Pierre Bastien, le métronome de la musique "bricolée" |
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Jeudi, 23 Mai 2013 08:59 |
   
Pierre Bastien est un musicien singulier qui a débuté en construisant très jeune des instruments à partir d'objets récupérés : électrophones usagés, métronomes, cymbales ou poulies. Il est devenu « compositeur mécanique » avant de fonder son propre orchestre en 1986 baptisé « mecanium » et composé de neuf machines Meccano jouant de divers instruments, luth chinois, bendir oule rebab marocain, kora, angklung sénégalais, mandoline yougoslave… le tout complété par des arrangements improvisés à la trompette (bouchée) ou au violon. Salle Gérard Philipe, le 30 mai, à l'occasion des "Belles sorties" de Lille Métropole, l'artiste détonne à l'occasion du goûter-concert proposé aux enfants de CM2 de la classe de M. Lannoy de l'école Brel ou aux trois classes de 6ème du collège Saint-Thomas. Le Meccano tourne comme une roue de moulin et semble donner le tempo. Tout est furieusement atypique dans cette approche musicale de Pierre Bastien. Il joue du violon avec des archers aux allures de scies. Il bricole pour produire de la musique, il s'agite comme dans son atelier, démonte des pièces de son Meccano, en remonte d'autres. En toile de fond, sur la toile de la salle de cinéma, défilent en noir et blanc des images d'instrumentistes, de rouages, de personnages extraits d'une photo ancienne... Le rythme s'emballe ou ralentit, des rubans flottent au sommet du Meccano, tout est alchimie et magie, Pierre Bastien parvient à donner corps à la musique, à lui conférer une ampleur artisanale. A l'heure du tout électronique, l'artiste qui est installé à l'Aéronef à Lille propose sa vision naïve d'une musique mécanique et bricoleuse, il est un musicien expérimental, compositeur et fabricant de musique d'instruments français. C'est avec ce « mecanium » qu'il enregistre ses albums et donne ses concerts.
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Concert cabaret de l’Harmonie du Blanc-Four |
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Lundi, 13 Mai 2013 17:30 |
   
Le samedi 1er juin, la salle Stelandre a résonné en soirée au rythme des cuivres et des autres instruments à vent de l'Harmonie du Blanc-Four. Le traditionnel concert cabaret de la société musicale du Blanc-Four a tenu toutes ses promesses avec un répertoire particulièrement adapté à la danse. Le thème de cette manifestation était en effet plein de bon sens : « Vous chantiez ? Et bien dansez maintenant ! » Le public a répondu présent, l'occasion également de se restaurer et d'échanger dans la bonne humeur au rythme d'une harmonie talentueuse qui intégrera prochainement la nouvelle Maison de quartier "La Marelle" pour ses répétitions. |
Concert des classes chorales et orchestres des collèges |
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Mardi, 07 Mai 2013 10:00 |
   
Le 6 mai en soirée, dans la salle de cinéma Gérard-Philipe, s'est déroulé le second volet des Rencontres chantantes, cette fois à destination des collèges après les écoles primaires. Pour les collèges Paul-Eluard de Roncq, Henri-Matisse de Linselles, Robert-Schuman d'Halluin, c'était l'occasion d'appréhender le travail effectué tout au long de l'année, en présence de Marie Deroo, conseillère générale, ou encore de Mme Verpoorten, principale du collège Eluard. Denis Couvreur, de l'Ecole Municipale de Musique, a dirigé l'Orchestre au Collège roncquois qui a interprété différents titres : « Funk d'Urbain's Band », « S.M.D.P », « I Feel Good », « Thriller ». Place a ensuite été cédée à la chorale du collège Eluard, toujours sous la direction de Denis Couvreur, qui a interprété : « S'aimer est interdit », « Place je passe », « Pour la peine », « La Mouche », « American Dream ». Les chorales des collèges Matisse et Schuman ont présenté ensuite des prestations de qualité avant un final mémorable sur un titre de Jean-Jacques Goldman, « Envole moi ». |
La route des jazz donne la fièvre ! |
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Dimanche, 05 Mai 2013 10:19 |
  Plus de 600 badges vendus, des brasseries, des cafés et des lieux décalés pris d'assaut, la 3ème Nuit du jazz a rencontré le 4 mai un nouveau succès populaire malgré la fraîcheur du climat. Rue de Lille, le jazz a réchauffé les coeurs dans une ambiance furieusement éclectique, ses rythmes endiablés, percussions survitaminées ! Une générosité bien partagée, un public séduit et bon enfant, des groupes complices, et un répertoire à donner le tournis entre les standards du swing ou de la Nouvelle-Orléans, le Manouche, le classique-jazz ou le classique-rock, le Latino… « On est tous des Marcel ce soir ! » scandait le truculent Thierry, du groupe « Chauffe Marcel » venu investir pour la première fois les locaux d'une agence immobilière pour une fois dédiés à la fête. La débauche joyeuse de jazz en liesse a trouvé à s'exprimer librement dans tous ces lieux de convivialité où on s'est dégourdi les jambes, où on s'est enlacé spontanément. On a dansé, applaudi à tout rompre, partout où c'était possible, y compris dans la galerie d'art Bacqueville et dans tous ces bars de la ville – où on s'est copieusement bousculé - pas toujours habitués à pareille fête ! Le public nomade s'est attardé jusqu'aux portes de la nuit pour s'imprégner de fièvre musicale. La panne de l'un des deux bus affrétés pour l'occasion n'aura été qu'une anecdote sur cette route du jazz que la Ville de Roncq, en partenariat avec Jazz en Nord, continue d'ouvrir pour vous, avec gourmandise. Photos: Thierry Thorel, texte: Patrick Bonte
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Le voyage autour du monde de Fanny et Maxime |
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Jeudi, 18 Avril 2013 17:55 |
  
