Michel Bonte, ou la truculence picturale aux Anciennes Ecuries |
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Mardi, 07 Février 2017 18:34 |
Ses toiles aux glacis colorés étonnants semblent avoir pris racine dans l'imaginaire décalé des Brueghel ou Jérôme Bosch, mêlant tradition flamande, perfection de la lumière, ironie des personnages et technique incomparable. Michel Bonte, originaire de Roubaix et mécanicien de métier, exposera une cinquantaine de toiles en octobre 2017 aux Anciennes Ecuries, dans ce petit musée de la métropole qui rayonnera alors des oeuvres d'un artiste autodidacte au parcours aussi singulier que son travail. Michel Bonte mêle comme personne singularité et tradition dans sa quête picturale aux accents flamands. Le don de la peinture est venu à lui naturellement quand il était enfant, recopiant alors des gravures. Dans sa coquette maison en lisière du Lierre – quartier où il est revenu après avoir restauré une fermette dans le béthunois – il a aménagé une petite galerie où des portraits peints d'après modèles vous observent parfois de façon moqueuse. D'un côté sa toile « La rumeur » bruisse des vanités de la gente humaine, de l'autre la somptueuse « Nef des fous » a des allures d'arche de Noé à la dérive entre mer et ciel, terre et feu. Tout l'univers de Michel Bonte est ainsi résumé, d'inspiration littéraire et philosophique, en y ajoutant des portraits d'un autre temps. "J'aime transformer les choses, avec un peu de folie"
Tout a commencé par l'aquarelle figurative – avec des personnages - dans les années 70 avant que le démon créatif ne l'habite. Il a eu envie de peindre, une passion qui l'accompagne toujours aujourd'hui. Il réalise son premier coup de maître à la galerie Schèmes à Lille où il dépose ses premières oeuvres. Il écumera ensuite nombre de galeries françaises - de Paris (place Beauvau, Vendôme…) à Cannes en passant par Rouen - et internationales (Bruxelles, Le Caire…) et, durant ses quatre décennies de production il vendra environ 300 toiles. Mais cet artiste se définit d'abord comme un artisan, travaillant l'huile avec un oeil exercé d'aquarelliste. « Il faut peindre des sujets qui racontent des histoires, qui expriment des sentiments mais j'aime aussi pirouetter les choses, la rue est un spectacle, j'aime transformer les choses, chaque chose peut être vue différemment que ce qu'elle est, avec un esprit un peu fou », confie-t-il. Les lumières sont fascinantes et contrastées, vives et ténébreuses, la technique des glacis qui consiste à superposer plusieurs couches de vernis est venue à lui presque par hasard, « cette technique laisse passer la lumière à travers les pigments des peintures ». « Ce qui est important, c'est de trouver des idées », assure-t-il, ce que corrobore son épouse Ghislaine. Sous un discours rompu, se dissimule néanmoins chez Michel Bonte une sensibilité à fleur de peau, un perfectionnisme sans faille. Ses toiles ont du caractère comme leur auteur qui aime conjuguer gaieté et mélancolie, incandescence et patience. Comme si cela ne lui suffisait pas, Michel Bonte se révèle aussi être musicien comme son épouse, ayant rejoint le groupe « Cantrainne ». Leurs instruments sont aussi singuliers que la peinture de l'artiste, nyckelharpa pour Michel – sorte de grand violon à touches - et vielle à roue pour Ghislaine. Histoire de donner davantage de souffle à une peinture qui a du corps et de l'âme. (Photos Thierry Thorel) Exposition d'une cinquantaine d'oeuvres de Michel Bonte aux Anciennes Ecuries en octobre 2017.
