5ème édition de « La Nuit de la lecture » : merci pour votre participation au jeu-concours organisé par La Source |
|
|
Lundi, 25 Janvier 2021 18:32 |
A l'occasion de la 5ème édition de « La Nuit de la lecture » sur le thème « Relire le monde », la Source, le forum culturel de Roncq au 293 rue de Lille, vous a proposé un jeu concours qui vous a permis de redécouvrir « Le Petit Prince » d'Antoine de St-Exupéry et « S'il vous plaît, dessine-moi un mouton ». Merci à tous pour vos nombreuses participations ! Vous trouverez dans l'album photos ci-joint quelques-uns des dessins qui nous ont fait voyager dans la galaxie du Petit Prince. Les gagnants seront rapidement contactés afin de recevoir leur cadeau !
En dessinant un mouton, vous allez peut-être gagner des livres et des goodies. Après avoir envoyé votre plus belle oeuvre, les dessins reçus figurent sur la page Facebook de la Source ainsi que sur le site de la Ville. Et ils ne manquent pas d'imagination !
|
La partition culturelle roncquoise plus que jamais d’actualité ! |
|
|
Lundi, 23 Novembre 2020 17:42 |
La crise sanitaire a, en apparence, endigué, voire stoppé, nombre d'activités culturelles à Roncq. Mais c'est sans compter sur les outils numériques – vidéos, réseaux sociaux… - qui ont pris le relais. Certes ces moyens de communication virtuelle n'ont pas la même saveur mais ils sont devenus indispensables et traduisent cette volonté de préserver les liens culturels chers à la Ville. L'Ecole Municipale de Musique exprime à elle seule cette volonté d'intégration culturelle, de par son accessibilité à toutes et à tous, et ce toute l'année. La Culture dispose désormais à Roncq de son forum dédié – à savoir La Source – pour mettre à la portée du plus grand nombre livres, expositions, concerts, conférences… Cette partition culturelle intègre bien évidemment l'Ecole Municipale de Musique dont la mission première est de former des amateurs. Elle est également destinée à promouvoir les instruments pratiqués dans les Orchestres d'Harmonie de la Ville et à devenir ainsi un véritable vivier pour les sociétés musicales roncquoises qui enrichissent par leur diversité l'offre culturelle roncquoise.
Parmi les exemples d'adaptation, le dernier en date de la Philharmonie à l'occasion de la Sainte-Cécile - patronne des musiciens(nes) - est des plus précieux et des plus éloquents. En effet, les membres de la phalange musicale roncquoise ont réalisé une prestation virtuelle sur la musique du film « Skyfall ». Cette vidéo postée sur You Tube a mobilisé un grand nombre de musiciens(nes) ayant à coeur de présenter l'importance de la musique et, plus globalement, de la culture dans cette période difficile. Une bouffée d'oxygène qui, à proximité des fêtes de fin d'année, nous revigore et continue à faire exister le vivre ensemble culturel qui participe si bien à l'image et à l'identité de la Ville !
Retrouvez cette vidéo en cliquant sur le lien suivant : https://youtu.be/OQRtu_DPINM |
L’exposition « Mali : Scènes de villages » à découvrir à La Source |
|
|
Vendredi, 23 Octobre 2020 01:00 |
Le cube de La Source accueille jusqu'au 31 octobre une exposition photos de Françoise Pochon autour du Mali. La photographe révèle un Mali hors du temps, paisible, évocateur du style orientaliste des panoramiques du 18e siècle.
La scénographie est signée Agathe Braun de l'association Jardins Bénéfiques accompagnée de sa fille Constance Rondeau, designer d'objet. Agathe avait déjà démontré tout son talent lors de l'exposition sur l'Artothèque l'Essentiel à la Source en 2019. "Pour mettre en valeur ces délicates photos monochromes, nous avons choisi des tons sourds nés de la terre d'Afrique en nous inspirant de techniques de dessin traditionnelles, des éléments graphiques des photos et de la luxuriance végétale qui y est célébrée. Nous avons joué sur un nombre très limité de couleurs : marron – ocre – noir & blanc pour se fondre avec le sépia des photographies." Les dessins qui jonchent les murs de l'exposition, réalisés avec de la peinture acrylique reprennent le bogolan (technique ancestrale africaine de teinture à base de plante). « Toute la difficulté de cette scénographie était de réussir à mettre en valeur les photos sans les écraser ». Pari réussi, l'exposition promet le dépaysement.
