Joël Cunin expose aux Anciennes Ecuries jusqu'au 10 mars 2019 |
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Samedi, 02 Mars 2019 01:00 |
A 56 ans, Joël Cunin a multiplié les parcours de vie avant de les magnifier grâce à la transcendance de l'art. Ses toiles réalisées au fusain ou à la peinture à l'huile expriment des contemplations enfantines d'une nature modèle – mère de toutes les genèses - ou des poses incarnées de modèles féminins. Dans son oeuvre, Joël Cunin met à nu son âme dans toute sa dimension spirituelle, sans oublier le réel. Issu d'un village vosgien de 150 habitants où il a vécu son enfance jusqu'à l'adolescence, il a ensuite pérégriné, s'arrêtant deux ans dans le Jura, trois années en Provence près d'Avignon avant de monter à Paris où il a travaillé dans un tri postal pendant cinq autres années, se nourrissant d'un métissage culturel, social et humain. Une quête qui, à l'écouter, ne pouvait que déboucher sur l'art, d'abord comme une forme de thérapie puis comme une raison d'être au monde à part entière. Lors du vernissage de l'exposition, Jaquelina Fonseca, Conseillère municipale déléguée à la culture, a évoqué le "souffle de création" de Joël Cunin quand Rodrigue Desmet, Maire, s'est émerveillé de sa "sensation du trait". Joël Cunin a très chaleureusement remercié le Maire et la Ville pour l'accueil reçu, citant le peintre Balthus: "l'artiste va plus loin que ce que le réel donne à voir, ce qui compte c'est une tension du regard intérieur pour être en accord avec la mélodie du monde". Joël Cunin est profondément humain, ce qui ressort de ses toiles avec fracas. Il dessine à grands traits des visages, des corps, il peint des expressions et des situations à grands coups de pinceau, c'est un jaillissement pour remettre l'humain au coeur de la nature et du monde. Ses mises en scène impressionnistes à double ou triple fond surgissent comme des miroirs pour mieux s'interroger sur le sens de nos existences, de nos liens avec le sacré. Cette incarnation du vivant, cette élévation de l'âme s'accompagnent d'une mélancolie sourde, d'une nostalgie évidente. « Fellini disait que la nostalgie, c'est bon pour un artiste, cela lui permet de conserver des moments merveilleux et une capacité de mémoire qu'il va mettre au service de son oeuvre», confie-t-il, « si j'aime d'ailleurs autant l'art primitif italien ou l'art médiéval, c'est qu'on y trouve l'émerveillement de l'enfant ».
« La peinture m'a permis d'exprimer toute la richesse de mon enfance »
Joël Cunin, avant d'être un artiste, est un artisan conscient d'avoir un métier grâce à la peinture, lui qui se définit comme un autodidacte. Lorsqu'il suit des cours du soir aux Beaux-Arts de Lille, il rencontre le peintre flamand Sam Dillemans. C'est la révélation, celle de l'authenticité d'un artiste qui va l'amener à faire de la peinture son médium. « La peinture m'a permis d'exprimer toute la richesse de mon enfance », reconnaît-il, « il y a 23 ans, je peignais une toile par an dans un petit studio et puis j'ai choisi d'en faire ma profession ». Une liberté qu'il va acquérir en s'appuyant sur des connaissances, sur le réel, en se passionnant pour l'art de Rembrandt comme pour celui des impressionnistes, il va travailler ses dessins comme un musicien ses gammes, tout à la fois besogneux et créatif. Sa démarche se veut également farouchement respectueuse. Respect de la nature, du corps féminin au point de donner des cours de modèles vivants. Il y a chez Joël Cunin quelque chose d'indéfinissable qui ressemble à s'y méprendre à une profonde singularité. A l'instar de ce tronc d'arbre mordoré, caressé par une lumière qui le transforme en vagues de couleurs fuyantes dans un foisonnement végétal. Forcément une vision d'enfant émerveillé. (Texte Patrick Bonte, Photos Romane Turpin) Exposition de Joël Cunin aux Anciennes Ecuries, du 1er au 10 mars 2019, samedis et dimanches de 15h à 19h
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Les enfants des ALSH s'initient à la pratique musicale |
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Mardi, 12 Février 2019 17:08 |
Le mardi 12 février, les enfants des ALSH avaient rendez-vous à l'école Neruda pour un atelier musical.Tatiana Shesterkina, dumiste à l'école de musique, animait cette séance. L'objectif était de faire découvrir des sons et des instruments aux enfants. Les sons, pour commencer, à travers différents exercices : tape dans les mains, des pieds, prononciation de noms. Puis les instruments : les maracas, les castagnettes ou encore les cloches. En fin d'atelier, ils se sont essayés à la pratique du chant à travers différentes mélodies. Les enfants, très intéressés, ont écouté avec grande attention les conseils professionnels de Tatiana. |
Créa-conte "marionnettes" à la bibliothèque |
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Jeudi, 07 Février 2019 12:24 |
Le mercredi 6 février, se tenait en Bibliothèque un créa-conte sur le thème des marionnettes.
