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L’insondable mélancolie de Geneviève Schmitz |
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Mercredi, 24 Octobre 2012 11:33 |
  
Cette artiste belge installée à Tournai, ancien élève de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, est professeure diplômée d'arts plastiques dans l'enseignement spécialisé. Ses oeuvres surprennent par la singularité des compositions très ordonnées et l'insondable mélancolie qui se dégage des regards profonds, voilés ou encore masqués, peints à l'encre de Chine. Autant de regards figés qui « hurlent de silence » comme l'exprime Josiane Mayné, complice de l'artiste.
Triptyques, diptyques, les toiles et les demi-visages féminins ou androgynes, c'est selon, s'assemblent comme un jeu de miroirs. Des « voies parallèles qui se joignent dans quel infini ? », s'interroge Josiane. La fascination du regard est omniprésente chez Geneviève Schmitz, mais aussi celle des « pavés-mosaïques » croqués également à l'encre de Chine. Tout n'est qu'introspection matérialisée par un voile léger, parfois opaque, ou furieusement révélée.
Des aquarelles apportent de la couleur à cette exposition, des paysages sereins tout aussi insondables. Les sculptures en terre patinée renforcent dans leur élan cette irrésistible envie d'accompagner ces personnages saisis dans un entre-deux, entre absence et présence, entre silence et errance.
Du 27 octobre au 8 décembre, exposition d'encres de Chine, d'aquarelles et de sculptures de Geneviève Schmitz aux heures d'ouverture de l'Annexe-Mairie |
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Roncq Fantastic : les enfants inventent « Le petit batoiseau » ! |
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Mardi, 23 Octobre 2012 11:53 |
 
Les arts visuels à l'école battent actuellement leur plein sous la conduite de Judith Debruyn, artiste plasticienne pour la Ville de Roncq. A la primaire Pablo-Neruda, les enfants de CM2 de la classe d'Hélène Comyn rivalisent d'imagination pour échafauder une histoire et la transcrire dans un livre illustré.
Après avoir brillamment rédigé cette histoire bien maîtrisée, il reste à la mettre en scène sous la forme d'un livre. Des illustrations ont été réalisées ainsi que la couverture à partir de trois tableaux, « Le fils de l'homme » de René Magritte, un détail de « La tentation de Saint-Antoine » de Jérôme Bosch, et « A la porte » de Paul Delvaux.
Quelques élèves ont ainsi planché sur la « Une » de cet ouvrage en essayant de composer un ensemble titre-image qui attire les futurs lecteurs et lectrices. Comment mettre en scène l'héroïne, Loriane, qui aperçoit un poisson vert et rose qui se transforme en griffon, qui entre un peu plus tard dans le tableau et l'univers de Jérôme Bosch « entre ciel et eau », et qui s'immerge ainsi de visions surréalistes ? Petite confidence, quelques titres ont été proposés : « Le monde fantastique du griffon », « Loriane et le fantastique », « Le mystérieux monde », « Le petit batoiseau »… lequel sera retenu ? Vous le saurez en vous rendant à l'exposition « Autour d'Alice au pays des Merveilles » qui se tiendra du 14 au 20 décembre prochain aux Anciennes Ecuries. |
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Café des Arts : bienvenue dans la « Maison Fantastique » |
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Vendredi, 19 Octobre 2012 17:05 |
 