« Mali : scènes de villages » à retrouver à la Source jusqu'au samedi 31 octobre. |
Le concert du Chœur de l’Opéra de Lille du 22 novembre est reporté |
|
|
Vendredi, 16 Octobre 2020 12:06 |
Dans le cadre des « Belles sorties » 2020 organisées par la MEL, le choeur de l'Opéra de Lille devait se produire le 22 novembre à 16h30 à La Source. En raison du reconfinement et du renforcement des préconisations sanitaires, ce concert est annulé et reporté. Merci pour votre compréhension. |
Créa-conte à La Source : un mercredi gourmand le 14 octobre |
|
|
Mercredi, 14 Octobre 2020 14:49 |
Les créa'contes se poursuivent à La Source pour le plus grand plaisir des enfants, toujours dans le strict respect des consignes sanitaires. Place était cédée le 14 octobre à un atelier entrant de plain-pied dans le cadre de la Semaine du Goût, sur le thème de l'alimentation. Dans un premier temps, les enfants ont réalisé un tableau en relief autour des fruits. L'occasion d'échanger avec eux sur l'alimentation, leurs préférences et l'importance d'un bon régime alimentaire. Côté lecture, Sévérine, agent de la Bibliothèque municipale, leur a conté l'histoire de « p'tit biscuit » et « mange mon ange », des livres autour de la gourmandise et de la diversification alimentaire. Un moment d'échange plaisant s'est créé avec les enfants. Une manière ludique d'appréhender fruits et légumes avec les plus petits. |
« Tourcoing Jazz Tour » : le rayonnement dans la MEL passe par La Source |
|
|
Vendredi, 02 Octobre 2020 11:54 |
Yann Subts, directeur de l'association culturelle « Tourcoing Jazz Festival », se félicite du partenariat noué avec la Ville pour des productions à La Source. Un partenariat fructueux qui répond au rayonnement recherché par le « Tourcoing Jazz Tour » dans la Métropole Européenne de Lille. Désormais, celui-ci passe par La Source. -Pouvez-vous nous raconter cette belle aventure du Tourcoing Jazz Festival qui existe maintenant depuis 34 ans ? -Yann Subts : « Ce festival est né de la rencontre de passionnés de jazz qui voulaient proposer des concerts à Tourcoing. A l'époque, c'était novateur dans la métropole lilloise. En 1999, une nouvelle équipe a repris le flambeau et en a redessiné les contours pour lui donner les codes d'un festival en le comprimant dans le temps. Quelques années plus tard, il était bien installé dans la région. Il restait à trouver de nouvelles formules pour que ce ne soit pas le vide après le festival qui se déroule en octobre. C'est ainsi qu'en 2009 le Tourcoing Jazz Club a vu le jour à la Maison Folie « Hospice d'Havré » à Tourcoing. Le rendez-vous devenait cette fois mensuel et l'on pouvait créer une saison dans un lieu dédié. Enfin, en 2011, est arrivé le Tourcoing Jazz Tour et Event depuis l'an passé pour faire rayonner ce festival dans toute la métropole, sur la base de partenariats avec des villes de petite et moyenne taille. La Source à Roncq était toute désignée pour accueillir le Tourcoing Jazz Tour comme on a pu le vivre le 1er octobre en soirée. » -Connaissiez-vous Roncq et ce majestueux forum culturel qu'est La Source ? -Y.S. : « Je connais bien Roncq pour y avoir habité. Et cela me fait d'autant plus plaisir d'associer cette ville aux cinq concerts prévus cette année dans le Tour. Ce projet à La Source correspond bien à notre philosophie et à notre cahier des charges. Ainsi, on peut y apprécier du jazz dans tous ses états et dans toute sa palette de couleurs dans une salle qu'on veut intimiste pour présenter une forme légère, à savoir un ou deux musiciens tout au plus salle Gérard-Philipe. Tous les répertoires du jazz seront abordés en laissant des places de choix à l'improvisation. (Photos Thierry Thorel)
|
« Folk Songs » salle Gérard-Philipe : un régal de jazz tous azimuts |
|
|
Vendredi, 02 Octobre 2020 11:16 |
Le 1er octobre en soirée, à la salle Gérard-Philipe, on ne pouvait pas rêver mieux pour lancer le jazz à La Source : Stéphane Kerecki et Thomas Enhco, deux musiciens extrêmement talentueux, maniant la verve des rythmes comme l'éclectisme d'un répertoire s'adressant à tous les goûts, et une salle intimiste propice à ce duo piano/contrebasse qui a partagé une complicité et un plaisir évidents. « C'est une belle page qui s'écrit pour La Source que de recevoir ce concert du Tourcoing Jazz Festival, une scène de jazz régionale et nationale », s'est félicité Thibault Tellier, Adjoint à l'Education et à la Culture, « c'est le fruit d'un beau partenariat très prometteur. On est au début d'une belle aventure commune avec, je l'espère, une collaboration avec notre Ecole de Musique qui pourra participer aux différentes manifestations proposées par le Tourcoing Jazz Festival ». Pour Yann Subts, directeur du Tourcoing Jazz Festival, ce partenariat avec La Source et la Ville de Roncq est une belle opportunité d'aller à la rencontre du public roncquois. Avec Stéphane Kerecki, musicien compositeur de renom, et Thomas Enhco, petit-fils de Jean-Claude Casadesus et qui a grandi avec Didier Lockwood, l'arrivée du Tourcoing Jazz Tour à La Source a été pleinement réussie devant un public séduit. A l'heure du 10ème anniversaire de ce Tourcoing Jazz Tour, « ce partenariat avec la Ville de Roncq correspond bien à son état d'esprit », souligne Yann Subts, « et quoi de plus agréable que de proposer des palettes très variées de jazz, pleines de couleurs, du Gospel à la classique en passant par des rythmes sud-américains sans oublier de belles envolées d'improvisation ! » (Photos Thierry Thorel)