Les nombreux enfants présents se sont appliqués à créer des personnages et leurs décors. Tous sont repartis enchantés de leur après-midi créative. |
L’hyper-réalité onirique de Nicolaï aux Anciennes Ecuries |
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Vendredi, 25 Janvier 2019 01:00 |
Le réalisme Pop-art des peintures acryliques de Nicolaï - alias Nicolas Bigo, son nom d'Etat-civil – est fascinant, voire hypnotique. S'inscrivant dans la pure tradition de la Figuration narrative, à l'instar d'un Jacques Monory ou d'un Peter Klasen, son travail fait immanquablement penser à de grands noms du réalisme Pop et apparent, Andy Wahrol, Francis Bacon, David Hockney ou encore Edward Hopper. Du 25 janvier au 3 février 2019, ont été exposées sur les cimaises des Anciennes Ecuries une trentaine de toiles retraçant 40 ans de carrière artistique de Nicolaï. Après des études d'arts graphiques à l'institut Saint-Luc à Tournai, ce peintre sexagénaire lillois s'est intéressé à la photographie. « C'est en découvrant la toile émulsionnée sur laquelle j'ai ajouté des éléments peints que j'ai basculé en quelques mois dans l'univers pictural », confie-t-il dans son atelier intimiste, « ce qui m'intéressait en fait dans la photo, c'était la réalité subjective et non objective, je voulais créer une réalité plus imaginaire ». Durant quatre décennies, il multiplie les expositions et essaime ce réalisme Pop-art, mettant en scène des thèmes récurrents : architectures, antiquité, mobilier, animaux, natures mortes. C'est en croisant ces thèmes qu'il flirte avec l'étrange et l'atemporalité. Une solitude sourde et onirique qui suscite le questionnement se dégage de cette hyper-réalité, nous renvoyant à nos propres conditions humaines singulières. Cette manière de pousser à l'extrême le sujet en éliminant tout détail superflu donne un souffle et une puissance incroyables aux compositions épurées. Parmi ses nombreuses expositions, citons celles organisées à la galerie Storme de Lille, au Casino d'Ostende, aux centres culturels de Cambrai, de Garches ou de Raismes et au Palais Rihour de Lille intitulée « Fragments romains ». A Roncq, la peinture formelle et esthétique de Nicolaï sera exposée aux Anciennes Ecuries du 25 janvier au 3 février 2019 sous forme d'un parcours pictural retraçant quatre décennies. Sans oublier un clin d'oeil fait à l'hippopotame rose, l'emblème roncquois.
Lors du vernissage, Jaquelina Fonseca, Conseillère municipale à la culture, s'est dit touchée par la peinture de Nicolaï qui "aime faire converser les couleurs et les formes pour mieux nous interroger". L'artiste lillois qui a présenté son exposition à l'élue ainsi qu'au Maire, s'est félicité de l'accueil reçu par les services de la Ville et de la beauté de cette galerie. (Texte Patrick Bonte, Photos Thierry Thorel et Romane Turpin)
Exposition d'une trentaine d'oeuvres de Nicolaï aux Anciennes Ecuries, du 25 janvier au 3 février 2019, ouverture les week-ends et tous les jours sauf le lundi et le mardi de 15h à 19h
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Stéphane Denève dirigera « Pelléas et Mélisande » de l’Opéra National néerlandais |
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Jeudi, 17 Janvier 2019 11:55 |
Stéphane Denève, le talentueux chef d'orchestre international originaire de Roncq, dirigera la nouvelle production de « Pelléas et Mélisande » de l'Opéra National néerlandais avec le « Royal Concertgebouw Orchestra ». La production sera créée le 5 juin prochain et sera interprétée sept fois d'ici le 27 juin.Stéphane Denève, actuellement directeur musical de la Brussels Philharmonic, directeur invité principal de l'Orchestre de Philadelphie et directeur musical désigné de la Symphonie de Saint-Louis, a connu ces dernières années une étroite association avec l'Opéra national néerlandais et l'Orchestre royal de Concertgebouw. Il a animé des spectacles de Poulenc dans les « Dialogues des Carmélites » pour l'opéra en 2015, et il a participé à l'Orchestre Royal Concertgebouw au cours de chacune des quatre dernières saisons. Il a dirigé récemment trois représentations à Amsterdam et à Rotterdam de « Jeanne d'Arc au bȗcher » de Honegger. Il a également participé à deux enregistrements récents avec le "Royal Concertgebouw Orchestra", notamment le Poulenc Concerto pour deux pianos avec Lucas et Arthur Jussen. |
La bibliobraderie ouverte pendant les vacances |
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Mercredi, 02 Janvier 2019 18:13 |
Une biblio-braderie est proposée au centre culturel au parc Vanstenkiste.
