ce café patoisant a donné l'impression d'être avec une belle bande de copains et a merveilleusement représenté les valeurs ch'ti qui sont la convivialité et le partage.
|
Les jouets anciens de Raymond Henry s'exposent |
|
|
Jeudi, 14 Avril 2016 10:07 |
Une centaine de jouets anciens sont actuellement exposés en Bibliothèque. Ils sont issus de la collection du Roncquois Raymond Henry qui a su garder son âme d'enfant. La collection de ce grand passionné de 69 ans est impressionnante.
Ce sont des véhicules du monde entier qui sont ainsi mis en lumière. La mise en scène choisie nous fait voyager dans différents univers.
Voyage dans le temps d'abord puisqu'on y retrace l'évolution des véhicules à travers l'Histoire. On observe par exemple les changements des véhicules militaires qui se sont améliorés au fil des années pour rendre plus pratique leur utilisation.
Voyage au creux des souvenirs: on se replonge ainsi dans l'ambiance du Tour de France grâce à ses caravanes publicitaires.
Voyage à travers les continents ensuite et c'est là l'aspect le plus touchant de l'exposition. Une dizaine de jouets présentés ont été réalisés par des enfants du monde entier à partir de matériaux de récupération.
Voyage technologique enfin puisque les véhicules exposés nous dévoilent les avancées majeures dont ils ont bénéficé : du simple objet tiré par une ficelle, des premiers mécanismes à clé à la friction des roues, les voitures miniatures se dotent des dernières innovations électroniques.
Autant de raisons de se laisser transporter dans la nostalgie de l'enfance. (Photos Thierry Thorel)
L'exposition est à voir jusqu'au 30 avril, aux heures d'ouverture de la Bibliothèque |
La Philharmonie emporte le public du côté des Alpes ! |
|
|
Dimanche, 03 Avril 2016 20:21 |
La Philharmonie de Roncq et les orchestres minimes et cadets de l'Ecole de Musique ont donné leur concert de Printemps le dimanche 3 avril à l'église St-Piat. Le public a notamment pu, à l'occasion de ce concert, découvrir ou redécouvrir des cors des Alpes. De quoi avoir l'âme voyageuse alors que la météo s'est avérée clémente. La direction musicale était assurée par Françis Billet, Baptiste Vandevoghel et Fernando Da Silva. (Photos Thierry Thorel)
|
En marge de l’expo Guy Quilliou, un atelier pour apprendre à réaliser un vitrail |
|
|
Jeudi, 24 Mars 2016 18:15 |
A 63 ans, Guy Quilliou expose aux Anciennes Ecuries sa passion du vitrail dont il explore toujours les techniques pour mieux assouvir sa soif de création. Cet enseignant de technologie retraité, par ailleurs peintre autodidacte, s'est découvert cette passion en peignant sur le verre, un matériau exigeant qu'il faut dompter et travailler avec humilité. C'est cette passion qu'il a transmise à trois élèves le 24 mars aux Anciennes Ecuries. Pascale, Christine et Guy ont fait le déplacement depuis Roncq et Linselles par goût du vitrail. En trois heures, ils ont appris à découper le verre, à dessiner un modèle et à souder avec de l'étain. L'exposition qui est consacrée à Guy Quilliou à l'étage des Anciennes Ecuries, au 2, rue de la Latte, l'illustre bien: il maîtrise diverses techniques, thermoformage, collage, fusing (superposition de verres de différentes couleurs cuite au four à 800 degrés pour arrondir les épaisseurs), Tiffany, gravure, plomb…
Aux trois élèves venus à sa rencontre, il a réservé l'apprentissage de la technique Tiffany, du nom de cet artiste américain célèbre pour ses oeuvres en verre teinté dans le style Art nouveau. Les trois élèves ont d'abord appris à couper du verre avec une molette en tungstène avant de monter un vitrail soudé. Pour cela, ils ont dû entourer chaque morceau de verre d'une bande autocollante de cuivre avant de les souder les uns aux autres avec de l'étain.