Dans le cadre de la Semaine Bleue, Pascal Oleksiak, artiste et commissaire de l'exposition « La Maison Fantastique », a fait découvrir à quelques seniors cette étonnante ambiance qui imprègne l'étage des Anciennes Ecuries. Les personnes âgées ont été séduites par cette découverte singulière, à la fois étonnées par la peau de cochon tatouée de Wim Delvoye, admiratives du travail de Pascal Oleksiak - « Le Guetteur », « L'attente », « Vanity Gun 2 »… - n'hésitant pas à pousser parfois un cri de surprise dans l'univers fantasmagorique de cette drôle de « Maison Fantôme » !
Les réactions spontanées - « cette expo, c'est parce que c'est bientôt la Toussaint ? » - illustrent avec justesse les interprétations personnelles exprimées à la vue de ce lieu particulièrement décalé qui s'intègre parfaitement dans l'univers de Lille 3000 Fantastic.
« La Maison Fantastique », à l'étage des Anciennes Ecuries, 2, rue de la Latte, ouverture tous les dimanches de 15h à 19h, jusqu'au 25 novembre, entrée gratuite |
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Les enfants ont des idées « Fantastic » ! |
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Lundi, 08 Octobre 2012 14:08 |
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Avant même la grande parade d'ouverture de Lille 3000 Fantastic, le 6 octobre, les enfants des écoles roncquoises, publiques et privées, ont mis le pied à l'étrier de ce grand rendez-vous imaginaire en réécrivant à leur manière "Alice au pays des merveilles", le célèbre livre de Lewis Carroll. Bien sûr, ce travail s'intègre dans le programme municipal des « Arts visuels à l'école », sous la conduite de Judith Debruyn, artiste-plasticienne.
A observer leurs réalisations, on se dit qu'ils baignent naturellement dans l'univers fantastique. A l'école Kergomard, des bouteilles en plastique retrouvent vie sous la forme… d'abeilles géantes! Peintes en jaune et noir, pourvues d'ailes fabriquées à un partir d'un porte-manteau métallique et de papier irisé, garnies d'antennes grâce à d'anciens cure-pipes, ou encore habillées d'une tête en boule de polyester, ces abeilles ont fière allure !
Du côté de la CLIS de l'école Pergaud, même démesure pour mieux entrer dans la fabuleuse histoire de Lewis Carroll, avec des verres qui s'allongent et rétrécissent ! On n'est pas loin de la fantasmagorie cinématographique de Tim Burton, à partir de laquelle vont plancher également les petits de l'école Marie-Curie, les moyens de l'école Picasso, la classe de CM2 d'Hélène Comyn à l'école Neruda ou encore la classe d'Hervé Coutel à l'école Brel.
Personnages énigmatiques, voire bicéphales, créés à partir de vieilles poupées, symbolique des cartes à jouer pour proposer une relecture de l'autorité et de la tyrannie… toutes les écoles s'imprègnent de ce monde où les cous des girafes s'allongent et se rétrécissent, où les rêves et les chimères prennent forme ! |
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Stéphane Denève, « Diapason d’or » en septembre 2012 |
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Lundi, 01 Octobre 2012 18:22 |
 
Stéphane Denève, Roncquois d'origine âgé aujourd'hui de 40 ans, est devenu l'un des grands chefs d'orchestre français reconnus pour leur rayonnement international. Après avoir fait ses gammes à l'Ecole Municipale de Musique mais aussi au sein de la Philharmonie de Roncq, puis après être entré au Conservatoire de Tourcoing avant de sortir diplômé et lauréat du Conservatoire de Paris, Stéphane Denève a dirigé les plus grands orchestres que compte la planète, du Philharmonique de Munich à celui de Los Angeles en passant par l'orchestre symphonique de Londres et bien d'autres, de Vienne à Edimbourg.
Après avoir dirigé pendant sept ans le Royal Scottish National Orchestra à Glasgow où il a laissé une empreinte indélébile, il dirige maintenant l'orchestre de la radio de Stuttgart, en Allemagne. Cet orchestre, fondé en 1945, a assuré la création mondiale d'oeuvres de Lachenmann, Henze, Zimmermann et bien d'autres.
En septembre 2012, Stéphane Denève a reçu une récompense prisée, un « Diapason d'or » (du nom du journal N°1 de la musique classique en France) qui récompense le CD d'un mois, en l'occurrence l'interprétation par le chef d'orchestre roncquois de Debussy. Voici la critique qu'on peut lire dans ce journal : « son Debussy est nerveux, cru, brillant, dramatique… et plus ciselé. Son orchestre de Glasgow risque de faire des jaloux à Paris ! »
« A chaque fois que je parle de Roncq à l'étranger, j'en dis le plus grand bien », nous assurait-il lors de son dernier passage dans la commune, « Roncq est en effet de plus en plus dynamique, c'est une ville qui me semble bien gérée et où je compte beaucoup d'amis ! »
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Le Brass Band de l'Ecole de Musique à La Treille! |
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Samedi, 29 Septembre 2012 13:36 |
 