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59èmes Grammy Awards : une nomination mais pas de trophée pour Stéphane Denève |
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Lundi, 23 Janvier 2017 18:36 |
La cérémonie des 59èmes Grammy Awards s'est déroulée le 12 février 2017 au Staples Center de Los Angeles aux Etats-Unis et a été retransmise en direct sur la chaîne CBS. Depuis leurs débuts en 1959, les Grammy Awards sont devenus l'un des événements les plus prestigieux du calendrier musical mondial. Et parmi les nominés français à cette 59ème cérémonie des Grammy Awards, figurait un Roncquois, en l'occurrence Stéphane Denève, chef de l'orchestre philharmonique de Bruxelles. Il concourait dans la catégorie « Meilleur solo instrumental classique ». Hélas, il n'a pas remporté de trophée mais une très belle satisfaction d'avoir été nominée. Originaire de Roncq, c'est tout naturellement que Stéphane Denève a accepté la direction du Brussels Philharmonic il y a moins de deux ans après avoir dirigé l'orchestre de la radio de Stuttgart en Allemagne ou encore le Royal Scottish National Orchestra à Glasgow. « Il y eut un premier concert qui fut un coup de foudre et je ne pouvais qu'accepter, d'autant que, derrière, se profilait l'opportunité de réaliser mon rêve artistique, le Centre pour le Futur Répertoire Orchestral, soit une base de données numériques regroupant l'ensemble des oeuvres symphoniques créées depuis l'an 2000, accessible à tous et partout ». Agé de 44 ans, Stéphane Denève est devenu l'un des grands chefs d'orchestre français reconnus pour leur rayonnement international. Après avoir fait ses gammes à l'Ecole Municipale de Musique mais aussi au sein de la Philharmonie de Roncq, puis après être entré au Conservatoire de Tourcoing avant de sortir diplômé et lauréat du Conservatoire de Paris, Stéphane Denève a dirigé les plus grands orchestres que compte la planète, du Philharmonique de Munich à celui de Los Angeles en passant par l'orchestre symphonique de Londres et bien d'autres, de Vienne à Edimbourg.
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Théâtre Mandragore : et si c’était à refaire ? |
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Dimanche, 15 Janvier 2017 18:59 |
La troupe du théâtre Mandragore et ses 20 ans d'existence a repris à son compte une comédie de Laurent Ruquier, « Si c'était à refaire », à la salle Catry les 14 et 15 janvier. Histoire de produire d'abord de la bonne humeur dans un hiver glacé. Devant des publics fournis, le spectacle percutant a mis en scène des situations diverses et variées au coeur d'une clinique qui pratique la chirurgie esthétique, bref de quoi amener une cascade de gags et autres quiproquos. Autant de moments de vie proposés par des comédiens amateurs qui, visiblement, prennent du plaisir et sont d'ailleurs toujours prêts à refaire… du théâtre ! (Photos Thierry Thorel) |
TAP : apprendre à jouer d’un instrument en six semaines |
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Lundi, 12 Décembre 2016 18:04 |
Avec Julie, tromboniste, et Géraldine, intervenante de l'Ecole Municipale de Musique, les enfants inscrits aux Temps d'Activités Périscolaires à l'école Brel ont appris à interpréter un « funk » en l'espace de six semaines. Ce travail d'orchestre à l'école avec de vrais instruments de musique, en l'occurrence des cuivres, a été rendu possible grâce à une méthode d'apprentissage par l'oralité et la mémoire que l'on doit à Jean-Jacques Metz, l'initiateur des orchestres à l'école. Car, avant même d'interpréter un morceau musical, il a fallu apprendre à tenir l'instrument, à sortir un son et à les associer. Cette initiation complète et rapide a été validée par un public d'élèves présent le 12 décembre et qui a même cru, à l'écoute du groupe de CM2, qu'il s'agissait d'un CD et non pas d'une interprétation en live. Le groupe de CE1 a lui aussi fait sensation. |
Le show de Noël de l’Ecole Municipale de Musique |
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Dimanche, 11 Décembre 2016 12:02 |