Le résultat est bluffant et l'apprentissage passionnant. Les élèves ont réalisé eux-mêmes les modèles, ont choisi la couleur des verres pour faire naître des oeuvres dans la plus grande autonomie. Aujourd'hui et après 15 ans de travail sur le verre et le vitrail, Guy Quilliou a décidé d'entamer un tour de France, à la manière d'un compagnon du devoir. La Ville de Roncq est donc sur son chemin. N'hésitez pas à découvrir l'exposition des oeuvres présentées aux Anciennes Ecuries, entre une ronde de vitraux de personnages célèbres et un ensemble d'oeuvres symboliques et figuratives en verre organisées comme un voyage autour du Monde, de l'Afrique à la Bretagne en passant par l'Asie et le grand Nord. (Photos Laura Desrousseaux et Patrick Bonte) Guy Quilliou, vitrailliste, aux Anciennes Ecuries du 12 au 27 Mars, ouverture gratuite au public les samedis et dimanches de 14h à 19h |
EMM : audition à St-Roch avec les chorales, la classe de guitare, les flûtes de la Lys… |
|
|
Samedi, 19 Mars 2016 01:00 |
Vendredi 18 mars, à l'église Saint-Roch, l'Ecole Municipale de Musique a donné une audition avec la participation des chorales jeunes et adultes, de la classe de guitare, de l'ensemble des flûtes de la Lys et d'autres ensembles. Le public, venu nombreux comme à l'occasion d'une audition au "New's Pub", a particulièrement apprécié cette prestation. (Photos Thierry Thorel)
|
Exposition de Guy Quilliou, sculpteur de lumière, jusqu'au 27 mars |
|
|
Vendredi, 11 Mars 2016 01:00 |
A 63 ans, Guy Quilliou expose aux Anciennes Ecuries sa passion du vitrail dont il explore toujours les techniques pour mieux assouvir sa soif de création. Cet enseignant de technologie retraité, par ailleurs peintre autodidacte, s'est découvert cette passion en peignant sur le verre, un matériau exigeant qu'il faut dompter et travailler avec humilité. Titulaire d'un CAP de vitrailliste obtenu en 2007, il a développé son atelier dans sa Bretagne natale, plus précisément à Saint-Renan dans la métropole brestoise. C'est là, niché au coeur du Finistère, qu'il a créé des icônes féminines, une ronde de vitraux imposants comme autant de portraits de femmes au rayonnement universel, voire spirituel : de Marie B., sa maman, à Louise Michel, Jeanne d'Arc, Simone Veil, Eve, la Vierge Marie ou encore celle qu'il appelle l'Afghane. Sur un bleu profond et céleste, elles s'enluminent pour mieux reprendre vie. Les techniques sont diverses : thermoformage, collage, fusing (superposition de verres de différentes couleurs cuite au four à 800 degrés pour arrondir les épaisseurs), tiffany, gravure, plomb… Cette galerie de portraits est présentée aux Anciennes Ecuries ainsi que 28 autres oeuvres aux dimensions diverses déclinant sa vision du Monde par le prisme de l'écologie, de façon à la fois symbolique et figurative : le vent du Nord avec la fonte des icebergs, le vent d'Est et le Japon, le vent du Sud et les Massaïs, le vent d'Ouest et la Bretagne incarnée par le Mont et l'épée de Saint-Michel. Après 15 ans de travail sur le verre et le vitrail, Guy Quilliou a décidé d'entamer un tour de France, à la manière d'un compagnon du devoir. La Ville de Roncq est donc sur son chemin où, outre l'exposition, il animera une conférence d'une heure trente sur l'histoire du verre et du vitrail, ou encore sur la symbolique du vitrail dans l'église. Il proposera également des démonstrations d'ateliers en présentant la technique dite « tiffany » (bandes de cuivre autocollantes en lieu et place des plombs). Lors du vernissage, le 11 mars, Vincent Ledoux, Maire, Vice-président de la Métropole Européenne de Lille, a évoqué cette "élévation" suscitée par l'art et la symbolique mise en oeuvre par Guy Quilliou "avec notamment l'Afrique qui nous parle si bien à Roncq avec