|
Immersion dans les grandes familles de l’âge d’or du textile |
|
|
Vendredi, 25 Septembre 2020 13:54 |
Yves Decroix, cinéaste, artiste plasticien, ancien professeur aux Beaux-Arts de Dunkerque, a présenté le 24 septembre en soirée à la salle Gérard-Philipe, le second opus d'une saga consacrée à l'âge d'or du textile à Roubaix-Tourcoing mais aussi dans la vallée de la Lys. Après un 1er volet estampillé « On s'est vidé du sang textile » qui donnait la parole aux ouvriers et aux syndicats des filatures, tissages et teintureries, ce second acte met en scène les grandes familles textiles. Une immersion émouvante et nécessaire pour restituer la mémoire de ce patrimoine industriel et social et qui n'épargne aucune facette de ces grandes familles catholiques et traditionnelles avec son lot de mariages arrangés, ses vastes demeures ostentatoires, ses « cousinades » reflétant l'unité familiale inébranlable mais aussi leur sens des valeurs, de l'éducation morale (ensembles scolaires Saint-Rémi à Roubaix, Sacré-Coeur à Tourcoing) et un paternalisme social, voire sociétal, qui a fait éclore des avancées majeures : 1% logement, allocations familiales, jardins familiaux…
« J'ai vécu mon enfance et ma jeunesse au coeur du textile, dans le quartier du Flocon à Tourcoing », confie Yves Decroix, cinéaste passionné de l'association « Dock 54 », « et les industriels sont partis ou ont ouvert des filatures ailleurs, en Belgique, au Portugal… Il fallait que je laisse un témoignage de ce que j'ai vécu ». Deux ans de patience et de persévérance ont concrétisé son voeu le plus cher. Avec toute l'équipe de techniciens et cinéastes de « Doc 54 », il a pris son bâton de pèlerin pour aller à la rencontre de ces grandes familles tutélaires dont les noms résonnent encore aujourd'hui avec fierté : Masurel, Prouvost, Lepoutre, Motte, Pollet, Tiberghien, Flipo, Duprez, Rammaert, Catrice… « 40 ans après, ils ont accepté d'évoquer ce passé si glorieux », remarque un brin étonné Yves Decroix, « le fait d'avoir été correspondant de presse à Nord Eclair m'a beaucoup aidé pour laisser la parole à ces anciens patrons du textile, la laine à Tourcoing, le coton à Roubaix ».
Implacable dans sa justesse historique
Le film a été tourné comme un récit structuré, fouillé, rythmé par un texte ciselé, implacable dans sa justesse historique. Quelques notes de musique envoûtantes et des images d'archives rappellent à la manière d'un métronome le temps passé de cet âge d'or du textile, et de son inexorable déclin illustré par des clichés de friches à l'agonie. La lainière de Roubaix – « la ville aux 1000 cheminées » où quand un enfant naissait dans les grandes familles, on construisait une usine - a été le symbole de cette puissance industrielle avec ses 8000 salariés et un dirigeant devenu le plus grand patron de presse du 20ème siècle (Jean Prouvost), avant de décliner et de fermer en 2000 quand il ne restait plus que 223 salariés – essentiellement des femmes - dans ses entrailles. Les représentants de ces grandes familles se souviennent « des cohortes d'ouvriers flamands se déplaçant à vélo par tous les temps pour venir travailler dans nos filatures où ils déjeunaient avec du pain et du saindoux ». L'humain affleure dans les témoignages ou plutôt les confidences. Ces grandes familles textiles se sont aussi beaucoup cherchées, construisant des demeures à l'architecture ostentatoire après les années 1860 avant de revenir à des maisons bourgeoises plus conventionnelles, elles ont comme pour la famille Masurel couvert l'histoire d'une empreinte durable (plus de cinq siècles) ou émergé à la faveur d'une opportunité comme les Prouvost, cultivateurs au 16ème siècle à Wasquehal avant l'implantation d'un 1er peignage de laine en 1850. La saga des grandes familles textiles du Nord n'a pas fini de dévoiler ses secrets, ses us et coutumes. Le film d'Yves Decroix nous permet de préserver cette mémoire régionale si précieuse et de comprendre que cet âge d'or était appelé à disparaître quand la concurrence mondiale s'est mise à l'oeuvre avec, pour commencer, un épisode anecdotique mais tellement concret de la production des Jeans à Gênes… On espère désormais voir la diffusion de ce film dans les collèges, les lycées et dans les médias. Pour pérenniser une mémoire collective comme le souhaite ardemment Thibault Tellier, Adjoint à la Culture: "où en sommes-nous de cette mémoire qui est en train de disparaître? Ces témoignages des grandes familles du textile nourrissent la réflexion, le débat. Il faut faire vivre cette histoire, y compris à Roncq qui a été une ville textile". (Texte et photos Patrick Bonte)
|
|
|