Professeur de musique et éducatrice spécialisée, Fanny Delmarle et Maxime Gilman sont deux trentenaires unis par la même passion du voyage, avides tous les deux de nouveaux horizons et de rencontres riches. « Dans une société où chacun vit dans son coin sans regarder ou prendre le temps de rencontrer son propre voisin, l'oeil rivé sur la montre, l'oreille au portable, comme un automate, une escapade de quelques mois était vivement conseillée ! », assurent-ils. Ils ont fait le grand saut d'un tour du monde en 2011 au cours duquel ils ont vécu pleinement chaque minute, à écouter, à voir, à regarder, à sentir. Une vraie rupture dans leurs vies, le temps de se laisser imprégner des beautés du monde, d'accepter aussi leurs réalités. Au fil des frontières traversées, Fanny et Maxime ont posté des photos et des articles sur leur blog pour mieux partager leur belle aventure qu'ils poursuivent aujourd'hui en exposant leurs photos qui, chacune, « valent mille mots » ! Exposition des photos de Fanny Delmarle et Maxime Gilman qui ont réalisé un tour du monde en 2011 aux heures d'ouverture de l'Annexe-Mairie, du 4 mai au 29 juin |
Arts visuels : les enfants s'envolent en cerf-volant ! |
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Jeudi, 11 Avril 2013 15:32 |
   
Dans le cadre du programme municipal des « Arts visuels à l'école », les enfants de la maternelle et du primaire s'immergent au cours de ce dernier trimestre dans l'univers des mangas version Murakami, artiste plasticien japonais. Et leurs travaux sont aussi surprenants que divers et variés. A Saint-François, les élèves de CE2/CM1 réalisent des cerfs-volants qui iront tutoyer les nuages. Par groupes de trois, ils ont dessiné neuf cerfs-volants en choisissant soigneusement sur les thèmes: un catcheur et son animal de compagnie, la jeune fille et son animal de compagnie à la plage, un dragon ailé, etc. Chaque école travaille sur une oeuvre commune inspirée des fleurs de Murakami. Les enfants ont d'ailleurs adhéré spontanément à l'univers vivifiant de l'artiste, ses fleurs aux couleurs vives et aux coeurs en smiley. Ce qui n'empêche pas d'autres créations, des plus simples aux plus élaborées : des toiles sur lesquelles les CM1 de Marie-France à l'école Saint-Roch représentent eux-mêmes, des sculptures en terre argentées ou peintes, du collage sur des petits pots de yaourt, des toys décorés et customisés, du montage de personnages à partir de bouchons, un travail sur des plaques de métal, ou encore l'écriture d'un scénario pour produire des bandes dessinées à la narration inversée par les élèves de CM2 d'Hélène Comynes à l'école Neruda. |
« Récré’Anime » met en scène la vie africaine |
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Mercredi, 10 Avril 2013 17:22 |
   
De février jusqu'aux vacances de Pâques, le thème des animations périscolaires de Récré'Anime a été placé sur les Musiques du monde et l'identification des instruments de musique. Pour conclure cette période musicale, une fête s'est déroulée le 10 avril à l'école Triolet à laquelle les parents ont été conviés. Les enfants sont repartis avec des dessins qu'ils ont réalisés. Pas plus de deux heures pour préparer ce spectacle interprété devant les parents. Petits et grands de maternelle de 2 à 6 ans ont ainsi appris à rythmer au son du djembé les gestes de la vie quotidienne sous la conduite de Jean, sémillant Gabonais à la voix grave. Ils étaient ainsi une soixantaine d'enfants à l'école Triolet à reproduire quelques rituels de la vie africaine, du lever au coucher en passant par les tâches ménagères ! « C'est ce que j'ai connu dans mon enfance, dans mon village natal de Yombe 2 », se plaît à répéter Jean, l'artisan de ce spectacle exotique. Au fil des gestes (pêcher, piller, cuire, donner), se prépare la fête du village que les enfants ont mimée avec beaucoup de spontanéité. Un petit goûter a parachevé cet après-midi joyeux et souriant, à la veille des vacances. |
La virtuosité de Clément jusqu’à l’Olympia ! |
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Mercredi, 10 Avril 2013 15:35 |

Rappelez-vous, en 2012, deux jeunes talents prometteurs de l'Ecole Municipale de Musique tentaient leur chance au concours national de l'association des Petites Mains Symphoniques. Clément Pimenta, alors âgé de 10 ans, s'était distingué en terminant 1er, parvenant ainsi à intégrer l'orchestre national des Petites Mains Symphoniques. Depuis, le jeune violoniste qui aimerait à la fois devenir luthier et musicien, participe à des prestations prestigieuses. En représentation au Palais des congrès de Paris ou encore à l'Olympia, il a notamment accompagné Hugues Aufray ! L'initiative entend démontrer que l'étude de la musique n'est pas réservée qu'aux enfants et que l'on peut accéder à l'une des scènes les plus mythiques sans détenir des années de pratique instrumentale. Pour sa maman, il n'y a pas lieu de s'enflammer, simplement de saisir les opportunités comme celles offertes par cet orchestre des Petites Mains Symphoniques, orchestre national d'enfants de 6 à 14 ans : « il n'entend pas encore se présenter à des concours nationaux pour le moment, on verra si des possibilités d'une belle carrière de musicien ou de soliste se présentent à lui ». Pour l'heure, il s'agit de concilier études et passion pour la musique. Tout en savourant de beaux moments comme celui vécu à l'Olympia ! |
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