 
Le 28 septembre, en soirée, le Brass Band de l'Ecole Municipale de Musique se produisait sous la nef de La Treille, la cathédrale de Lille situé au coeur du Vieux Lille, à deux pas de l'Hospice Comtesse.
Autant dire qu'une lourde émotion accompagnait les prestations de cet ensemble musical roncquois dirigé par Francis Billet. Vincent Ledoux, Maire de Roncq, a pu apprécier ce moment d'exception qui illustre une fois encore l'excellence de la formation au sein de l'Ecole Municipale de Musique de Roncq.
Le Brass Band de Roncq a apporté la puissance de sa trentaine de cuivres alliées aux jeux du Grand Orgue pour un répertoire classique avec Haëndel, Mozart, Charpentier, Bach, Purcell... |
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Nouveaux chefs à la Philharmonie |
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Vendredi, 28 Septembre 2012 16:12 |
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Suite au départ de Régis Vanovermeir à La Réunion, la direction de la Philharmonie, cette vieille dame née en 1920, a désormais un nouveau visage avec, aux côtés de Francis Billet, directeur, Baptiste Vandevoghel, directeur-adjoint. Ce dernier est un nouveau venu au sein de l'organisation alors qu'il a déjà joué durant une décennie à l'Harmonie du Blanc-Four.
Agé de 24 ans, Baptiste Vandevoghel est bassoniste de formation. Le basson est un instrument en bois d'érable aussi noble que les sons graves et chauds qu'il produit et que l'on dit proches de la voix humaine. Ce Neuvillois a commencé ses gammes dès l'âge de 5 ans. « Ma vocation musicale est venue de mon grand-père trompettiste au sein de l'harmonie de Neuville-en-Ferrain, j'ai intégré rapidement l'école de musique neuvilloise et tout aussi rapidement, dès l'âge de 7 ans, le conservatoire de Tourcoing pour y apprendre la pratique du basson que je dois à mon professeur de formation musicale, Gilles Desmazière. »
En 2007, Baptiste Vandevoghel a rejoint le conservatoire Paul-Dukas à Paris puis le conservatoire royal de Mons (Belgique) pour y parfaire sa pratique du basson avec l'obtention d'un Master en 2012. Dans le même temps, il prépare un Master de direction d'orchestre.
Il ne cesse de multiplier les pratiques et les responsabilités musicales en reprenant en 2010 la direction adjointe de l'Harmonie de Bousbecque, celle d'Orphée à Tourcoing, ensemble vocal mixte, l'année suivante. Enfin, en 2012, il rallie la Philharmonie de Roncq tout en enseignant la formation musicale dans les écoles de musique de Wervicq-Sud et de Neuville-en-Ferrain !
« La Philharmonie est une formation conviviale et en pleine mutation », assure-t-il, « de nombreux jeunes musiciens l'ont intégrée récemment et, avec Francis Billet, on va étoffer le répertoire classique et récréatif en récupérant les partitions écrites pour harmonies. »
Le grand rendez-vous à venir est le concert de gala du 25 novembre qui s'inscrira dans le programme Roncq-Lille 3000, avec un fabuleux voyage musical fantastique. Une belle manière de participer joyeusement à la vie de la commune! |
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« Si Roncq m’était conté… » : le tome 3 du CRHL |
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Jeudi, 13 Septembre 2012 15:57 |
 
A l'occasion du 1er Forum des loisirs, le Club Roncq d'Histoire Locale présentera son dernier ouvrage de la série « Si Roncq m'était conté… ». Après l'Histoire de Roncq - de la Révolution aux années 1950 - développée dans les deux précédents tomes, le dernier opus s'attarde sur des témoignages recueillis auprès de familles emblématiques de la ville, autant de noms qui résonnent parfois comme des activités bien connues. Y sont déclinés en 12 chapitres des entretiens avec des membres des familles Raes, Bayart, Denève, Demortier-Bayart, Deltour (menuisiers), Charlet, Cosyn ou encore la maréchalerie du Blanc-Four et la ferme Castelle.
Ce travail a été mené par le CRHL et en particulier par MM. Delval et Lebrun. « M. Pouchelle a ainsi appris que les menuisiers Deltour fabriquaient des cercueils pour les Pompes Funèbres que dirigeait son père ! », raconte savamment Bernard Delval, « j'ai découvert également que mon père qui commandait la gendarmerie de Tourcoing se retrouvait régulièrement au relais du Blanc-Four lors des réunions de liaison mensuelles menées avec la gendarmerie de Menin. »
Dans cet ouvrage de 80 pages tiré à 300 exemplaires, les anecdotes se ramassent à la pelle. Ainsi, Mme Yveline Gilmant y raconte son Mai 68, juste après son embauche dans une usine vite occupée et sur les toits de laquelle flottaient des drapeaux rouges !
Dans la série « Si Roncq m'était conté… » produite par le Club Roncquois d'Histoire Locale, le tome 3 « Témoignages de familles », en vente au prix de 5€ au Forum des loisirs, ce 16 septembre au complexe Guy Drut. |
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