Le 9 décembre, en soirée à l'église Saint-Piat, le concert des élèves de l'Ecole Municipale de Musique – orchestres, chorales, classes d'instruments - a été très apprécié. Le lendemain soir, les professeurs étaient en scène avec un seul slogan : « Show must go on ». Pour le millésime 2016, l'Ecole Municipale de Musique a proposé un véritable show musical. Les programmes se sont voulus enthousiastes et éclectiques. Noël était dans les coeurs. Le 10 décembre, en présence de Vincent Ledoux et de nombreux élus, le public était resté jusqu'au bout dans une église pleine pour applaudir à tout rompre les prestations de haute volée : de « Steel away » de l'Ensemble Vocal des Adultes au désormais célèbre « Show must go on » qui a réuni dans le choeur de l'église toutes les composantes de la soirée – choeur, tous les professeurs, élèves, Brass-Band, batterie, basse, guitares – on a vu s'enchaîner de la virtuosité et du spectacle. Des interprétations plus dépouillées et plus intimistes – « Tico-Tico » par l'ensemble à vents à « My little suede shoes » par l'ensemble de jazz – aux lourdes et harmonieuses résonances – « Music » par l'ensemble vocal adulte, le Brass-Band… - la magie a opéré au royaume de l'art musical. Dans une joyeuse chorégraphie de lumière, l'EMM a fait vibrer Noël avec la maestria qui est la sienne. Le public en redemande tout comme Rodrigue Desmet, 1er Adjointe, venu chaleureusement féliciter les musiciens-artistes ! (Photos Thierry Thorel)
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Stéphane Denève, Diapason d’Or 2016 |
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Lundi, 28 Novembre 2016 18:46 |
Mercredi 23 novembre se déroulait la cérémonie des Diapason d'Or 2016 en direct sur France Musique depuis la Maison de la Radio à Paris. Parmi les seize enregistrements récompensés par le magazine Diapason, figure le Roncquois Stéphane Denève (direction du Brussels Philharmonic) en Musique contemporaine avec Mathieu Dufour (flûte) pour le CD « Pour sortir au jour », une interprétation du compositeur Guillaume Connesson chez Deutsche Grammophon. Voilà qui fait une nouvelle fois la fierté de la Ville et de sa famille. |
La Philharmonie a donné rendez-vous dans l’Espace ! |
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Dimanche, 27 Novembre 2016 23:45 |
La Philharmonie a donné son concert de gala le 27 novembre à l'église Saint-Piat dans le Centre-Bourg. Un moment très suivi qui a été l'occasion de prendre un ticket pour un voyage dans l'espace à la découverte des planètes de notre système solaire. Grâce à la magie musicale, le public a pu faire un saut dans le passé où nos ancêtres, regardant le ciel, nommèrent les planètes en rapport avec les pouvoirs qu'ils leur attribuaient.
La présentation vidéo a été assurée par des membres de la Philharmonie avec le concours du CARL ( Club d'Astronomie de la Région Lilloise ). La direction de la Philharmonie a été assurée par Francis Billet et Baptiste Vandevoghel. Comme le souligne l'écrivain Régis Jauffret, " Nous sommes des univers passagers dans l'univers qui s'éternise ". Il restait à l'exprimer en musique ! (Photos Thierry Thorel) |
L’atelier de jazz de l’EMM à la Ferme d’en Haut auprès de professionnels |
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Lundi, 14 Novembre 2016 11:48 |
Pour la 3ème année consécutive, l'atelier de jazz de l'Ecole Municipale de Musique dirigé par Cédric Gilmant était l'invité dimanche 13 novembre de l'association « véd'a » qui organise tous les mois un concert à la Ferme d'en Haut, dans le quartier de Flers à Villeneuve d'Ascq. Le principe est simple : avant le passage de musiciens professionnels, une formation issue d'un Conservatoire ou d'une Ecole de Musique est en quelque sorte l'invitée d'honneur. Et les musiciens de l'atelier de jazz de Roncq étaient une fois encore les hôtes de ce joli moment, une belle manière de faire rayonner l'Ecole Municipale de Musique de Roncq ! |
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