Elle permet aux passionnés de BD, cartoons et divers romans de pouvoir s'offrir des trésors à prix alléchant (allant de 0,50 cts à 2 €)
Avis aux amateurs !
La biblio-braderie est installée sur la table centrale au rez-de-chaussée de la Bibliothèque. Elle est visible aux heures d'ouverture : lundi : 14h – 18h / mardi : 14h – 19h / mercredi : 9h30 – 12h / 14h – 18h / jeudi : 14h – 17h / vendredi : 14h – 18 h/ Samedi : 10h – 12h / 14h – 16 h |
L’audition de Noël des classes de cordes a vibré ! |
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Jeudi, 20 Décembre 2018 13:21 |
Après la représentation des classes d'instruments de l'Ecole Municipale de Musique lors des festivités de Noël à l'église Saint-Piat, les cordes donnaient cette fois leur audition de Noël le 19 décembre aux Anciennes Ecuries, sous la direction de Virginie Jacquin, professeur à l'EMM. Au programme : « Promenade de Demillac » par Nina Cabaye, « Orientale…découverte d'une 1ère !!! » par Félicie Jummun, « Polka du Rossignol de Gallois-Montbrun » par Aliénor Mignot, « Gavotte en rondeau III partitia de JS Bach » par Lélia Thomas, « Hills and dates de Nelson » par Siham Grembert, « Sur un air du Canon de Pachelbel » par Capucine Paul, Mathieu Joly, Aliénor Mignot, Siham Grembert, extrait de « Titanic » de James Horner par Lucie Gonthier, « Duo en rémineur de Van de Velde » par Lucie Gomes, « Menuet extrait d'Orphée de Gluck » par Perline Vandeviele, « Pièce de Schumann » par Esteban Prevost, « Nightfall de Yuki Kajiura » par Hugo Flajet, « 1ère partie du Concerto de Accolaye » par Zélie Bockstael, « Elégie de Glazounov » par Grégoire Corbut, « 1er air varié de Dancla » par Amy Hardy, « Who wants to live forever de Queen » par Anne Barthélémy, Déborah Delattre, Lola Coussart, Marjorie Delpierre. Au-delà d'une belle démonstration de la qualité de l'enseignement assuré à l'Ecole Municipale de Musique, c'était aussi l'occasion de se souhaiter de joyeuses fêtes. (Photos Thierry Thorel)
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« Pauline et Thomas » : des variations très chorégraphiques sur le couple |
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Jeudi, 15 Novembre 2018 10:42 |
Dans le cadre des « Belles sorties » 2018, spectacles proposés par la Métropole Européenne de Lille dans 63 villes de moins de 15 000 habitants à un prix attractif, « Le Gymnase/Centre de Développement National de Chorégraphie » de Roubaix a proposé le 14 novembre un spectacle de danse contemporaine à la salle Catry devant un public séduit. Jan Martens, véritable performeur belge, a monté ce spectacle mettant en regard deux duos. Sa chorégraphie alterne douceur et vivacité, nervosité et sérénité. Le public a d'abord assisté à une reprise de « A small guide on how to treat your lifetime companion », où cinq moments clés de la vie d'un couple ont été dévoilés, à l'instar du film “5x2” de François Ozon. Placés dans un espace étroit, aveugles et sourds au public présent, les danseurs ont interprété sur quelques mètres carrés de scène le rituel d'une vie à deux. Mais un duo homme/femme doit-il uniquement parler d'amour ? Etre à deux, en couple ou non, se séparer, se retrouver, laisser une place au monde extérieur, ou rester au contraire uniquement tourné vers l'autre… C'était le défi de ce spectacle que de susciter la réflexion autour de ces questions. Pauline et Thomas, originaires de Marseille et Lyon, après avoir travaillé de quatre à cinq semaines sur ce spectacle, ont traversé ainsi une multiplicité d'états de corps, accompagnés par des musiques fortes : celles des White stripes, de Fleetwood Mac (deux groupes formés par des couples !), d'Olafur Arnalds et de Perfume Genius, dont l'album « Learning » est déroulé dans son intégralité pour la deuxième partie du programme. Dix morceaux, comme dix tranches de vie, à la fois simples et complexes, ténues ou explosives. (Photos Thierry Thorel)