Sélinkégny". Guy Quilliou, visiblement ému, a offert à Vincent Ledoux le blason de la Ville de Roncq qu'il a réalisé en verre. Entouré de membres de sa famille qui résident à Roncq, d'Antonio Da Silva, Adjoint, qui a oeuvré pour faire aboutir cette démarche, Guy Quilliou a apporté de sa Bretagne natale une fraîcheur et une sensibilité qui s'expriment dans cette exposition aussi singulière que riche de lumière. A découvrir absolument. (Photos Thierry Thorel, Patrick Bonte et Laura Desrousseaux) Guy Quilliou, vitrailliste, aux Anciennes Ecuries du 12 au 27 Mars, ouverture gratuite au public les samedis et dimanches de 14h à 19h
|
L’épopée médiévale à la Bibliothèque : ça fait froid dans le dos ! |
|
|
Mercredi, 09 Mars 2016 19:09 |
Hubert Morent, retraité roncquois devenu médiéviste, a transmis le 9 Mars au Centre culturel sa passion pour les armures, les hauberts et autres glaives auprès d'un public captivé. Il a exposé de nombreuses armes et relaté les plus grands combats épiques de l'époque. Retour au Moyen-âge grâce à la magie moderne d'un Power Point et au savoir érudit d'Hubert qui affectionne cette interminable épopée médiévale, longue de plusieurs siècles. Il a tout passé en revue : coutumes de l'époque, frontières, guerres, bref, de quoi s'y immerger comme dans le réel. Les armes et les armures exposées ont donné du poids à la mémoire : qu'il était éprouvant de les porter lors des combats ! C'était plus simple d'utiliser des pointes de flèches lors de la chasse ou encore de la pêche. Une courte vidéo l'a bien illustré. L'évolution des armes de l'époque est devenue un récit à part entière, épées, flèches, casques et armures de 30 kilos ont été passés au crible par Hubert. Nos ancêtres ont toujours cherché à les rendre plus maniables, plus pratiques, disons plus fonctionnelles. Les questions du public ont fusé. Les enfants se sont notamment intéressés aux blessures que pouvaient infliger ces armes. De quoi repartir avec la chair de poule ! |
Michel Quint gourmand avec les mots et avec l’histoire |
|
|
Mardi, 01 Mars 2016 23:40 |
Auteur du Nord, Michel Quint est connu du grand public depuis que son court roman « Effroyables jardins » a rencontré un immense succès et a été porté à l'écran en 2003 par Jean Becker. Dans le cadre du partenariat avec le Salon du Livre de Bondues, il est venu le 1er mars à la Bibliothèque municipale, au rez-de-chaussée du Centre culturel, pour un « apéro livre » où il s'est montré particulièrement gourmand avec les mots et avec l'histoire, qu'elle soit régionale ou nationale. Il a répondu aux questions des lecteurs venus à sa rencontre et a parlé de son nouveau roman, en toute convivialité. De quoi donner envie de découvrir ou de relire son oeuvre, bien ancrée dans la région et attachée à ses habitants. Car pour Michel Quint, « l'humain » est sans aucun doute ce qui a le plus de valeur. Du passé de ses aïeux – son grand-père mineur était à la bataille de Verdun durant la Grande Guerre, son père, instituteur, a été résistant durant la guerre 39-45 – il en fait un modèle pour évoquer la terre « meurtrie » du Nord depuis des siècles. Et n'hésite pas à rapprocher les barbaries, qu'elle soit nazie ou djihadiste. Michel Quint aime ainsi jongler entre hier et aujourd'hui, entre les affaires Stavisky et Cahuzac, de quoi passionner son auditoire. L'écriture de Michel Quint intrigue, tout comme sa culture et c'est de tout cela que la Bibliothèque a résonné le 1er mars en soirée, autour d'un apéritif et d'un auteur disert, féru de théâtre, que l'histoire passionne. A l'image de son dernier ouvrage – « Foxtrot » paru aux éditions Héloïse d'Ormesson – qui nous plonge dans des années 30 aussi folles qu'annonciatrices de la barbarie en gestation. (Photos Thierry Thorel)
|
|
|