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Exposition des œuvres de Claudy Gielczynski aux Anciennes Ecuries du 16 au 25 novembre |
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Jeudi, 15 Novembre 2018 01:00 |
Claudy Gielczynski est né dans le Nord de la France en 1950. Autodidacte, Claudy va trouver en la peinture un moyen d'expression : « J'ai pris conscience que l'art pouvait être une manière d'exister, de se construire, de regarder avec un autre oeil. Car l'art se révèle aussi un terrain favorable au questionnement. » Sa rencontre avec Ladislas Kijno sera déterminante et d'une grande motivation. Aujourd'hui peintre reconnu tant au niveau régional que national, Claudy Gielczynski est un coloriste très attaché au trait. Sa peinture et ses dessins sont en mouvement perpétuel, donnant une dimension de vie à ses oeuvres, l'humain restant le moteur essentiel de son travail… « Depuis toujours je suis dans le trait, observe le plasticien, pour moi le trait est le support de tout ». L'enfant d'immigré polonais du Valenciennois, fils et petit-fils de mineur de fond, avait misé sur le dessin industriel. Mai 68 en a décidé autrement. Educateur spécialisé, mis précocement au contact d'enfants en difficulté – des gamins cassés par la vie, dit-il -, confronté à la violence de l'échec social, à la déconstruction d'une jeunesse en errance, il a très vite compris l'extraordinaire potentiel de l'art, lieu d'expression, de rencontres et d'échanges. Plus tard éducateur de rue à l'Alma Gare, dans les années 70 à Roubaix, Claudy Gielczynski a flirté avec ce qu'il appelle, désenchanté, le « social street art ». Plongé au coeur d'une problématique lourde – où s'imbriquent et s'affrontent l'urbain et le social -, il est « entré dans le dur » : « le social, c'est de l'expressionnisme à l'état pur, on est dans le brut ». A l'âge de la maturité, Claudy Gielczynski poursuit son chemin d'amoureux du corps féminin, chantre d'une irréductible harmonie – qu'on pourrait croire conquise sur un champ de ruines. « Le monde n'est pas que brutalité, pose-t-il. « C'est aussi le sein de la mère, le bassin originel ». Immergé dans le désordre familier de son atelier – le cocon du ventre maternel – peut-être continue-t-il de s'avancer dans la recherche des origines. Une longue quête, jamais achevée, qui le pousserait à célébrer de manière quasi-obsessionnelle le corps-berceau de l'humanité. « En dessinant un corps, j'invite l'autre à se projeter dans une relation à l'espace, au trait ».
Lors du vernissage le 16 novembre, Rodrigue Desmet, Maire, s'est montré séduit par ce "street art social" en souhaitant que les enfants des écoles puissent découvrir ce travail pictural si singulier. Jaquelina Fonseca, Conseillère municipale à la culture, s'est félicitée de la mise à l'honneur des femmes dans ce parcours pictural. "La ville de Roncq ne m'est pas inconnue, j'y ai travaillé avec Cédric Bacqueville du temps où cette galerie était ouverte rue de Lille", a rappelé Claudy Gielcszynski, "il y a aussi l'une de mes oeuvres dans le hall d'accueil des Anciennes Ecuries. L'art est pour moi un vecteur de communication essentiel, il rapproche les êtres humains". L'expressionisme de cet artiste est à découvrir sans modération aux Anciennes Ecuries. (Photos Thierry Thorel et Patrick Bonte) Exposition des peintures et sculptures de Claudy Gielczynski aux Anciennes Ecuries, du 16 au 25 novembre |
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